John Glen

Tuer n’est pas jouer

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Réalisé par John Glen (1987). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette très belle affiche du célèbre agent secret international 007 n’est pas signée, comme pour ne pas laisser de traces sur le lieu du crime!

Timothy Dalton prend le relai de Roger Moore pour incarner le charismatique espion du MI6. Et il a bien raison … Quoi que …

La composition reprend le fameux obturateur d’appareil photo avec ses lames très reconnaissable ou peut-être la vue du canon d’un pistolet, qui nous sert d’œil aiguisé, juste à temps pour apercevoir James Bond tirer avec son Walter PPK emblématique dans notre direction … Ou pas tout à fait dans notre direction mais pour être exacte, dans celle de la superbe blonde qui nous tourne le dos au premier plan et qui, vêtue d’une robe blanche dont la coupe classe nous ravit et la transparence nous émeut, ne peut qu’attirer l’attention du chasseur en mission.

Attention quand même au flingue qu’elle porte derrière la cuisse, il entretient la délicate dualité qui se propose au personnage mythique de la série : s’éprendre mais veiller à ne pas se faire prendre !

Ce ne sont pas Maryam d’Abo, Jeroen Krabbé, Joe Don Baker, John Rhys-Davies, Art Malik, Andreas Wisniewski, John Rhys-Davies, Desmond Llewelyn, Robert Brown, Geoffrey Keen, Walter Gotell ou John Terry qui vont contredire cette règle de bonne conduite, qui s’applique à tous les protagonistes de ce jeu vital mais aussi mortel.

Dangereusement vôtre

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Réalisé par John Glen (1985). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’originalité de cette affiche non signée, est la place plus grande qui est donnée au personnage de May Day, interprété par la troublante Grâce Jones.

En effet, il est traditionnel dans les visuels d’affiches de la série James Bond, de placer l’agent secret britannique au centre de la composition et de l’entourer des personnages féminins comme attirés par son charme légendaire. Ici le choix a été fait de le positionner, certes en pleine action avec la Bond Girl Tanya Roberts dans la scène finale du pont légèrement au dessus du centre de l’affiche, mais surtout de décentrer son portrait de plein pied sur la gauche et de le représenter dos à dos, à taille quasi égale, avec l’ennemie implacable puis l’alliée de dernière minute May Day. Roger Moore porte son légendaire smoking nœud papillon noir, qui s’accorde avec la tenue sportive et plus que légère de la superbe Grace Jones, mannequin à la beauté marquante des années 80s.

La scène finale du pont, représentée dans l’unique cadre dans le cadre à droite, introduit le personnage diabolique de Max Zorin interprété par le toujours fantastique et convainquant Christopher Walken, dans son zeppelin QG de contrôle de la destruction de la Silicon Valley en Californie. On notera la superbe perspective du visuel, qui à l’aide d’un objectif imaginaire, donne une profondeur de champs infinie par le montant du haubans jusqu’au tapis du pont et synthétise en arrière plan, la ville à gauche et la montagne à droite, se jouant ainsi de toutes les règles élémentaires de la perspective.

Participent à cette aventure explosive Patrick Macnee, Patrick Bauchau, David Yip, Fiona Fullerton, Manning Redwood, Alison Doody, Willoughby Gray, Robert Brown, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell et Walter Gotell.

Octopussy

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Réalisé par John Glen (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

La pieuvre fascine et attire sur cette affiche, le spécialiste des octopodidés au nombre de pattes réduit et à la chevelure longue et brune.

En effet James Bond dans cet épisode s’intéresse aussi bien aux subtiles œufs originaux de Fabergé qu’aux membres de la confrérie de l’Octopussy, représentés en force et en grâce dans ce visuel.

Autour d’un Roger Moore impassible malgré les huit bras de la délicieuse et envoûtante Maud Adams, la scène indienne de chasse à l’homme représentée en bas à gauche, introduit les deux méchants Louis Jourdan et son exécuteur des hautes œuvres Kabir Bedi, bien décidés à ne pas rentrer au palais avec un seul tigre comme trophée. Une autre prise plus britannique serait à leur goût mais comme d’habitude James Bond est bien armé et possède plusieurs cartes à jouer dont l’avion ultra-léger, en plus de son charme légendaire, qui troublera peut-être les combattantes en tenue légère de l’organisation céphalopode au nom anglais plein de dualité de sens.

Ces pérégrinations pas seulement indiennes vont permettre à Kristina Wayborn, Steven Berkoff, Desmond Llewelyn, Robert Brown, Lois Maxwell, Walter Gotell, Douglas Wilmer et Albert Moses de croiser la route d’un 007 so british, digne de la grande époque victorienne.