Réalisé par Arthur Lubin et Bruno Vailati (1961). Toutes les informations sur ce film sur imdb
La grande affiche du Voleur de Bagdad se pare des atouts des films de capes et d’épées, jusqu’à la moustache fine et noire qui peut nous faire penser à celle d’un célèbre acteur qui joua, lui aussi, pour entrer dans la postérité, un Robin des bois en collants 😉
Jean Mascii compose l’espace en sept scènettes autonomes autour du centre occupé par le héros. Steve Reeves, qui perd le dernier ‘S’ de son prénom par rapport à l’affichette 😉 , est représenté en pleine action, deux sabres à la main et auréolé d’une lumière blanche étincelante, qui ne nous trompe pas sur l’identité de la star du film.
Autour de lui, les sept scènes d’ambiance mélangent :
- une ligne de bataille de cavaliers sur des chevaux ailés
- un personnage qui saute de toits en toits de la cité de Bagdad, poursuivi par des braves gens volés sans doute 😉
- une sieste crapuleuse entourée de jeune femmes dénudées qui semblent se réjouir du soleil ardent qui fait baigner les alentours dans une ambiance de volupté bien à propos 🙂
- une caravane de chameaux dans un oasis
- une scène de batailles entre fantassins et cavaliers de deux armées très différentes
- une lutte dans la nuit avec au fond sous une arche, un cheval blanc ailé qui observe la scène
- et enfin un baiser donné au balcon par le voleur, accroché à la corde du méfait, qui le retient de tomber dans le vide à ce moment si crucial …
On retrouve ainsi une cohérence et une continuité des couleurs entre l’affiche et l’affichette : les bleus, les rouges et le jaune insufflent toujours de l’exotisme et du mouvement aux scènes peintes, annonçant sans ambiguïté le genre Aventure du film.
Ce ne sont pas Georgia Moll, Arturo Dominici, Edy Vessel et Daniele Vargas qui vont refuser d’entrer dans la danse et de nous emmener dans le désert pour de fantastiques aventures.