Ferracci

Le magnifique

J1488

Réalisé par Philippe de Broca (1973). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Affiche signée par Ferracci.

Film avec Jean-Paul Belmondo, Jacqueline Bisset, Vittorio Caprioli, Hans Meyer, Monique Tarbès, Mario David, Bruno Garcin et Jean Lefebvre.

Le coup du parapluie

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Réalisé par Gérard Oury (1980). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Affiche signée par Ferracci.

Film avec Pierre Richard, Valérie Mairesse, Christine Murillo, Gordon Mitchell, Gérard Jugnot, Maurice Risch, Dominique Lavanant, Roger Carel et Gert Fröbe.

La zizanie

1753

Réalisé par Claude Zidi (1978). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quelle belle année que 1978 ! marquée par une foultitude d’évènements fondateurs importants pour l’avenir de l’Humanité 😉 sans compter bien sûr cette affichette de Ferracci.

Le contraste entre les sourires de la photo des deux acteurs principaux Louis de Funès et Annie Girardot, et la gravité du titre installe l’ambiance comique de ce film, qui traite pourtant d’un thème ne présentant pas une légèreté naturelle.

Il est à noter le rendu chromatique intéressant insufflé par l’affichiste dans le titre, qui part d’une lueur solaire centrale qui rayonne vers l’extérieur en passant par de nombreuses nuances d’orange et de rose pour finir par un bleu couleur ciel diffus.

Cette comédie mise en musique par Vladimir Cosma, est servie par une pléiade d’acteurs dont Maurice Risch, Jean-Jacques Moreau, Geneviève Fontanel, Jacques François, Georges Staquet et Julien Guiomar.

Le trouble-fesses

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Réalisé par Raoul Foulon (1976). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quel personnage peut bien être perdu dans le décolleté de la demoiselle sur cette affichette signée par Ferracci ?

Ce dessin exécuté aux crayons de couleurs représente de façon très épurée, une scène imaginaire recomposée à partir de deux personnages de l’histoire. L’effet attendu sur le spectateur est bien évidemment la cocasserie et le mystère autour du message suscité par la mise en scène du visuel.

Le potentiel spectateur n’a plus qu’à payer sa place et entrer dans la salle, pour découvrir le scénario comique qui se cache derrière cette énigmatique scène d’introduction des acteurs de la distribution éclectique dont Michel Galabru, Bernadette Lafont, Vittorio Caprioli, Anicée Alvina, Maurice Risch, Jean Gaven, Henri Déus, François Maistre, Isa Lamour et Alice Sapritch font partie.

Calmos

1754

Réalisé par Bertrand Blier (1976). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette bouche immense en suspension qui crie le titre du film se place au centre du visuel de cette affichette signée par Ferracci.

Le bras qui essaye de s’échapper des entrailles buccales, tend sa main vers l’extérieur en espérant certainement son salut. Les lèvres pulpeuses rouges et les dents bien blanches, ne sont pas prêtes à laisser partir l’aliment en cours de gobage, vers les vertes prairies qui tapissent l’environnement. Le ciel couvre le tout avec des teintes dégradées du bleu foncé atmosphérique jusqu’au blanc nuageux à l’horizon.

Le titre en caractères épais jaunes appuie la suggestion du cri puissant qui occupe le quart du dessin et tout l’espace sonore suscité. Ce titre est repris en miniature dans la partie basse de la composition, au dessus des noms des acteurs dont Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Bernard Blier, Brigitte Fossey, Claude Piéplu, Pierre Bertin, Michel Peyrelon, Dora Doll et Gérard Jugnot font partie.

Ce cher Victor

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Réalisé par Robin Davis (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le duo d’acteurs principaux Bernard Blier et Jacques Dufilho sont représentés sur cette affichette sous le crayon et la peinture talentueux de l’illustrateur Ferracci.

Ce double portrait montre les deux personnages dos à dos parfaitement de profil, avec un regard en coin vers le spectateur. Les attitudes figées et graves suscitent une tension palpable dans cette confrontation aveugle et imminente. Cette ambiance lourde et mystérieuse est d’autant plus mise en valeur que le fond est uniformément blanc et neutre simplement délimité par un cadre noir fin.

