Trinita

Trinita une cloche et une guitare

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Réalisé par Franz Antel (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Il y a bien une signature à droite de la guitare cassée sur cette affichette, mais il est très dur de la décryptée. Néanmoins par le style du dessin et des couleurs ainsi que les premières lettres de la signature qui pourraient être « C » et « A », on peut attribuer cette réalisation à l’affichiste Casaro.

La mise en scène est simple et met en avant le côté parodique de ce Western. Le titre original de ce film est Der Kleine Schwarze mit dem roten Hut et ne fait donc pas référence au personnage de Trinita popularisé par Terence Hill quelques années auparavant.

Comme assez souvent, les productions utilisent dans les traductions internationales, des titres qui font références à des personnages qui ont eu de bons scores d’audience par le passé dans ces pays afin de maximiser les chances d’attirer le public. Cela donne des croisements sinueux voir irréalistes – lorsque l’on n’assiste pas à un plagiat – entre des titres de films que l’on peut rapprocher, mais dont les histoires n’ont rien à voir.

Cet exemple rapproché du film de l’affiche suivante du cycle avec justement Terence Hill intitulé en français : Un génie, deux associés une cloche est assez éloquent voir même suspicieux 😉 .

On remarquera juste la reprise de l’idée forte et emblématique de la chaussette trouée du personnage original de Trinita, qui vient semer le doute dans l’esprit du spectateur à la vue de cette affichette. Mais que viennent faire George Hilton, Rinaldo Talamonti et Piero Lulli dans cette aventure musicale à trois instruments : une cloche une guitare et surtout un pistolet ?

Et maintenant, on l’appelle El Magnifico

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Réalisé par Enzo Barboni (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Tout l’esprit de la série des Trinita est représenté dans cette affiche non signée, pour ce film réalisé par E.B. Clucher, nom comme cela se faisait couramment américanisé du metteur en scène italien.

Le cadre à base de lignes jaunes sur fond noir avec des motifs géométriques, est typique des représentations de la période du Far West et pose l’ambiance du film. La partie centrale représente la star Terence Hill – qui campe le rôle titre – en pleine cabriole sur son cheval, le pistolet à la main et les yeux fermés, au milieu d’une scène de carnage remplie d’hommes morts dans un saloon sous le regard amusé de filles de joie, accoudées à une balustrade.

Le contraste entre la mine réjouie et satisfaite de Trinita et l’ambiance morbide qu’il a produit atour de lui, introduit le genre parodique de ce Western très spaghetti – mais sans tomate sur les morts 😉 – avec Gregory Walcott, Yanti Somer, Dominic Barto et Harry Carey Jr.

On l’appelle Trinita

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Réalisé par Enzo Barboni (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Belle affichette signée Casaro, pour cet épisode de la série « Trinita » avec dans les rôles principaux Terence Hill, Bud Spencer, Steffen Zacharias, Dan Sturkie, Gisela Hahn, Elena Pedemonte et Farley Granger.

Casaro représente une fois de plus – voir Mon nom est personne – Terence Hill d’une manière originale, allongée sur une civière de fortune tirée par son cheval. Ce système ingénieux largement utilisé dans le film et optimisé pour un repos constant, pose l’ambiance détendue voir nonchalante du film.

Le soleil implacable est bien présent en haut à droite et illumine par des tons orangés chauds, cette unique scène de sieste intense marquée par le bâillement du protagoniste principal sans aucune gêne. Mais là n’est pas la question, le spectateur suivra-t-il les pérégrinations de ce convoi singulier dans l’Ouest sauvage ?

T’as le bonjour de Trinita

Réalisé par Ferdinando Baldi (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette très décontractée, est signée par Clément Hurel.

Trinita nous passe le bonjour sous les traits d’un Terence Hill habillé en cowboy ricain très parodique, avec le drapeau étoilé, son Stetson, sa chemise jaune avec un foulard rouge et un pantalon en jean bleu. Il ne manque plus que le gilet noir pour que la ressemblance soit frappante avec un autre personnage mythique du Far West pourtant né de l’autre côté de l’Atlantique, comme ce Western italien, j’ai nommé Lucky Luke 😉

Hurel décide de représenter ce héros en prenant des largesses sur les proportions du personnage : peut-être est-ce fortuit ou pas, mais les jambes et les bras sont très longs alors que la tête est minuscule. Peut-être est-ce le côté parodique du film qui transparait dans l’interprétation de l’affichiste ?

Quoi qu’il en soit, Rita Pavone, Lucio Dalla, Gino Pernice et Gordon Mitchell (le charismatique tueur à gage du film Le coup du parapluie) donnent la réplique au célèbre Trinita pour le rire et le meilleur 😉

Et maintenant, on l’appelle El Magnifico

Réalisé par Enzo Barboni. Toutes les informations sur ce film sur Imdb

Les deux affiches (la petite et la grande) sont identiques pour ce Western spaghetti de la série des Trinita (1972) avec Terence Hill dans le rôle principal bien sûr 🙂

L’affichette est personnellement importante car elle fait partie de mes deux premières affiches de cinéma de ma collection offerte par des amis proches et éclairés 😉 Voir visionnaires ? 😉

Film avec aussi : Gregory Walcott, Yanti Somer, Dominic Barto, Harry Carey Jr. et John Bartha.