Christopher Lee

L’homme au pistolet d’or

Réalisé par Guy Hamilton (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie du film l’homme au pistolet d’or met à l’honneur Roger Moore au centre de représentations innombrables de scènes du film.

Le fameux pistolet d’or – tenu normalement par Christopher Lee dont le personnage n’est pas représenté sur l’affichette – occupe le premier plan et met en joue James Bond en chargeant la balle spéciale 007 en or aussi évidemment : la classe 😉

Ensuite tout autour du personnage principal central, on retrouve des karatékas, une blonde et une brune en maillot de bain 🙂 , des explosions, des voitures volantes, un pistolet laser et un homme en redingote noir et chapeau melon qui met en joue lui aussi – c’est une manie ? – le plus célèbre agent secret britannique.

On retrouve à ses côtés ou contre lui – puisque dans cette série de film le monde est binairement soit avec soit contre lui – Britt Ekland – l’inoubliable blonde du film The Wicker Man 🙂 -, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James – le fameux policier Pepper qui fait exception à la règle énoncée plus haut car par bêtise il n’est ni avec ni contre James Bond 😉 -, Richard Loo, Soon-Tek Oh, Bernard Lee, Lois Maxwell et Desmond Llewelyn.

Le vampire et le sang des vierges

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Réalisé par Harald Reinl (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette, qui respire la quiétude d’un lieu chaleureux, rempli de personnages sympathiques dans une ambiance qui mêle recueillement méditatif et sentiments courtois, est signée par l’affichiste bien inspiré Savkoff.

Ce montage photos habile, dépeint les us et coutumes locales d’un modeste donjon tenu par un vampire animé des meilleures attentions vis à vis de son prochain, et en particulier vis à vis de sa prochaine, pourvu qu’elle soit jeune, belle et sexuellement inexpérimentée voir novice… On notera l’extrême délicatesse avec laquelle les dites demoiselles invitées sont installées sur des mobiliers des plus confortables et gracieux, qui font oublier la pauvreté et la froideur de la décoration des murs de la pièce.

Il y a bien par-ci par-là des accessoires affriolants, comme une chaine métallique qui pend gentiment au-dessus d’une table de repas en bois ou bien encore un masque rigolard apporté par un majordome serviable et endimanché, mais la thématique de la soirée reste simple et bon enfant, grâce notamment à l’utilisation de cordes nouées autour de frêles poignets délicats et de lanières en cuir qui entravent avec respect et goût, les mouvements délicieux et aériens de ces hôtes de marque réunis dans cette salle de réjouissance.

L’emploi du rouge sur certaines parties choisies des photos et dans les caractères qui forment le titre, indique bien aux spectateurs, enclins à classer au premier regard cette invitation mondaine et galante dans les soirées huppées proposées par le châtelain, qu’il faut un certain penchant pour les histoires de canines longues et acérées assoiffées de globules rouges et de plasma, pour répondre positivement à cette sollicitation – et avoir plus de 13 ans, il en va de la bienséance 😉

Laissons maintenant les acteurs de cette soirée que l’on souhaite réussie, Christopher Lee (écrit Christofer Lee), Lex Baxter, Karin Dor et Carl Lange, œuvrer avec les meilleures manières à l’excellence des réceptions de l’ambassadeur des bonnes manières.

Le crâne maléfique

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Réalisé par Freddie Francis (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche de ce film, intitulé dans un premier temps Les forfaits du marquis de Sade, puis renommé Le crâne maléfique, est signée par le maître Roger Soubie.

La mise en scène du visuel est simple et terriblement efficace. Tout d’abord, le portrait de la star, Peter Cushing, est superbement exécuté et on lit dans son regard toute la gravité de l’histoire et la peur qu’elle va très certainement nous procurer. La main qui tient un pistolet sur la gauche dirigé vers sa tête n’est pas là pour diminuer la tension palpable ni pour dédramatiser la scène. Enfin l’apparition du crâne, magnifiquement dessiné en arrière plan, apporte la touche finale à l’ambiance horrifique de l’affiche et par voie de conséquence, du film.

