Danjaq

Demain ne meurt jamais

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Réalisé par Roger Spottiswoode (1997). Toutes les informations sur ce film sur imdb

A la fin des années 90s, ce modèle d’affiche pour cet opus Demain ne meurt jamais, qui reprend le visuel photographique de la One sheet américaine, met en valeur uniquement le personnage principal, James Bond.

En effet, parallèlement au sens de l’évolution de l’Histoire des affiches de cinéma, après plus de 35 ans de dessins pour la série 007, le montage photo prend définitivement le pas sur la méthode traditionnelle graphique dessinée et emporte le lot pour ce deuxième opus interprété par Pierce Brosnan sur les 4 au total campés par l’acteur irlandais.

Cet exemple montre la mise en avant du personnage principal, le flingue à la main et ancre de manière réaliste, la représentation sérieuse et grave d’un James Bond qui prend la mesure de son temps et adopte les attitudes nécessaires à la dureté de son époque. L’obturateur photo est repris en arrière plan comme symbole de reconnaissance de la série et permet de continuer l’héritage des premiers épisodes des années 60s.

Jonathan Pryce, Michelle Yeoh, Joe Don Baker, Vincent Schiavelli, Desmond Llewelyn, Teri Hatcher, Ricky Jay, Götz Otto, Judi Dench et Samantha Bond – aucun lien de famille connu avec le personnage central … fictif of course 😉 – accompagne le plus célèbre des agents secrets de sa Majesté, dans cette aventure mortelle du futur.

Dangereusement vôtre

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Réalisé par John Glen (1985). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’originalité de cette affiche non signée, est la place plus grande qui est donnée au personnage de May Day, interprété par la troublante Grâce Jones.

En effet, il est traditionnel dans les visuels d’affiches de la série James Bond, de placer l’agent secret britannique au centre de la composition et de l’entourer des personnages féminins comme attirés par son charme légendaire. Ici le choix a été fait de le positionner, certes en pleine action avec la Bond Girl Tanya Roberts dans la scène finale du pont légèrement au dessus du centre de l’affiche, mais surtout de décentrer son portrait de plein pied sur la gauche et de le représenter dos à dos, à taille quasi égale, avec l’ennemie implacable puis l’alliée de dernière minute May Day. Roger Moore porte son légendaire smoking nœud papillon noir, qui s’accorde avec la tenue sportive et plus que légère de la superbe Grace Jones, mannequin à la beauté marquante des années 80s.

La scène finale du pont, représentée dans l’unique cadre dans le cadre à droite, introduit le personnage diabolique de Max Zorin interprété par le toujours fantastique et convainquant Christopher Walken, dans son zeppelin QG de contrôle de la destruction de la Silicon Valley en Californie. On notera la superbe perspective du visuel, qui à l’aide d’un objectif imaginaire, donne une profondeur de champs infinie par le montant du haubans jusqu’au tapis du pont et synthétise en arrière plan, la ville à gauche et la montagne à droite, se jouant ainsi de toutes les règles élémentaires de la perspective.

Participent à cette aventure explosive Patrick Macnee, Patrick Bauchau, David Yip, Fiona Fullerton, Manning Redwood, Alison Doody, Willoughby Gray, Robert Brown, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell et Walter Gotell.

Octopussy

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Réalisé par John Glen (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

La pieuvre fascine et attire sur cette affiche, le spécialiste des octopodidés au nombre de pattes réduit et à la chevelure longue et brune.

En effet James Bond dans cet épisode s’intéresse aussi bien aux subtiles œufs originaux de Fabergé qu’aux membres de la confrérie de l’Octopussy, représentés en force et en grâce dans ce visuel.

Autour d’un Roger Moore impassible malgré les huit bras de la délicieuse et envoûtante Maud Adams, la scène indienne de chasse à l’homme représentée en bas à gauche, introduit les deux méchants Louis Jourdan et son exécuteur des hautes œuvres Kabir Bedi, bien décidés à ne pas rentrer au palais avec un seul tigre comme trophée. Une autre prise plus britannique serait à leur goût mais comme d’habitude James Bond est bien armé et possède plusieurs cartes à jouer dont l’avion ultra-léger, en plus de son charme légendaire, qui troublera peut-être les combattantes en tenue légère de l’organisation céphalopode au nom anglais plein de dualité de sens.

Ces pérégrinations pas seulement indiennes vont permettre à Kristina Wayborn, Steven Berkoff, Desmond Llewelyn, Robert Brown, Lois Maxwell, Walter Gotell, Douglas Wilmer et Albert Moses de croiser la route d’un 007 so british, digne de la grande époque victorienne.

