Constantin Belinsky

Opération jupons

Réalisé par Blake Edwards (1959). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Pour la dernière affiche de l’année 2013, comment mieux finir qu’en présence d’un duo mythique d’acteurs Cary Grant et Tony Curtis, sous la direction d’un immense réalisateur Blake Edwards.

Constantin Belinsky signe cette composition simple et efficace, pour servir cette comédie américaine qui va plonger les deux stars dans les profondeurs d’un sous-marin au contact d’une faune bien éclectique.

Le message est très visuel et ne laisse pas de place aux élucubrations autres que vestimentaires, dans cette scène de remontée à la surface d’une sirène, sous les yeux médusés des deux compères figés comme des murènes.

La couleur bleu très présente dans ce visuel, symbolise les profondeurs de l’océan alors que la tonalité orangée donnée au rose de la couleur de peau, focalise l’attention du spectateur sur un triptyque formé par les deux visages des acteurs et les jambes de l’actrice, qui grimpe élégamment à l’échelle en talons aiguille.

Le reste de l’équipage qui va participer à cette étrange et prometteuse mission, est composée d’Arthur O’Connell, Joan O’Brien, Dina Merrill, Gene Evans, Dick Sargent et Virginia Gregg.

Quand les canons se sont tus

1825

Réalisé par László Ranódy et László Nádasy (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Constantin Belinsky signe l’affiche de ce film hongrois en l’illustrant une fois de plus de son style très caractéristique de peinture.

Tout d’abord, le dessin en lui même est brut en particulier au second plan, où les mouvements des enfants dans une course effrénée pour fuir l’explosion à droite, sont représentés avec des membres fins et fragiles peints avec un rose vif.

L’enfant au premier plan est croqué avec des traits plus précis et des couleurs moins vives. Le danger de la manipulation avec une pince sur la bombe qu’il tient dans la main est symbolisé par l’explosion accompagnée du nuage noir derrière lui.

Enfin au dernier plan, le garçon et la fille sont représentés avec des couleurs naturelles et apaisantes sur un fond bleu ciel qui amène le spectateur à espérer une fois que les canons se seront tus, bref après l’ignominie de la guerre…

Le film est composé d’un casting local avec entres autres, Klari Tolnay, Andor Ajtay et Margit Bara.

Crépuscule sur l’océan

Réalisé par Joseph Pevney (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette superbe affichette est signée par Constantin Belinsky dans son style graphique si reconnaissable.

Le couple Rock Hudson et Cyd Charisse est représenté en premier plan, au milieu de la composition, à l’ombre d’un cocotier et les pieds dans le sable. La scène représentée ainsi, évoque une dimension passionnelle et dramatique qui confère à ces deux personnages, une attitude grave et intense.

En arrière plan l’océan et le voilier naviguant sur ses flots, confortent l’ambiance marine des mers chaudes, qui émane de cette peinture. Le ciel de coucher de soleil est entouré comme le reste du dessin, par un fond noir qui encercle et nous transporte dans l’intimité de cette scène.

Les couleurs utilisées dans cette affichette, caractéristiques du style de son dessinateur, empruntent des couleurs chaudes rouge, jaune et orangé pour donner de la lumière et inspirer la chaleur des sentiments. Les couleurs plus froides comme le bleu de l’océan et les mauves bordeaux du ciel et de la chemise de Rock Hudson, amènent l’aspect grave et dramatique de la scène. Le blanc des voiles ou des lueurs autours des personnages permet de capter les reflets de lumière.

Le titre emprunte le bleu de l’océan en plein et le blanc du chemisier de l’actrice en contour. Arthur Kennedy et Leif Erickson complètent la distribution de ce film en couleurs.

Le salaire du diable

Réalisé par Jack Arnold (1957). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette très expressive au style si reconnaissable, est signée des initiales CB du  singulier et remarquable Constantin Belinsky.

On retrouve toutes les notes caractéristiques du grand affichiste dans cette peinture captivante. Tout d’abord la composition en trois plans dont le premier représente une scène où un homme aux mains liées en pleine lumière, est emmené sous la contrainte du pistolet d’un cowboy dans l’ombre à gauche, vers un endroit où il ne semble pas souhaiter se rendre 😉

Au second plan, le visage très expressif de Colleen Miller regarde avec de grands yeux perçants et inquiets, la silhouette du cowboy ravisseur.

Le fond rouge et noir est peuplé du visage grave et profond d’Orson Welles qui vient s’impressionner dans un médaillon diffus de couleur bleu-vert en haut et à droite. Son regard est, comme pour la jeune femme et la victime, fixé sur le personnage inquiétant de l’avant scène.