L’équilibre chromatique de l’affiche est porté par l’omniprésence de la couleur bleue qui tapisse aussi bien le fond irréel inquiétant, que la surface métallique du pistolet ainsi que les yeux de Peter Cushing. On retrouve un bleu plus clair pour l’écriture des acteurs principaux comme Patrick Wymark et le partenaire inoubliable de M. Cushing dans les meilleurs films de la Hammer, qui n’est autre que Christopher Lee. On peut citer également Jill Bennett, Michael Gough, Nigel Green, Patrick Magee et Peter Woodthorpe qui complètent le casting du film, dont l’affiche porte par ce bandeau collé sur l’ancien titre, les stigmates d’un renommage après la première impression, de cette production anglaise Amicus.

L’affichette ci-dessous pour le même film, est un montage photos non signée, dans laquelle on retrouve le visage horrifié de Peter Cushing, le fameux crâne toujours aussi flegmatique et le bandeau qui masque l’ancien titre.

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Le chien des Baskerville

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Réalisé par Terence Fisher (1959). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Il fallait une affiche aussi terrifiante que fascinante pour ce classique Chien des Baskerville de la Hammer : le visuel belge l’a fait !

  Le choix très judicieux de l’affichiste, qui n’a hélas pas signé son œuvre comme souvent pour les affiches belges, est de construire sa composition autour d’un effet miroir entre deux personnages primordiaux du film que sont le chien de l’enfer et la jeune paysanne. Cette figure de style permet de montrer le monstre, clef de l’intrigue comme souvent dans les visuels des autres pays comme l’affichette française, mais aussi de lui confronter en miroir inversé, le personnage énigmatique de la jeune fille par qui le scandale arrive. Cette opposition tout en contrastes de beauté, terreur et violence, pétrification, interroge le spectateur sur la dualité de la belle et la bête qui s’exprime dans ce dessin et dans l’intrigue du film.

Les éléments représentés suivent une colonne centrale constituée :

  • d’un pilastre fait des deux portraits en parfait alignement inversé, en particulier sur les yeux de la bête dont sortent des rayons lumineux menaçants et la gueule du chien de la malédiction, qui dégouline de rage vers le visage apeuré de la jeune femme, dont la bouche est figée par la terreur sans pouvoir crier et dont les yeux sont pétrifiés d’effroi
  • d’un chapiteau supérieur qui tel un bas relief, fige les ruines de l’abbaye, l’ombre humaine inquiétante en cape noire qui se détache sur le sommet de la colline et la paysanne qui court à travers la lande
  • d’une base sombre de marécages d’où s’élève Sherlock Holmes en train de frapper un deuxième homme qui se débat à ses jambes

De chaque côté de cette partie centrale, se trouve l’eau stagnante des bourbiers de la lande, peints d’une couleur verte aquarelle qui caractérise à merveille l’ambiance froide et humide de ce milieu inhospitalier et morbide. Cette couleur verte est alors tout naturellement utilisée exclusivement dans l’intégralité de l’affiche, ne laissant que le noir et le blanc pour dessiner les traits et définir les surfaces.

La typographie du titre utilise aussi la même couleur dominante en appuyant les deux mots clefs par un effet gras de lettrage. Le bandeau en flamand du bas est écrit en noir comme les acteurs du casting Peter Cushing, Andre Morell, Christopher Lee et Maria Landi, auquel on peut ajouter : David Oxley et Miles Malleson.

Le cauchemar de Dracula

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Réalisé par Terence Fisher (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche belge d’origine du Cauchemar de Dracula est une excellente illustration (non signée) du film mythique de la Hammer.

