Affichette 40*55cm

Affichette française (40*55cm)

L’express du colonel von Ryan

1694

Réalisé par Mark Robson (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Affiche de Boris Grinsson.

Film avec Frank Sinatra, Trevor Howard, Raffaella Carrà, Brad Dexter, Sergio Fantoni, John Leyton, Edward Mulhare, Wolfgang Preiss, James Brolin, John Van Dreelen, Adolfo Celi, Vito Scotti, Richard Bakalyan et Michael Goodliffe.

La zizanie

1753

Réalisé par Claude Zidi (1978). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quelle belle année que 1978 ! marquée par une foultitude d’évènements fondateurs importants pour l’avenir de l’Humanité 😉 sans compter bien sûr cette affichette de Ferracci.

Le contraste entre les sourires de la photo des deux acteurs principaux Louis de Funès et Annie Girardot, et la gravité du titre installe l’ambiance comique de ce film, qui traite pourtant d’un thème ne présentant pas une légèreté naturelle.

Il est à noter le rendu chromatique intéressant insufflé par l’affichiste dans le titre, qui part d’une lueur solaire centrale qui rayonne vers l’extérieur en passant par de nombreuses nuances d’orange et de rose pour finir par un bleu couleur ciel diffus.

Cette comédie mise en musique par Vladimir Cosma, est servie par une pléiade d’acteurs dont Maurice Risch, Jean-Jacques Moreau, Geneviève Fontanel, Jacques François, Georges Staquet et Julien Guiomar.

Le trouble-fesses

1752

Réalisé par Raoul Foulon (1976). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quel personnage peut bien être perdu dans le décolleté de la demoiselle sur cette affichette signée par Ferracci ?

Ce dessin exécuté aux crayons de couleurs représente de façon très épurée, une scène imaginaire recomposée à partir de deux personnages de l’histoire. L’effet attendu sur le spectateur est bien évidemment la cocasserie et le mystère autour du message suscité par la mise en scène du visuel.

Le potentiel spectateur n’a plus qu’à payer sa place et entrer dans la salle, pour découvrir le scénario comique qui se cache derrière cette énigmatique scène d’introduction des acteurs de la distribution éclectique dont Michel Galabru, Bernadette Lafont, Vittorio Caprioli, Anicée Alvina, Maurice Risch, Jean Gaven, Henri Déus, François Maistre, Isa Lamour et Alice Sapritch font partie.

Calmos

1754

Réalisé par Bertrand Blier (1976). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette bouche immense en suspension qui crie le titre du film se place au centre du visuel de cette affichette signée par Ferracci.

Le bras qui essaye de s’échapper des entrailles buccales, tend sa main vers l’extérieur en espérant certainement son salut. Les lèvres pulpeuses rouges et les dents bien blanches, ne sont pas prêtes à laisser partir l’aliment en cours de gobage, vers les vertes prairies qui tapissent l’environnement. Le ciel couvre le tout avec des teintes dégradées du bleu foncé atmosphérique jusqu’au blanc nuageux à l’horizon.

Le titre en caractères épais jaunes appuie la suggestion du cri puissant qui occupe le quart du dessin et tout l’espace sonore suscité. Ce titre est repris en miniature dans la partie basse de la composition, au dessus des noms des acteurs dont Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Bernard Blier, Brigitte Fossey, Claude Piéplu, Pierre Bertin, Michel Peyrelon, Dora Doll et Gérard Jugnot font partie.

Ce cher Victor

1748

Réalisé par Robin Davis (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le duo d’acteurs principaux Bernard Blier et Jacques Dufilho sont représentés sur cette affichette sous le crayon et la peinture talentueux de l’illustrateur Ferracci.

Ce double portrait montre les deux personnages dos à dos parfaitement de profil, avec un regard en coin vers le spectateur. Les attitudes figées et graves suscitent une tension palpable dans cette confrontation aveugle et imminente. Cette ambiance lourde et mystérieuse est d’autant plus mise en valeur que le fond est uniformément blanc et neutre simplement délimité par un cadre noir fin.

La police de caractère du titre est assez originale, avec ce style géométrique épais noir qui se distingue des autres mentions – dont la distribution avec Alida Valli, Jacqueline Doyen, Alice Reichen, Philippe Castelli et Jacque Rispal – restant dans la même couleur mais avec une police plus traditionnelle fine, proche de la traditionnelle Times New Roman d’imprimerie.

Comme un pot de fraises!..

1755

Réalisé par Jean Aurel (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette nature morte mono-fruit est au centre de cette affichette signée par Ferracci dans un style que l’on pourrait qualifier de fraicheur alléchante rustique du matin.

En effet, si la fraise n’est pas à sucrer – signe précurseur de sénilité en sommeil – cette fleur à gauche – car il faut rappeler pour ceux du fond que les fruits sont les petits pépins jaunes à la surface appelés techniquement akènes : note biologique de l’auteur grâce à ses lointains souvenirs de l’Université des Sciences – est mise en scène pour évoquer un postérieur humain féminin qui suscite un appétit particulièrement vif du congénère de droite.