Les polices du titre et des crédits sont bien mises en valeur par des couleurs rouge, jaune ou orangée sur fond noir, qui donnent un contraste subtilement passionné et puissamment incandescent.

La distribution de ce film en Cinemascope compte aussi les acteurs Jeff Chandler, Barbara Lawrence et Ben Alexander.

L’homme de la Sierra

Réalisé par Sidney J. Furie (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette du film l’homme de la Sierra est signée par Constantin Belinsky.

Avec son style très reconnaissable à base de couleurs vives et de traits bruts, Belinsky peint les visages des acteurs principaux dont Marlon Brando sur la droite et représente un cowboy au chapeau mexicain sur sa monture au premier plan.

Le choix des couleurs donne une ambiance chaleureuse tout particulière à l’affichette qui évoque une chaleur (jaune) de fin de journée (rouge et violet) sur une chaine de montagne désertique (marron).

Anjanette Comer, John Saxon, Emilio Fernandez et Frank Silvera font partie de la distribution de ce Western, nommé en version original The Appaloosa.

Le chemin de l’or

Réalisé par Sidney W. Pink (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Constantin Belinsky signe cette affiche et représente avec son style propre, une scène de bataille entre les yankees de dos et une horde d’indiens à cheval chargeant en face.

La composition assemble, comme souvent, la représentation du héros dans la partie gauche et une scène de bataille à droite. Dans ce cas présent, à gauche, Rory Calhoun en officier de la cavalerie états-unienne, cabre sa monture blanche, la main sur le colt.

A droite, les canons, fusils et revolvers américains tirent sur des vagues d’indiens qui déferlent à partir des monts rocheux du désert typique du Western en fond.

La palette des couleurs emprunte des tons rouges vifs, jaunes et bleus, qui permettent de jouer visuellement sur les oppositions et l’affrontement entre les deux clans ennemis à ce stade.

Les personnages principaux de ce film sont interprétés par :

  • Jim Philbrook
  • Sylvia Solar
  • Todd Martin
  • Brad Talbot
  • Axel Anderson
  • George Rigaud
  • Eric Chapman

Orloff et l’homme invisible

Réalisé par Pierre Chevalier (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche est dans le pur style des couleurs vives et des coups de crayons stridents de Constantin Belinsky.

Le personnage principal tient dans ses bras une délicieuse créature blonde dans une tenue d’Ève des plus délicates. Derrière ce premier couple, un couloir vouté nous laisse apercevoir un autre personnage avec une torche dans le fond. Cette partie centrale se découpe à l’intérieur d’une ombre de tourelle de château.

Une main stylisée verte qui descend du plafond, agite des chaines libres sur une grille métallique, qui cadre bien avec l’ambiance de geôle sordide et froide dans les entrailles d’un château moyenâgeux maudit.

Les deux chauves-souris parachèvent cette ambiance bien glauque et ténébreuse qui ne montre son appartenance à son temps, c’est à dire les années 70s, que par la couleur fuchsia qui tapisse le fond de la composition.

Suivrez-vous Howard Vernon, Brigitte Carva et Fernando Sancho, dans ce labyrinthe plein de dangers ? Peut-être le ferez-vous pour sauver la princesse blonde…

Les monstres de l’île en feu

Réalisé par Irvin S. Yeaworth Jr. (1960). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Les dinosaures ont la part belle dans cette affiche typique du style Science-Fiction des années 50’s, signée par Constantin Belinsky.

Une fois de plus, les humains deviennent contemporains des dinos et s’affrontent sur fond de monde apocalyptique … violet. Un petit groupe d’homo sapiens bien mal en point, fait face à un tyrannosaure effrayant qui tient dans ses griffes une fille (blonde et en robe forcément 😉 ) de la tribu. Mais pourquoi ce sont toujours les jeunes filles blondes dévêtues qui sont enlevées par les gros méchants ?

Pour contrer cet immense monstre, l’humain à ses pieds lui oppose une hache bien rustique mais qu’il espère certainement à la hauteur de la tâche 😉 On lui souhaite bon courage 🙂

Une grue pelleteuse de fabrication inconnue et aux lignes originales, semble seule pouvoir combattre à taille et arme égales, le reptile géant aux dents longues et tranchantes comme des couteaux.

Ward Ramsey, Kristina Hanson, Paul Lukather et Gregg Martell vont relever leur pagne et affutés leurs silex, pour survivre dans ce monde infernal vraiment hostile pour les pauvres et innocents humains.

L’oasis des tempêtes

Réalisé par Virgil W. Vogel (1957). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette superbe affiche signée Constantin Belinsky, est très représentative des films de Science-Fiction des années 50’s.

