Mark Robson

L’express du colonel von Ryan

1694

Réalisé par Mark Robson (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Affiche de Boris Grinsson.

Film avec Frank Sinatra, Trevor Howard, Raffaella Carrà, Brad Dexter, Sergio Fantoni, John Leyton, Edward Mulhare, Wolfgang Preiss, James Brolin, John Van Dreelen, Adolfo Celi, Vito Scotti, Richard Bakalyan et Michael Goodliffe.

Plus dure sera la chute

J1447

Réalisé par Mark Robson (1956). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette signée par Constantin Belinsky – CB noté à droite au dessus du bandeau du titre – nous plonge dans une ruelle mal éclairée où se trament de sombres desseins à base d’armes à feu et de barres métalliques.

L’ambiance crapuleuse est posée par la présence peu engageante pour le personnage central, de 4 complets surmontés de chapeaux américains typiques des années 50’s qui se rapprochent dangereusement du centre de la rue éclairée par un lampadaire. La lutte sera acharnée et ne se jouera pas simplement à distance mais aussi au corps à corps. La lutte va être musclée et la castagne se prépare avec comme participants Humphrey Bogart, Rod Steiger, Jan Sterling, Mike Lane, Max Baer, Jersey Joe Walcott, Edward Andrews, Harold J. Stone, Carlos Montalbán et Nehemiah Persoff.

Phffft!

1442

Réalisé par Mark Robson (1954). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche de cette comédie romantique au nom particulièrement original, est signée par J.M qui emprunte des symboliques de deux genres, pour renseigner le spectateur sur ce qu’il trouvera dans l’histoire du film.

En effet, la situation de mise à la porte d’une Judy Holliday piquée dans son égo, par un Jack Lemmon décidé et ferme, suscite un sourire notamment dans les attitudes exagérées et caricaturales représentées.Les yeux fermés de l’actrice et son regard, clos vers le ciel ;-), sont accompagnés par une démarche proche du pas militaire et contrastent avec la féminité apparente de son élégante posture, perchée sur des chaussures à talons bleues. Jack Lemmon montre le chemin du dehors en ouvrant la porte avec une attitude tellement décidée, qu’il en soulève dans le même mouvement, ses gros orteils comme pour appuyer sa détermination.

Un autre élément qui s’interprète en deuxième lecture, concerne les habits des deux protagonistes. Monsieur porte un pantalon de type décontracté, voir pyjama, qui est de la même couleur et avec les mêmes pois bleus, que le haut, dont la transparence est clairement suggérée ;-), porté par Madame. La signification apparait clairement lorsque l’on s’aperçoit que Monsieur ne porte pas de haut et Madame pas de bas. Alors on en déduit que le même habit est partagé par les deux amants. La précision sur le type d’habillement, soit le pyjama, est apporté par la brosse à dent portée par Judy Holliday, qui est vraisemblablement le reliquat de l’action qu’elle devait effectuer avant le différent qui la mène maintenant à devoir partir précipitamment sous l’interjection tout à fait claire lancée par Jack Lemmon : Phffft.

Outre la scène de ménage se déroulant sous nos yeux, deux autres personnages nous renseignent sur le caractère romantique du film. Les anges sont chacun attachés à un personnage, l’un pour parler en cachette à Madame et l’autre du côté de la porte, pour manifester l’impuissance de Monsieur à pouvoir prendre une autre décision que celle-ci et qui pourrait se verbaliser en regardant vers le ciel, par « C’est comme ça on y peut rien! ».

Enfin, la nuit étoilée au dehors est lacérée par un éclair rose, qui symbolise aussi bien le déchirement amoureux que le caractère houleux de la situation, qui aura besoin de Jack Carson et de Kim Novak pour se dénouer dans de meilleures conditions jusqu’au happy end traditionnel.

Mon fils est innocent

Réalisé par Mark Robson (1955). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette superbe affiche signée par Roger Soubie met en scène avec brio, l’arrestation de l’homme de droite par le policier en haut, pour le meurtre de la femme au sol. Bref une composition en triptyque traditionnelle qui se distingue par le jeu de lumière de la lampe torche du policier qui éclaire le visage du prévenu.

L’autre spécificité se note dans le cadrage supérieur, qui coupe le visage du policier au niveau du nez, mettant en avant sa bouche fermée et sévère pour le rendre plus menaçant.

Enfin, la richesse du dessin en dominante de bleu, donne un mouvement  intéressant à cette scène tirée de ce film dramatique avec Glenn Ford, Dorothy Mc Guire, Arthur Kennedy, John Hodiak et Katy Jurado.

La vallée des poupées

Réalisé par Mark Robson (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Pour l’affichette de ce film, Boris Grinsson reprend les mêmes portraits des actrices que pour l’affiche mais change la composition et les couleurs.

En effet, les actrices changent de place mais gardent la même posture et les mêmes vêtements. Le personnage masculin est toujours en silhouette, mais cette fois-ci au premier plan en bleu foncé.

Cette affichette abandonne les couleurs réalistes pour se parer d’un rose pâle qui colle avec l’esprit du symbole des poupées.

La riche distrubution comporte entres autres :

  • Barbara Parkins
  • Patty Duke
  • Paul Burke
  • Lee Grant
  • Tony Scotti
  • Susan Hayward
  • Sharon Tate.

La vallée des poupées

Réalisé par Mark Robson (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Après « Le groupe« , Boris Grinsson réalise de nouveau, une superbe affiche qui s’attache à mettre en valeur la beauté d’un groupe de femmes. Chacune est représentée avec son style propre et dans une posture spécifique.

On notera l’utilisation du bleu en fond qui est très proche de la couleur de la fleur ainsi que les couleurs des vêtements des actrices de l’affiche du film « Le groupe« .

Une des différences, est l’apparition dans le fond de cette affiche, de la silhouette du personnage principal masculin dans l’encadrement de la porte.

Ce drame est servi par Barbara Parkins, Patty Duke, Paul Burke, Lee Grant, Tony Scotti, Susan Hayward et Sharon Tate.