La police de caractère du titre est assez originale, avec ce style géométrique épais noir qui se distingue des autres mentions – dont la distribution avec Alida Valli, Jacqueline Doyen, Alice Reichen, Philippe Castelli et Jacque Rispal – restant dans la même couleur mais avec une police plus traditionnelle fine, proche de la traditionnelle Times New Roman d’imprimerie.

L’incorrigible

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Réalisé par Philippe de Broca (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Monsieur Bébel représenté en majesté, est au centre de cette affiche pleine de grandeurs signée par Ferracci.

Ce montage photos donne la part belle à la star du film dans son habit de prestidigitateur, fait d’une chemise blanche à col immense, d’une cape noire à l’intérieur rouge théâtre, d’un chapeau haut de forme et d’une grosse rose rouge rosée à la boutonnière. La galerie de portraits de Jean-Paul Belmondo située juste en dessous de l’artiste, liste un certain nombre des personnages interprétés avec malice et déguisement par l’incorrigible magicien de la métamorphose.

Pour mettre en valeur le trio Belmondo, De Broca et Audiard, ces trois noms sont répétés en lettres épaisses et en couleurs bleues et blanches – avec une ligne entière pour l’acteur principal quand même 😉 – dans le fond sans oublier de citer plus modestement les autres membres marquants du casting dont Geneviève Bujold, Julien Guiomar, Charles Gérard, Daniel Ceccaldi, Capucine et Andréa Ferréol.

Comme un pot de fraises!..

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Réalisé par Jean Aurel (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette nature morte mono-fruit est au centre de cette affichette signée par Ferracci dans un style que l’on pourrait qualifier de fraicheur alléchante rustique du matin.

En effet, si la fraise n’est pas à sucrer – signe précurseur de sénilité en sommeil – cette fleur à gauche – car il faut rappeler pour ceux du fond que les fruits sont les petits pépins jaunes à la surface appelés techniquement akènes : note biologique de l’auteur grâce à ses lointains souvenirs de l’Université des Sciences – est mise en scène pour évoquer un postérieur humain féminin qui suscite un appétit particulièrement vif du congénère de droite.

Ce dernier montre son excitation par l’ajout sur le dessin, d’attributs que le spectateur associe sans mal au sujet masculin :

  • la langue pendante sur le côté
  • la bouche qui dessine un sourire niais
  • le nez proéminent – fortuitement à n’en pas douter, dirigé vers ladite voisine dans des proportions gigantesques par rapport à la taille de l’individu
  • les deux yeux dont les pupilles partent de façon non symétrique dans tous les sens et qui traduisent par leur position non physiologique, le trouble et l’état exalté de leur sujet

Bref, on comprend qu’il sera question d’envie et de cueillette de fruits défendus ou pas dans ce film servi par Jean-Claude Brialy, Nathalie Courval, Marcha Grant, Marianne Eggerickx, Jean Lefebvre, Bernard Menez, Bernard Le Coq, Marco Perrin, Pierre Fuger, Evelyne Ker, Hubert de Lapparent et Robert Dalban.

Une journée bien remplie

1750

Réalisé par Jean-Louis Trintignant (1973). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche de ce film dont l’autre titre court et percutant à souhait est Neuf meurtres insolites dans une même journée par un seul homme dont ce n’est pas le métier, est signée par Ferracci.

Ce visuel est remarquable au même titre que le titre est accrocheur, par son côté spécial et énigmatique rendu par le dessin en contre jour qui laisse se détacher pour le spectateur, certains détails en couleurs sur les silhouettes des deux protagonistes en side-car. Ceux-ci arborent dans un même temps un flingue dans une main et dans l’autre un bouquet de fleurs, ou encore un arc avec des flèches dans le dos et une trousse de soins médicaux accrochée au guidon.

Il ne reste plus que les 9 bonhommes blancs dessinés sur l’avant du bolide dont un seul n’est pas barré d’une croix rouge : la dernière victime n’a qu’à bien se tenir car le duo meurtrier est en route et il a sorti le parapluie rouge !

