Fantastique des années 1970/1980

Aliens – Le retour

Réalisé par James Cameron (1986). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Pour le retour des Aliens parmi les cauchemars de Ripley, Michel Landi signe une affiche en montage photos et utilise son design d’encadrement fétiche à liseret blanc fin sur fond noir.

Le fond noir de l’espace laisse apparaître au second plan, la matière caractéristique métallique produite par les bestioles, qui annonce bien des malheurs aux humains qui la foulent.

Au premier plan, la maman improvisée va défendre bec et ongles, et surtout avec un fusil d’assaut 😉 , la petite orpheline, qui a jusqu’à maintenant miraculeusement échappée aux prédateurs sanguinaires.

Les proies fragiles des Aliens sont interprétés par :

  • Sigourney Weaver
  • Carrie Henn
  • Michael Biehn
  • Lance Henriksen
  • Bill Paxton

The Thing

Réalisé par John Carpenter (1982). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche non signée de ce film possède la particularité de ne représenter qu’une partie indescriptible du personnage principal : l’extraterrestre.

En effet, un morceau indéfini de « la Chose » se détache dans un ciel nocturne nimbé d’une faible lueur rouge sang. Cette menace plane au dessus d’un groupe d’humains en marche sur un sol enneigé. La taille du monstre est écrasante par rapport aux minuscules silhouettes des terriens, interprétés par Kurt Russell, Wilford Brimley and Keith David. Cette disproportion symbolise la puissance surdimensionnée de l’envahisseur qui induit une vulnérabilité extrême des humains face à ce fléau. Cette composition ne montre rien de l’affrontement inégal qui va survenir, mais suggère que le danger venant de l’espace est tapi dans l’ombre et attend son heure…

Blade Runner

Réalisé par Ridley Scott (1982). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche en offset de ce classique du film de Science-Fiction est signée par Jouineau Bourduge.

La force de ce visuel est d’évoquer avec brio l’univers si particulier du film et de plonger le spectateur dans l’ambiance nocturne de la mégapole inhumaine du scenario.

La ville futuriste est bien évidemment représentée de nuit et sert de fond aux  portraits des trois acteurs principaux qui se détachent au premier plan. Il faut ajouter l’oiseau blanc qui fait partie des stars de la distribution 😉

Cette traque mythique entraine Harrison Ford dans les bas fonds de la cité, à la recherche des Répliquants et partage l’affiche avec Rutger Hauer, Sean Young, Edward James Olmos, Daryl Hannah, Gary Combs et Edward James Olmos.

Alien – Le huitième passager

Réalisé par Ridley Scott (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Dans l’espace, personne ne vous entend crier.

Tel est le slogan repris par l’affiche et l’affichette de ce film culte de Science-Fiction des années 1980’s. Ce visuel repris dans les deux formats, met en avant un œuf d’alien sur le point d’éclore et qui laisse échapper une lueur jaune verdâtre très ragoutante.

L’œuf est en suspension sur un fond noir, comme perdu dans le vide de l’espace. En dessous de lui, un plancher en treillis métallique rouillé, est éclairé faiblement par la lumière irréelle qu’il dégage, avant d’enfanter le chaos : c’est l’heure de la ponte…

Tom Skerritt, Sigourney Weaver, Veronica Cartwright, Harry Dean Stanton, John Hurt et Ian Holm se mordent encore les doigts d’avoir choisi la marine 😉

Les rescapés du futur

Réalisé par Richard T. Heffron (1976). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette très belle affiche signée par Léo Kouper, livre un visuel seventies dans le pur style de la SF des années 50s.

En effet la soucoupe volante, les fusées et la cité futuriste aux formes arrondies et géométriques, installent une ambiance de film de Science-Fiction d’anticipation futuriste.

On notera l’armée de personnages (hommes ou robots ?) qui marchent sur la passerelle depuis le lointain et tirent sur le vaisseau au premier plan avec des pistolets laser.

La scène dans la soucoupe volante, qui oppose un coupe d’humains avec un robot humanoïde, montre la violence de l’affrontement général par la déchirure des habits de l’héroïne et laisse à cette occasion, apercevoir sa poitrine maintenant vulnérable. Satanés robots 😉

Ce Future-World est interprété par Peter Fonda, Yul Brynner, Blythe Danner, Arthur Hill, Stuart Margolin et John Ryan.