En effet, la première richesse de cette affiche réside dans l’éclat vif de ses couleurs. La palette des coloris utilisés, apporte une ambiance dynamique et extravagante qui sous-tend les excès et les horreurs que vont infliger ou subir les personnages impliqués dans cette extraordinaire histoire. Pour illustrer une des symboliques fortes représentée dans cette affiche, il suffit de s’attarder sur l’utilisation du rouge :

  • dans le titre sous forme de police de caractères qui perle en gouttelettes de sang
  • sur les pommettes de Jonathan, interprété par John Van Eyssen, comme pour opposer ce signe de vigueur et de bonne santé du personnage avec l’univers morbide qui l’entoure
  • sur les lèvres de la femme vampire, jouée par Valerie Gaunt, étendue dans le cercueil au premier plan et représentée dans la scène de mise à mort éternelle
  • certains reflets à l’intérieur du cercueil sont rouges et symbolisent l’omniprésence du fluide vital jusque dans la demeure de la mort
  • enfin sur les lèvres de Dracula représenté sous sa forme bestiale indéfinie, qui n’apparait d’ailleurs pas un seul instant dans le film sous cette apparence

Outre les canines et la cape du prince des ténèbres, les autres symboles forts qui suscitent l’association immédiate dans l’esprit du spectateur de ce film avec le mythique personnage Dracula, sont représentés dans différents plans comme le marteau et le pieu dans la première scène, les chauves-souris dans le ciel et le terrifiant château du comte en plein milieu de la composition, rappelant la place centrale de l’antre du mal dans le récit.

Cette représentation de Dracula ne permet pas de reconnaitre le grand acteur Christopher Lee mais cite l’immense Peter Cushing, qui s’ajoute à la distribution composée notamment de Michael Gough et Melissa Stribling, de ce film classique du cinéma fantastique.

Le cauchemar de Dracula

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Réalisé par Terence Fisher (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche mexicaine du cauchemar de Dracula, non signée, est intitulée tout simplement en espagnol, Dracula.

Le format panoramique de cette affiche permet d’incorporer une photo d’exploitation en noir et blanc du film dans la partie gauche, encadrée et numérotée 6820. Il y a fort à parier que cette affiche doit avoir autant de visuels que de photos d’exploitation du tournage disponibles pour la promotion du film. La photo serait ainsi le seul élément variable de la composition pour les différentes versions.

Le reste de l’espace de l’affiche est occupé par des dessins et les crédits manuscrits du film. Dans la partie supérieure, le titre écrit en police dégoulinante rouge sang, occupe la majorité de la ligne et attire l’attention du spectateur. La pénombre présente à gauche permet de placer une phrase d’accroche en blanc sur fond noir. La zone blanche qui constitue le fond du titre, permet aussi de faire se détacher graphiquement une autre accroche textuelle en haut à droite ainsi que les chauves-souris traditionnelles de l’univers, qui volent de façon impérieuse et inquiétante dans le ciel, en direction du spectateur.

Le prince des ténèbres est bien évidemment à droite, représenté symboliquement avec des yeux en amande bien trop grands par rapport aux petites pupilles pour être innocents et des canines bien trop longues pour être inoffensives. Derrière lui se dresse sous la pâle lueur lunaire, son terrifiant château, repère du mal absolu, dont on aperçoit les imposantes tours de défense.

Enfin la jeune femme bientôt victime si rien est fait rapidement 😉 , est étendue sur le sol en bas à droite, dessinée en noir et blanc à partir de la même source qui est représentée en couleur dans l’affichette française. A sa droite, est citée la distribution du film dont Peter Cushing, Christopher Lee, Michael Gough et Melissa Stribling, ainsi que le scénariste Jimmy Sangster et la référence au roman éponyme de l’écrivain Bram Stoker.

Frankenstein s’est échappé!

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Réalisé par Terence Fisher (1957). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Pour bien commencer en beauté l’année 2014, il fallait le beau visage de la créature de Frankenstein, pour exprimer toute la  tendresse et d’allégresse de cette nouvelle aire.

L’affiche mexicaine du film Frankenstein s’est échappé, met en avant le titre en espagnol La maldicion de Frankenstein. Celui-ci est d’ailleurs plus proche du titre original The curse of Frankenstein que le titre français et met l’accent sur la malédiction qui empêche Frankenstein de réaliser ses projets ambitieux mais non partagés par ses pairs.