Sa composition est organisée en Marguerite autour d’un élément central. En effet le premier monstre, ressemblant au monstre du Loch Ness, attire en premier l’attention du spectateur à demi immergé dans les eaux de l’oasis. Ses dents acérées et son regard perçant donne à ce dinosaure au long cou, un air très menaçant.

Derrière lui, à droite et au fond, des grands dragons de Komodo sont au pied d’une grande montagne bleutée qui occupe tout l’arrière plan. Ils sont survolés par une troupe de ptérodactyles guetteurs, eux-mêmes surveillés en haut par un hélicoptère bleu.

A gauche, un combat oppose, un groupe d’humains en lisière d’une forêt primaire à un tyrannosaure visiblement affamé d’homo sapiens bien dodus.

En bas à gauche, le couple de héros s’échappent de l’oasis dans un médaillon blanc, une arme à la main.

Le dernier pétale est constitué du titre, écrit en deux typographies différentes aux couleurs rouge, blanc et jaune, sur fond noir.

La richesse des couleurs vives de l’affiche, suggère une ambiance SF très fantastique, qui mélange des créatures préhistoriques menaçantes et une poignée d’humains dont Jock Mahoney, Shirley Patterson, Shawn Smith et William Reynolds, en déroute dans une nature irréelle.

L’étrange créature du lac noir

Réalisé par Jack Arnold (1954). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche signée Constantin Belinsky, est une ressortie pour ce film fantastique mythique de la société de production américaine Universal.

La scène reconstituée par l’affichiste se déroule à l’entrée de la grotte refuge de la créature. L’extérieur se trouve au fond de la composition et le ciel bleu se découpe entre les parois rocheuses, qui s’illuminent grâce à des couleurs chaudes rouge et jaune.

La hauteur d’eau du lac est d’à peu près un mètre à cet endroit et occupe ainsi la moitié inférieure de l’affiche, en laissant admirer quelques poissons jaunes et violets ainsi que des algues elles aussi de couleurs violacées.

A gauche, le monstre mi-homme mi-poisson, représenté de profil, lève juste ses bras-nageoires dégoulinants et se prépare à saisir sa proie.

A droite, la jeune femme en maillot de bain blanc, regarde son agresseur en criant et se colle contre la roche comme pour s’échapper. L’effet de profondeur dirigé vers elle, accentue la taille de son assaillant et diminue la sienne dans le même mouvement, afin de suggérer une plus grande disproportion entre les deux personnages.

Le titre renforce l’ambiance aquatique en se parant d’un effet tremblant qui rappelle les ondes que se propagent à la surface de l’eau. La première ligne prend une couleur jaune soleil et la deuxième adopte un blanc éclatant, qui contraste avec le noir des profondeurs du lac du même nom.

Les acteurs principaux de ce must de la série B des années 50s sont :

  • Richard Carlson
  • Julia Adams
  • Richard Denning
  • Antonio Moreno

Les horreurs de Frankenstein

Réalisé par Jimmy Sangster (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le style de cette affiche est radicalement différent des autres représentations de Frankenstein et de sa créature, dans les productions Hammer.

En effet Constantin Belinsky utilise un dessin cru et agressif renforcé par des couleurs vives, dont le rouge sang du monstre, qui capte en premier notre regard. Le premier plan est incisive même violent, par l’impressionnant visage impassible de la créature qui fixe le spectateur d’un regard dérangeant. La hache ensanglantée dans la main de ce danger immédiat, donne le ton menaçant de la composition.

Au second plan, le baron porte un bocal avec une tête humaine à l’intérieur, qui montre sans équivoque, et c’est assez rare, une étape de la reconstitution du monstre. Souvent le matériel scientifique suffit à suggérer le caractère scientifique du processus mais pour cette affiche, le choix a été délibérément fait de représenter directement le matériel humain de cette expérience contre-nature.

Le meurtre aux pistolets du pourvoyeur de cadavres au 3ème plan et le château gothique en fond finissent d’affirmer le caractère malsain de l’avant dernier opus de cette série des Frankenstein avec Ralph Bates, Kate O’Mara, Veronica Carlson et Dennis Price.

Le roi des imposteurs

Réalisé par Robert Mulligan (1961). Toutes les informations sur ce film sur imdb

La composition de cette affiche signée par Constantin Belinsky, met en avant la star de cette comédie Tony Curtis. En effet, les quatre scènes humoristiques mettent en place une riche dynamique dans la composition et invite le spectateur à venir rire aux nombreuses péripéties comiques de ce roi des imposteurs 😉

Autour du roi, la Cour compte Karl Malden, Edmond O’Brien, Arthur O’Connell, Larry Gates et Cindi Wood.