Soleil vert

Réalisé par Richard Fleischer (1973). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le visuel de cette affiche signée par John Solie, est repris dans de nombreux pays et adapté au style local.

Dans notre cas, le dessin très impressionnant de la scène de la répression de l’émeute des habitants affamés, prend toute la place disponible et attire notre attention. Ce dessin accentue l’effet de la foule qui devient immense (plus nombreuse que dans le film) comprimée dans de grandes rues bondées par les mâchoires que sont les immeubles massifs.

Tous les éléments apparaissent immenses et en premier lieu les tractopelles qui ressemblent à des monstres gigantesques qui prennent dans leurs griffes, les minuscules pantins humains.

L’impression globale est oppressante et met mal à l’aise le visiteur allant même jusqu’à le bousculer en détournant les codes urbains du béton trop présent, des buildings inhumains et de la foule entassée comme du bétail, pour suggérer le dérapage et finalement l’horreur.

Ce film beaucoup plus politique que fantastique, nous plonge dans un futur, que l’on pourrait qualifié de peu romancé les jours de cafard, et nous émeut parce qu’il touche nos idéaux de société déchus et nous mène jusqu’à l’horreur des excès de l’humanité.

Les témoins impuissants et les victimes des dérapages d’un tel système que l’on appréhende trop bien, sont les excellents comédiens :

  • Charlton Heston
  • Leigh Taylor-Young
  • Chuck Connors
  • Joseph Cotten
  • Brock Peters
  • Paula Kelly
  • Edward G. Robinson
  • Roy Jenson

Une affiche de ressortie se trouve ci-dessous :

Le secret de la planète des singes

Réalisé par Ted Post (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette très belle affichette, signée par Boris Grinsson, nous plonge dans l’univers de la série des films de la planète des singes.

La tête colossale du singe au casque noir, attire en premier notre attention. Le reste de la composition se construit autour de ce personnage central.

La colonne en file indienne, des guerriers simiesques se dirige vers notre gauche à partir du lointain situé au dessous de la mâchoire du grand singe.

Une humaine est prisonnière d’un singe sur notre droite, lui même supervisé par un gradé de la même espèce reconnaissable par le fait qu’il monte à cheval. De l’autre côté du visage principal, un couple d’humains cramponnés sur le dos d’un autre cheval, effectue un saut fantastique, qui donne l’impression qu’ils s’envolent au dessus de tous les autres personnages dans une attitude quasiment mythologique (je pense à Pégase 😉 ).

Les couleurs très vives des vêtements ou du ciel multicolore, contrastent fortement avec la couleur jaune du sable du désert et la couleur foncée de la peau des singes. Cela donne vie et anime ce visuel avec la grande application que portait Grinsson à cet aspect dans l’élaboration de ses affiches.

Retournerez-vous dans ce monde parallèle, guidé par Charlton Heston, James Franciscus, Kim Hunter, Maurice Evans et Linda Harrison, où toutes nos valeurs humaines sont bouleversées et remplacées par une société basée sur la domination de l’espèce supérieure : le singe ?

Orloff et l’homme invisible

Réalisé par Pierre Chevalier (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche est dans le pur style des couleurs vives et des coups de crayons stridents de Constantin Belinsky.

Le personnage principal tient dans ses bras une délicieuse créature blonde dans une tenue d’Ève des plus délicates. Derrière ce premier couple, un couloir vouté nous laisse apercevoir un autre personnage avec une torche dans le fond. Cette partie centrale se découpe à l’intérieur d’une ombre de tourelle de château.

Une main stylisée verte qui descend du plafond, agite des chaines libres sur une grille métallique, qui cadre bien avec l’ambiance de geôle sordide et froide dans les entrailles d’un château moyenâgeux maudit.

Les deux chauves-souris parachèvent cette ambiance bien glauque et ténébreuse qui ne montre son appartenance à son temps, c’est à dire les années 70s, que par la couleur fuchsia qui tapisse le fond de la composition.

Suivrez-vous Howard Vernon, Brigitte Carva et Fernando Sancho, dans ce labyrinthe plein de dangers ? Peut-être le ferez-vous pour sauver la princesse blonde…