Cette affiche mexicaine au format 40cm de largeur sur 30cm de hauteur, est composée d’un dessin de la créature de Frankenstein sur la gauche et de plusieurs photos, dont une centrale en noir et blanc incorporée dans un cadre entouré de blanc. Deux autres photos sont plaquées au premier plan à droite et en haut, et sont colorées par surimpression grâce à un procédé peu utilisé dans les affiches hexagonales. L’effet produit est un subtile mélange de contraste fort entre le noir et blanc et les couleurs violentes et vives de la composition, ainsi qu’un réalisme apporté par la précision photographique mêlée à l’horreur fantastique ainsi révélée par le dessin.

On note ainsi l’excellente illustration de l’intensité dramatique du film dans cette représentation, qui se dote par sa richesse picturale d’une multitude de symboles et de messages à présenter au public, dans le même but immuable de le pousser à entrer dans le cinéma.

Un œil observateur rapprochera les dessins de la créature de Frankenstein et de la jeune femme apeurée au sol, ne pouvant regarder l’horreur devant elle, qui sont représentés ici comme dans la grande affiche française et qui se dont très certainement basés sur les mêmes sources photographiques.

Le duo mythique de la Hammer, Peter Cushing et Christopher Lee sert cet opus de la série Frankenstein et donnent la réplique à Hazel Court, Robert Urquhart et Valerie Gaunt.

La crypte du vampire

Réalisé par Camillo Mastrocinque (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche dévoile au spectateur, une fois entré dans la crypte, assez d’éléments pour lui donner envie de plonger dans cette histoire malgré le lieu inhospitalier 😉

Ce visuel, non signé, est composé de symboles qui installent une ambiance froide et angoissante propice au genre du film :

  • une herse en fond par laquelle entrent dans la pièce, des chauves-souris éclairées par une lumière jaune et verte irréelle
  •  à droite, l’imposant visage évanescent de Christopher Lee regarde avidement et de façon inquiétante, le personnage féminin du premier plan
  • l’oeil du spectateur est irrésistiblement attiré par la femme lascivement étendue sur une dalle de pierre tombale, entourée de deux chandeliers allumés

La mise en scène de la position de la jeune femme, couchée les pieds au fond et la tête vers nous, suggère qu’elle est offerte en offrande dans une cérémonie à venir et qu’elle nous regarde avec une expression envoûtée.

Sa tenue légère et provocante rouge, contraste avec le reste des couleurs froides qui l’entourent. Elle est la touche ardente et attirante dans cet univers glacé et sombre.

Même le squelette au fond à gauche, d’ordinaire très posé et calme, scrute avec envie cette créature sexy qui aiguise son appétit 😉

La composition de cette affiche ressemble beaucoup à celle du film l’orgie des vampires :

  • les chauves-souris dans le fond
  • le vampire à droite qui dévore du regard la jeune femme
  • la position inversée de sa victime offerte et sexy
  •  la pierre tombale cassée sur le même côté

Ces deux affiches côte à côte présentent une troublante ressemblance 🙂

Ce film sous-terrain compte parmi ses acteurs : Adriana Ambesi, Ursula Davis, José Campos, Vera Valmont et Nela Conju.

La crypte du vampire

Réalisé par Camillo Mastrocinque (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette nouvelle affichette sur le thème des vampires, est signée par le dessinateur Piovano.

On peut noter la composition qui, bien que chargée, donne la part belle à une ambiance de château médiévale, de herse, de donjon et de ses habitants réguliers avec bail « éternel », bien commode en temps de crise 😉 Il faut ajouter une nuit bien sombre, des éclairs et une silhouette de pendu en ombre chinoise sur le mur en pierre pour obtenir une invitation colorée pour ce film d’horreur au style latin pur jus.

Il ne manquait plus que le châtelain avec une hallebarde campé derrière la demoiselle apeurée du premier plan. Mais que regarde Christopher Lee avec ce regard effrayé et cette posture de combattant prêt à se battre pour sauver sa vie ?

Pour le savoir, il faut passer à la caisse et payer son ticket pour oser accompagner Adriana Ambesi, Ursula Davis, José Campos, Vera Valmont et Nela Conju dans leurs aventures.

