Russ Tamblyn

Les amazones du désir

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Réalisé par Al Adamson (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Appel aux spécialistes de la lecture des signatures d’artistes, pour trouver l’affichiste dessinateur de ce visuel tiré de la version américaine du visuel. Premier travail trouver la signature dans les deux affiches – elle est au même endroit – et deuxième tâche, décoder le nom de l’affichiste.

Voici l’affiche américaine :

lesamazonesdudesir-USA

Et voici l’image de la signature agrandie :

lesamazonesdudesir-USA-signature2

La phrase d’accroche est sans ambiguïté et instaure l’atmosphère du film : elles osent faire ce que d’autres femmes rêvent de faire. Ce qui serait intéressant de connaître ce sont les rêves de ces autres femmes… Parce que l’aperçu, immortalisé sur cette affiche, de ce que font les amazones de ce film donne la chair de poule – sans mauvais jeu de mots – et tout particulièrement la fourche brandie de façon menaçante, par la brune aux cheveux longs du milieu.

Comme on s’en doute au doux son mélodieux du titre, les hommes vont certainement prendre cher, à l’image de ce moustachu qui ne porte pas la joie sur son visage marqué au fer rouge par un croix au milieu de son front. Les autres demoiselles n’ont pas l’air plus avenantes, l’une avec un fouet, une autre avec un fusil ou bien une dernière à cheval trainant un cowboy derrière elle, attaché par un lasso.

Le Span Ranch – dont la localisation de tournage semble être le réel Spahn Ranch rendu tristement célèbre par le criminel Charles Manson – va être le théâtre des  aventures érotiques inhabituelles de ce Western avec Lon Chaney Jr., Russ Tamblyn, Jennifer Bishop, A’leisha Brevard, Geoffrey Land, Leslie McRay, Nesa Renet, Don Epperson et R. Michael Stringer.

Les drakkars

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Réalisé par Jack Cardiff (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Les vikings passent à l’attaque, sur cette affiche française signée par Kerfyser, du film Les drakkars.

Le grand format et le petit format de l’affiche sont très proches sur le plan de la composition. En effet ces deux visuels partagent le même élément principal, le drakkar amiral de la flotte, dont la coque forme de façon originale, le titre du film. Il est intéressant de trouver les différences – qui ne sont pas toujours des détails – entre les deux dessins. On note par exemple les couleurs des rayures de la voilure, le symbole sur la voile absent dans ce visuel, le haut du mat et le drapeau, la proue et la poupe ainsi que la finesse dessin et les couleurs des soldats et des boucliers à l’intérieur de l’embarcation.

De plus, cette affiche représente en arrière plan, les autres bateaux de la flotte viking qui se détachent sur un ciel aux couleurs crépusculaires oranges et rouges, de mauvaises augures pour les futurs autochtones visités.

Enfin, quatre personnages sont représentés de façon très réaliste et en costumes en haut de l’affiche, dont en premier, la star Richard Widmark qui annonce ses partenaires à l’écran : Sidney Poitier – oscarisé la même année -, Russ Tamblyn, Rosanna Schiaffino, Oscar Homolka, Edward Judd, Lionel Jeffries, Beba Loncar, David Lodge, Alexander Knox et Clifford Evans.

Les drakkars

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Réalisé par Jack Cardiff (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Les drakkars attaquent doublement en Technicolor et Technirama et sont annoncés à grandes voiles déployées, sur cette affichette non signée !

L’élément principal qui attire l’œil affuté du spectateur avide d’aventures nordiques, est bien évidemment le drakkar central rempli de vikings sanguinaires et pressés de rencontrer la population d’autochtones, qui les attend avec une impatience et une envie on l’imagine partagée.

On peut remarquer une subtilité dans le titre liée à la forme caractéristique du bateau et détournée par l’affichiste pour former en poupe la première lettre L et en proue la dernière lettre le S. Le mouvement d’arrivée est représenté dynamiquement par une zone blanche qui part en perspective du fond à gauche et finie vers la droite en avant en s’évasant largement épousant ainsi la direction du drakkar.

Les couleurs dominantes sont le noir, qui tapisse le fond de la composition ainsi que les contours des formes et le blanc précédemment cité, mais on retrouve aussi du rouge dans les voiles, le drapeau et sur certains boucliers. Une dernière couleur, le bleu, vient compléter certains boucliers, le symbole de l’équipage qui trône au milieu de la voile et la tête de monstre sculptée sur la proue de l’embarcation de funeste augure.