Moonraker

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Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche grand format du film Moonraker partage le même visuel que le petit, dessiné richement par Googe pour la 750ème affiche publiée !

Dans l’espace tout est plus léger, le coeur de James Bond, les James Bond Girls couvertes de peu de vêtements, un requin avec des dents métalliques et de grandes mains mais pas Drax qui lui, domine les débats les deux pieds bien ancrés sur la passerelle de commandement. L’armée de cosmonautes qui viennent des navettes spatiales américaines en approche, augure une belle bataille de fin d’épisode avec des décompressions impressionnantes, des dérives inéluctables dans l’espace et des combats corps-à-corps viriles mais feutrés, sans bruit bien sûr – enfin comme dans Star Wars 😉 – .

Le choix du décor représenté dans l’affiche a été dicté naturellement par le sujet principal du film : la station spatiale Moonraker, qui accueille 007 Roger Moore ainsi que Lois Chiles James Bond Girl en chef, Michael Lonsdale Hugo Drax, Richard Kiel Requin, Corinne Cléry – actrice française connue pour son rôle d’O dans le film de 1975 Histoire d’O – , Bernard Lee M, Geoffrey Keen Sir Frederick Gray, Desmond Llewelyn Q et Lois Maxwell Miss Moneypenny.

Moonraker

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Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

James Bond, l’agent secret le plus connu au monde, part sauver l’humanité en apesanteur pour la gloire de l’empire britannique – mais jusqu’où montera-t-il ? – comme le représente cette superbe affichette signée Googe de 1979.

On retrouve bien évidemment Roger Moore au centre de la composition en tenue de spationaute, qui pointe vers le spectateur un pistolet laser plus approprié à cet environnement exotique – comme toujours – que son traditionnel et fidèle Walter PPK.

Comme souvent, la sexy James Bond Girl interprétée par Lois Chiles, se protège en tenue légère blanche propice à la haute précision technologique, adossée contre le grand James. Dans la station orbitale qui l’entoure, faite d’électronique et de plastique blanc en vogue dans ces années, volètent d’autres nymphettes habillées de la simple tenue féminine destinée à faciliter le travail de haute précision spécifique à la navigation intersidérale – c’est à dire une robe-jupette blanche ouverte par devant 😉 – pour mieux ressentir les changements de pression atmosphérique certainement.

Mais dans cet éden extraterrestre, il y a comme partout des méchants qui viennent troubler la quiétude du vide spatial, comme le requin Richard Kiel qui se jette bras ouvert pourtant sur le héros, sur les ordres d’un Michael Lonsdale comme toujours très chic dans son costard sur la passerelle de commandement.

On peut aussi noter les autres protagonistes de l’histoire interprétés par Corinne Cléry, Bernard Lee, Geoffrey Keen, Desmond Llewelyn et Lois Maxwell, qui vont évoluer sur la toujours exceptionnelle et maintenant spatiale musique de John Barry.

L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le grand format de l’affiche de ressortie du film L’espion qui m’aimait présente le même visuel non signé que le petit format.

Mesdames, messieurs, cet article ahurissant ne va pas vous présenter seulement une magnifique affiche aux détails d’une richesse toute britannique, mais tout simplement trois affiches aux visuels identiques mais toutes des ressorties qui présentent certaines différences :

  • l’affiche ci-dessus possède bien le logo SONIS – en bas à droite – mais les crédits techniques de l’imprimeur SA Lalande-Courbet Paris Wissous ainsi que le visa d’exploitation en salles sont notés verticalement alors que dans l’affiche originale, ils sont dirigés horizontalement
  • La deuxième ci-dessous ne fait pas apparaître en bas à droite le logo SONIS mais arbore fièrement à la place le visa d’exploitation en salles, ainsi que l’imprimeur STE EXPL Lalande-Courbet 91 Wissous de façon horizontale, en bas à gauche
  • La troisième est la plus facile à reconnaître car c’est un poster daté de 1985 avec la permission de Eon Productions : CINEPOSTER AUTHORIZED USER.

A vous cher public de jouer au jeu des 7 erreurs avec ces trois visuels pour espérer remporter la voiture amphibie emblématique de cet épisode de James Bond, mené de main de maitre par Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

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L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette de ressortie – trahie par le sens vertical de l’écriture de l’imprimeur, qui devrait être horizontal 😉 – reprend le riche visuel original du film intitulé dans la langue de Shakespeare :  The spy who loved me.

Comme la tradition de représentation du célèbre James Bond l’exige, Roger Moore siège au centre de la composition, adossé à la James Bond girl en chef Barbara Bach, en tenue légère de combat régulière, les armes en avant, prête à faire feu.

