Les films Marbeuf

Un million de dollars pour 7 assassinats

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Réalisé par Umberto Lenzi (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche du film Un million de dollars pour 7 assassinats est signée par Constantin Belinsky et nous plonge au cœur d’une ambiance nocturne de braquage d’un coffre-fort rempli à ras bord de billets de banque.

La composition en spirale imaginée par le maître affichiste est astucieuse et donne du sens aux symboles représentés dans un tourbillon qui va évidemment faire tourner la tête des protagonistes.

Le tas de pognon à droite, attire en premier – comme souvent dans ce monde très cruel – l’attention du spectateur. Ensuite le regard pivote naturellement sur le personnage masculin à gauche avec le pistolet muni d’un silencieux qui fait feu vers la sinistra. Cette homme trop élégant pour être complétement honnête, est surmonté dans son dos au troisième plan, par une magnifique blonde en robe jaune et collier de perles blanches, qui pointe elle aussi son pistolet vers la droite. La mode semble être à la self-défense par balles ou bien à la discussion pacifiée par artillerie civilisée et apaisante.

Enfin, dans le fond sombre qui enveloppe tous ces éléments, se trouve un homme ganté en imperméable et chapeau caractéristiques de son passe temps, qui force à l’aide d’un tournevis un coffre-fort, sous la faible lumière de sa torche.

Ainsi, tous les éléments superbement représentés dans cette affiche participent à l’évocation d’une histoire de magot d’un million de dollars, qui va faire tourner tout un petit monde d’entrepreneurs bien sous tous rapports, interprétés entres autres par Roger Browne, José Greci, Carlo Hinterman et Erika Blanc.

6 Femmes pour l’assassin

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Réalisé par Mario Bava (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche française de 6 femmes pour l’assassin est un chef d’œuvre de représentation imagée du genre horrifique dans les griffes du maître Constantin Belinsky.

Le premier élément immersif dans cette ambiance maléfique, est la couleur noire. Elle enveloppe de ses ténèbres, l’arrière plan composé de la pénombre du ciel et au premier plan, par les fourrés plongés dans la nuit. Ceux-ci servent de fond pour l’écriture du titre et cachent bien timidement, comme par pudeur, la moitié supérieure du corps de la femme en robe rouge. Les superbes jambes de cette jeune victime supposée – car être trainée sur le dos en pleine nuit par les chevilles sur un gazon en plein air, ne devait pas faire partie du programme de la soirée du personnage, bien que tous les goûts soient dans la nature bien sûr 😉 – sont entravées par la main gantée de noire du tueur – tueur supposé encore grâce à son attitude générale qui n’inspire par la bienveillance au premier abord, peut-être un délit de sale gueule mais bon à chacun ses hobbies ! – qui focalise l’attention du spectateur.

Cet assassin est habillé du même noir que la nuit qui l’enveloppe comme si lui-même en faisait partie, et une lumière faible bleutée, dessine les contours de sa silhouette maléfique. La scène est plongée dans cette ambiance esthétique froide, baignée par la lumière blafarde de l’astre lunaire au double rôle de témoin et de révélateur aux premières loges. Deux détails dans le signalement du meurtrier, attirent l’attention du spectateur médusé, son visage est masqué par une cagoule blanche et surmonté d’un chapeau étroit, et sa main droite est pourvue d’un accessoire de mort terrifiant, composé de trois griffes menaçantes qui luisent dans un halo blanc comme pour mieux signifier la cruauté de l’arme du crime.

Les deux typographies du titre achèvent de donner aux visiteurs l’envie ou la répulsion curieuse, d’aller découvrir cette histoire mystérieuse et horrifique servie par Eva Bartok, Cameron Mitchell, Thomas Reiner, Claude Dantes et Dante Di Paolo.

Le chemin de l’or

Réalisé par Sidney W. Pink (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Constantin Belinsky signe cette affiche et représente avec son style propre, une scène de bataille entre les yankees de dos et une horde d’indiens à cheval chargeant en face.

La composition assemble, comme souvent, la représentation du héros dans la partie gauche et une scène de bataille à droite. Dans ce cas présent, à gauche, Rory Calhoun en officier de la cavalerie états-unienne, cabre sa monture blanche, la main sur le colt.

A droite, les canons, fusils et revolvers américains tirent sur des vagues d’indiens qui déferlent à partir des monts rocheux du désert typique du Western en fond.

La palette des couleurs emprunte des tons rouges vifs, jaunes et bleus, qui permettent de jouer visuellement sur les oppositions et l’affrontement entre les deux clans ennemis à ce stade.

Les personnages principaux de ce film sont interprétés par :

  • Jim Philbrook
  • Sylvia Solar
  • Todd Martin
  • Brad Talbot
  • Axel Anderson
  • George Rigaud
  • Eric Chapman

La vengeance de Spartacus

Réalisé par Michele Lupo (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Très belle affiche signée très certainement Constantin Belinsky si au-delà du style reconnaissable du maître, il faut aussi noter la signature « C B » bien cachée à droite du dernier « S » de Spartacus :-).

Péplum italien avec Roger Browne, Scilla Gabel, Alfio Caltabiano et Giacomo Rossi-Stuart.