Deux photos sont incrustées par un duo de couleurs noir et bleu, en haut et en bas pour présenter deux scènes particulières de l’intrigue haletante, servie par Richard Widmark, Sidney Poitier – Oscar du meilleur acteur principal la même année que la sortie de ce film, souligné par l’affichette 😉 -, Russ Tamblyn, Rosanna Schiaffino, Oscar Homolka, Edward Judd, Lionel Jeffries, Beba Loncar, David Lodge, Alexander Knox et Clifford Evans.

La maison du diable

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Réalisé par Robert Wise (1963). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le frisson ne peut que saisir jusqu’au plus profond de son être le spectateur dont le regard innocent se pose sur cette affiche extraordinaire, signée par le maître Roger Soubie.

En effet, l’œil du visiteur est en premier attiré par le visage pure et effrayé de la jeune femme au premier plan, qui fixe avec insistance le danger qui la guette. De la posture de sa tête jusqu’aux détails du dessin de ses yeux et de sa bouche, tous les éléments concourent à traduire la terreur qui paralyse ce personnage et donnent le ton de ce film célèbre réalisé par l’immense Robert Wise.

L’horreur redoutée par la belle, et qui capte toute son attention s’insère judicieusement dans la composition de cette affiche à l’autre bout de son regard. Une main de squelette semble descendre du ciel et pointe l’index de façon menaçante vers sa future victime, en proie désormais à la folie.

Le troisième élément qui capte enfin l’attention, est le décor majestueusement froid et torturé en arrière plan. La demeure, personnage principal du film, est représentée tel un château gothique fait de tours élancées effrayantes et froides, et se dresse au milieu d’une forêt d’arbres décharnés dont les branches frêles et maladives, donnent l’illusion d’une marée informe de mains déformées par la maigreur et le dessèchement, qui s’élèvent plaintivement vers le ciel. Cette vision fantomatique est renforcée par la quasi trichromie de l’affiche, qui emprunte ses effets de formes et de lumière au noir et blanc ainsi que l’impression générale de mort glaciale et de folie, à son bleu profond glacial et inquiétant.

Les principales clés de ce classique du film d’épouvante sont en place, il reste à pousser la porte du cinéma pour entrer, si le spectateur l’ose, dans l’univers fantasmagorique de la maison du diable avec Julie Harris, Claire Bloom, Richard Johnson, Russ Tamblyn et Lois Maxwell (connue en particulier pour son rôle de Miss Moneypenny dans James Bond).

La conquête de l’Ouest

Réalisé par John Ford, Henry Hathaway, George Marshall et Richard Thorpe (1962). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette non signée est composée d’un dessin original en bas (dont l’indien à cheval avec son arc vers le haut est repris dans ) et de la galerie des photos de la distribution gigantesque des stars américaines du film :

  • Carroll Baker
  • Lee J. Cobb
  • Henry Fonda
  • Carolyn Jones
  • Karl Malden
  • Gregory Peck
  • George Peppard
  • Robert Preston
  • Debbie Reynolds
  • James Stewart
  • Eli Wallach
  • John Wayne
  • Richard Widmark
  • Russ Tamblyn

Un beau convoi de vedettes part conquérir l’ouest avec leurs différences en tous plans et en toutes croyances. Malgré celles-ci, ils se rejoignent autour de la défense du groupe au cours de cette quête de liberté qui les emmène d’aventures en aventures au gré de dangers de toutes sortes.

La conquête de l’Ouest

 

Réalisé par John Ford, Henry Hathaway et George Marshall (1962). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Belle affiche illustrée par Brini pour ce Westen choral avec deux réalisateurs de légende sur les trois et une liste d’acteurs/actrices qui rivalise sans rougir au générique d’un autre film choral et monumental par sa distribution « D Day » :

  • Carroll Baker
  • Lee J. Cobb
  • Henry Fonda
  • Carolyn Jones
  • Karl Malden
  • Gregory Peck
  • George Peppard
  • Robert Preston
  • Debbie Reynolds
  • James Stewart
  • Eli Wallach
  • John Wayne
  • Richard Widmark
  • Russ Tamblyn