Les cicatrices de Dracula

Réalisé par Roy Ward Baker (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette non signée est tout aussi originale par sa composition que par ses couleurs et le style de son dessin.

En effet, quand on regarde attentivement sa composition, on remarque l’agencement très précis de tous ses éléments qui concourent à occuper une place maximale, sans aller jusqu’à la surcharge.

Le visage de Dracula au premier plan à droite, est étonnamment peint avec un jaune vif. Les contours de ce dessin sont en noir et permettent aux vaisseaux sanguins des yeux et aux gouttes de sang autour de la bouche du prince des ténèbres, de ressortir crûment par  contraste de couleurs.

Un poignard occupe la diagonale libre à gauche et se place en avant-plan par rapport aux trois autres personnages. Les deux premiers sont un couple dont l’intimité de leur lit est menacée par cette place centrale trop exposée et … par l’appétence manifestement assouvie de la demoiselle pour les morsures profondes dans le cou à l’aide de ses canines très professionnelles 😉

En arrière plan enfin, une jeune femme est en train de subir les assauts gloutons de chauves-souris, mâles évidemment 😉 , qui partagent les goûts de la délicieuse créature à l’appétit féroce du second plan. Les petites quenottes de ces chiroptères se repaissent des protubérances mammaires bien rebondies de la dite personne du fond, aussi affreusement effrayée que délicatement dévêtue.

Il est à noter l’hétérogénéité des polices des caractères utilisées qui se limitent pourtant à trois informations uniquement :

  • le titre du film en rouge sang, cerclé de jaune
  • la mention pédagogique « il revient » écrite en blanc pour bien préciser que Dracula est de retour et que ça va faire mal aux globules 😉
  • le nom mythique de l’acteur emblématique du rôle, Christopher Lee, peint en blanc sur une planche en bois 🙂 qui n’a hélas pas pu sauver cet épisode, reconnu plus faible, dans la série des Dracula de la Hammer

On pourra quand même citer les autres acteurs et actrices qui ont servi cet opus du Prince de la Nuit : Dennis Waterman, Jenny Hanley, Michael Gwynn, Christopher Matthews et Michael Ripper.

Dracula, prince des ténèbres

Réalisé par Terence Fisher (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette non signée de ce classique de la série Dracula Hammer reprend la scène d’exécution de la vampire par les moines du grand format d’affiche.

En arrière plan, le duo des héros se détache sur un ciel chaotique multicolore quasi psychédélique autour d’un arbre torturé.

Au premier plan, Dracula en cape noire, tend la main de façon menaçante vers le spectateur. Son visage est déformé par la mimique aux canines saillantes et aux yeux incisifs.

Le titre en rose pourpre vif, est mis en valeur par le fond obscur de la cape, qui voit ces contours accentués par la lumière jaune du ciel à droite et la même couleur rose que le titre à gauche.

Le casting comptant Christopher Lee, Barbara Shelley et Andrew Keir est listé avec une police blanche plus sobre, toujours avec comme fond la cape noire.

La déesse du feu

Réalisé par Robert Day (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Allard signe cette superbe affiche en soignant tout particulièrement les couleurs et la composition.

En effet, le premier plan est occupé sur la droite, par le buste de la sublime Ursulla Andress vêtue d’une coiffe de plumes jaunes et d’une robe marron-rouge au décolleté généreux.

Au second plan, une scène de bataille aux sabres voit s’affronter des fantassins et des cavaliers à dos de chameaux. Ces deux premiers plans sont nimbés d’un rouge vif qui symbolise aussi bien la passion autour du personnage féminin que la couleur du sang  répandu lors du combat à l’arme blanche.

Une pyramide surplombée d’un visage colossal inquiétant en fond, domine le second plan avec l’expression des visages des statues de l’île de Pâques.

La typographie très réussie du titre renforce par des flammes, l’ambiance incandescente de l’affiche. Autour de la déesse, Peter Cushing, Christopher Lee, Bernard Cribbins, John Richardson, André Morell et Rosenda Monteros dansent l’incantation de la divinité aux yeux bleus 😉