Ce dernier montre son excitation par l’ajout sur le dessin, d’attributs que le spectateur associe sans mal au sujet masculin :

  • la langue pendante sur le côté
  • la bouche qui dessine un sourire niais
  • le nez proéminent – fortuitement à n’en pas douter, dirigé vers ladite voisine dans des proportions gigantesques par rapport à la taille de l’individu
  • les deux yeux dont les pupilles partent de façon non symétrique dans tous les sens et qui traduisent par leur position non physiologique, le trouble et l’état exalté de leur sujet

Bref, on comprend qu’il sera question d’envie et de cueillette de fruits défendus ou pas dans ce film servi par Jean-Claude Brialy, Nathalie Courval, Marcha Grant, Marianne Eggerickx, Jean Lefebvre, Bernard Menez, Bernard Le Coq, Marco Perrin, Pierre Fuger, Evelyne Ker, Hubert de Lapparent et Robert Dalban.

Une journée bien remplie

1750

Réalisé par Jean-Louis Trintignant (1973). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche de ce film dont l’autre titre court et percutant à souhait est Neuf meurtres insolites dans une même journée par un seul homme dont ce n’est pas le métier, est signée par Ferracci.

Ce visuel est remarquable au même titre que le titre est accrocheur, par son côté spécial et énigmatique rendu par le dessin en contre jour qui laisse se détacher pour le spectateur, certains détails en couleurs sur les silhouettes des deux protagonistes en side-car. Ceux-ci arborent dans un même temps un flingue dans une main et dans l’autre un bouquet de fleurs, ou encore un arc avec des flèches dans le dos et une trousse de soins médicaux accrochée au guidon.

Il ne reste plus que les 9 bonhommes blancs dessinés sur l’avant du bolide dont un seul n’est pas barré d’une croix rouge : la dernière victime n’a qu’à bien se tenir car le duo meurtrier est en route et il a sorti le parapluie rouge !

Plus on est de fous plus on rit avec Jacques Dufilho, Luce Marquand, Franco Pesce, Albin Guichard, Andrée Bernard, Louis Malignon et T. Requenae.

Quand siffle la dernière balle

1820

Réalisé par Henry Hathaway (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche non signée met en avant la star de ce Western, Gregory Peck, en photo au milieu de la composition.

La vedette est représentée mal rasée avec un chapeau noir, le révolver à la main prêt à tirer. Et il semble que la sommation soit nécessaire vers les trois cowboys dupliqués en trois images déformées en noir et blanc au premier plan. Eux aussi ont leur colt ou leur carabine en pogne et il y a de grandes chances qu’ils ne soient pas partis à la chasse aux lapins.

Le titre écrit en gras et en rouge produit un bon contraste avec le tour bleu nuit et le fond blanc majoritaire de l’affiche. Le casting composé entres autres de Patricia Quinn, Robert F. Lyons, Susan Tyrell, James Gregory, Rita Gam, DawnLyn, Paul Fix, Pepe Serna et Jeff Corey est écrit plus traditionnellement en noir.

Trinita une cloche et une guitare

1704

Réalisé par Franz Antel (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Il y a bien une signature à droite de la guitare cassée sur cette affichette, mais il est très dur de la décryptée. Néanmoins par le style du dessin et des couleurs ainsi que les premières lettres de la signature qui pourraient être « C » et « A », on peut attribuer cette réalisation à l’affichiste Casaro.

La mise en scène est simple et met en avant le côté parodique de ce Western. Le titre original de ce film est Der Kleine Schwarze mit dem roten Hut et ne fait donc pas référence au personnage de Trinita popularisé par Terence Hill quelques années auparavant.

Comme assez souvent, les productions utilisent dans les traductions internationales, des titres qui font références à des personnages qui ont eu de bons scores d’audience par le passé dans ces pays afin de maximiser les chances d’attirer le public. Cela donne des croisements sinueux voir irréalistes – lorsque l’on n’assiste pas à un plagiat – entre des titres de films que l’on peut rapprocher, mais dont les histoires n’ont rien à voir.

Cet exemple rapproché du film de l’affiche suivante du cycle avec justement Terence Hill intitulé en français : Un génie, deux associés une cloche est assez éloquent voir même suspicieux 😉 .

On remarquera juste la reprise de l’idée forte et emblématique de la chaussette trouée du personnage original de Trinita, qui vient semer le doute dans l’esprit du spectateur à la vue de cette affichette. Mais que viennent faire George Hilton, Rinaldo Talamonti et Piero Lulli dans cette aventure musicale à trois instruments : une cloche une guitare et surtout un pistolet ?

Une raison pour vivre une raison pour mourir

1695

Réalisé par Tonino Valerii (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette dessinée par Jean Simon, est très certainement réalisée pour une ressortie du film qui arbore pour l’occasion un nouveau titre : La horde des salopards.

On retrouve les bobines de trois stars du film Telly Savalas, Bud Spencer et James Coburn dont le portrait, est une photo contrairement aux deux premiers qui sont dessinés. Un autre cliché vient se positionner sur la gauche de Bud Spencer en plein tir fournit avec une mitrailleuse, et représente une scène de bataille militaire autour de chariots arrêtés.

Le style de l’affichiste Jean Simon est très différent de celui utilisé par Casaro dans l’affiche originale. Même si la composition reprend des éléments communs comme la scène de la mitrailleuse et les trois portraits en haut, le ciel a dans cette affichette plus d’importance – représentation du soleil absente dans l’autre visuel – et modifie ainsi les couleurs dominantes en y ajoutant plus de chaleur avec des tons jaunes.

Ce qui demanderait une explication plus poussée c’est pourquoi ce film prend le nom de La horde des salopards en ou après 1972 – pour une ressortie – alors qu’un film de 1969 Django il bastardo porte déjà ce nom … mystère !

Georges Géret, Guy Mairesse et José Suarez complètent la distribution de ce Western spaghetti qui s’annonce musclé et radical.