Plus on est de fous plus on rit avec Jacques Dufilho, Luce Marquand, Franco Pesce, Albin Guichard, Andrée Bernard, Louis Malignon et T. Requenae.

Juge et hors-la-loi

J1252

Réalisé par John Huston (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Ferracci signe cette affiche tout à fait dans le ton des Westerns traditionnels grâce notamment au cadre graphique végétal qui délimite la composition ainsi que les lettrines du titre.

Le visuel fait en grande partie par des photos, représente trois plans successifs adossés à un fond peint tempétueux aux couleurs jaune et marron du désert.

Au premier plan, l’acteur principal du film Paul Newman, est assis dans une chaise à bascule en bois, un fusil à la main. Son visage tuméfié arbore une barbe et une moustache inhabituelles sur lui dans ses autres rôles au cinéma.

Au second plan à notre gauche, une affiche photo est placardée sur un mur imaginaire invisible et représente avec les couleurs sépias d’époque 😉 , une dame en robe végétale – encore – avec un grand chapeau noir élégant.

Au troisième plan, une photo représente un groupe de citoyens éclectiques qui posent à l’avant d’un homme fraichement pendu pour marquer son contentement face au travail juste de la loi du pays. On retrouve ainsi les deux thèmes du titre qui vont être au cœur de ce film avec Ava Gardner, Roy Jenson, Gary Combs, Fred Brookfield, Bennie E. Dobbins, Richard Farnsworth, Leroy Johnson, Anthony Perkins, Ned Beatty, Matt Clark, Steve Kanaly, John Huston – qui partage la première ligne d’accroche en haut avec la star masculine, mais en tant que réalisateur et non en tant qu’acteur – , Stacy Keach, Roddy McDowall, Anthony Zerbe, Jacqueline Bisset et Michael Sarrazin.

Un génie, deux associés, une cloche

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Réalisé par Damiano Damiani et Sergio Leone (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette belle affichette qui sent la poudre, est signée par Tealdi et Ferracci.

L’argument premier de la production – qui est de mettre en avant la star montante Terence Hill – est mis en avant sur cette affichette par les deux premières phrases d’accroche en haut, qui rappellent le succès en salles du film Mon nom est personne avec le même acteur principal, où Sergio Leone – argument maintenant devenu vendeur – est crédité officiellement.

Terence Hill est habillé en cowboy véritable comme à l’accoutumée, avec ses habits très fonctionnels soumis aux rudes conditions climatiques désertiques dont son chapeau qui a vu des kilomètres à cheval. Adossé à un canon pointé vers le second plan, il tient malicieusement entre ses doigts une allumette qui va déclencher l’allumage de la bombarde d’époque. Dans ce décor de désert américain avec les monticules rocheux si caractéristiques, deux personnages courent à pieds poursuivis par la cavalerie de l’armée. Le boulet de canon sera-t-il pour la cavalerie ou pour les deux pris en chasse ?

Le dernier symbole qui plonge le spectateur dans l’ambiance Western spaghetti est bien sûr le drapeau à la bannière étoilée posé sur Terence Hill avec une forte inclinaison vers le sol. On retrouve dans la distribution une grande variété d’artistes comme Miou-Miou, Robert Charlebois, Mario Brega, Klaus Kinski et Patrick McGoohan.

Le deuxième souffle

J1262

Réalisé par Jean-Pierre Melville (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le modèle B de l’affiche du deuxième souffle est signée par Ferracci.

Ce visuel impressionnant s’articule autour d’une composition de deux photos qui définissent deux plans bien distincts.

Le premier plan est occupé par un plan large en noir et blanc de Lino Ventura et de son bras tendu. Il pointe dans ce mouvement ample et impressionnant, son pistolet de façon menaçante vers la gauche du spectateur.

Le second plan qui constitue le fond de l’affiche, est une photo colorée en bleu qui montre Lino à la moustache qui ouvre la bouche et crie en transmettant au spectateur une attitude de détresse voire de haine.

Le décor de ce polar noir est planté et va accueillir les personnages interprétés par Paul Meurisse, Raymond Pellegrin, Christine Fabréga, Paul Frankeur, Michel Constantin, Pierre Grasset et Pierre Zimmer.