Autour de ce couple 1ère classe, se construit l’image du hangar à sous-marin dessiné très précisément avec moult détails ainsi que la vie aquatique des plongeurs, stylisée en bas grâce à un trompe l’œil de plans astucieux. Dans sa zone supérieure, le dessin contient la fameuse voiture aquatique en pleine action, mais aussi des volutes de couleurs psychédéliques roses, vertes, bleues, rouges et jaunes dans le même esprit que la mention très seventies du titre en anglais.

La partie haute qui contient le bandeau réglementaire de présentation du film, introduit le fameux logo 007 rouge emblématique de la franchise avec son célèbre pistolet Walter PPK enchâssé.

Curd Jürgens est le troisième acteur crédité sur l’affichette mais il ne faut pas oublier le reste de la distribution comme Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

L’homme au pistolet d’or

Réalisé par Guy Hamilton (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie du film l’homme au pistolet d’or met à l’honneur Roger Moore au centre de représentations innombrables de scènes du film.

Le fameux pistolet d’or – tenu normalement par Christopher Lee dont le personnage n’est pas représenté sur l’affichette – occupe le premier plan et met en joue James Bond en chargeant la balle spéciale 007 en or aussi évidemment : la classe 😉

Ensuite tout autour du personnage principal central, on retrouve des karatékas, une blonde et une brune en maillot de bain 🙂 , des explosions, des voitures volantes, un pistolet laser et un homme en redingote noir et chapeau melon qui met en joue lui aussi – c’est une manie ? – le plus célèbre agent secret britannique.

On retrouve à ses côtés ou contre lui – puisque dans cette série de film le monde est binairement soit avec soit contre lui – Britt Ekland – l’inoubliable blonde du film The Wicker Man 🙂 -, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James – le fameux policier Pepper qui fait exception à la règle énoncée plus haut car par bêtise il n’est ni avec ni contre James Bond 😉 -, Richard Loo, Soon-Tek Oh, Bernard Lee, Lois Maxwell et Desmond Llewelyn.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche pour la ressortie du film les diamants sont éternels illumine la composition de sa lumière cristalline en mille éclats qui proviennent du satellite surgissant de l’espace infini noir profond telle une boule à facettes plate stratosphérique.

Le personnage central est bien sûr le héros autour duquel le scénario gravite, James Bond soutenu en apesanteur par deux sublimes sirènes brune et blonde vêtues de combinaisons spatiales technologiquement à la pointe de la légèreté, qui brassent à pleines poignées des poussières d’étoiles cristallines hors de prix.

Le bras géant télécommandé du petit robot sonde astronaute, extrait grâce à sa pince ce trio de choc et de charme, de la scène de combat représentée en deuxième plan. Cette dernière est exprimée de manière traditionnelle à la franchise 007, avec des explosions telluriques sur une plateforme offshore, provoquées par des hélicoptères de combat en escadrille et des hommes grenouilles flottants dans le ciel – il ne faut pas chercher midi à quatorze heures car l’océan et le ciel sont de la même couleur : bleu -.

Le cosmonaute et seul vrai capitaine à bord, Sean Connery va tantôt affronter ou servir la galerie légendaire des personnages de ce film interprété par Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie au format 40*60cm non signée des Diamants sont éternels est composée très traditionnellement de l’emblèmissime Sean Connery, qui endosse pour la dernière fois officiellement – il reprendra en 1983 le rôle dans Jamais plus jamais, mais cet opus ne fera pas partie de la licence officielle – le smoking du très british James Bond.

Il est bien sûr entouré de deux belles James Bond girls, une blonde et une rousse, au milieu d’une scène d’action qui rassemble plusieurs autres scènes avec des hélicoptères, des explosions, des cosmonautes et une voiturette téléguidée.

Autour de 007, une foule de très bons acteurs complètent la distribution étincelante comme des diamants : Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

On ne vit que deux fois

Réalisé par Lewis Gilbert. Toutes les informations sur ce film sur Imdb

Modèle A de l’affiche de ce film de 1967 où l’on prend une vraie leçon de marche à la verticale avec toute la base qui explose en dessous par le professeur Bond en personne 🙂 Avec Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Mie Hama, Tetsuro Tamba, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell et Donald Pleasence.

On ne vit que deux fois

Réalisé par Lewis Gilbert. Toutes les informations sur ce film sur Imdb

Peut-être mon affiche préférée de la série James Bond, remarquez la technique toute particulière du « bain à la James au pays du soleil levant » pour ce modèle B de 1967.

Et oui, on est bien sûr que l’eau ne refroidit pas vite 😉 Avec Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Mie Hama, Tetsuro Tamba, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell et Donald Pleasence.