Peter Cushing

La guerre des étoiles BO

Réalisé par George Lucas (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche américaine, signée par l’illustrateur John Berkey, fut distribuée avec le vinyle de la bande originale du film.

Après plus de 35 ans d’existence, ce visuel de bataille spatiale impressionne toujours par le grand nombre de vaisseaux de chasse (dont deux Faucons Millenium ! ce qui nourrit beaucoup de discussions de puristes depuis 😉 ) qui tirent tous azimuts. Le combat est intense et la taille de ces vaisseaux est dérisoire par rapport à la dimension planétaire de l’arme absolue impériale : l’Étoile de la mort.

L’imaginaire développé dans ce grand classique du film de science-fiction, pionnier du genre Space Opera, modifiera en profondeur la vision d’une grande partie des terriens sur l’Univers qui les entoure.

Les thèmes cultissimes de ce film, composés par l’immense John Williams, sont devenus des hits interplanétaires et font partie de la culture galactiques depuis lors. Dans cette symphonie, n’oublions pas les instruments principaux qui ont bercés l’enfance de tant de terriens, que sont les voix des acteurs Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, Peter Cushing, Alec Guiness, Anthony Daniels, David Prowse ( même si son instrument est en sourdine 😉 ), James Earl Jones (le vrai basson de Dark Vador 😉 ) et Eddie Byrne.

La guerre des étoiles

Réalisé par George Lucas (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette du premier volet de la trilogie reprend le visuel de la grande affiche, qui lui même est tiré d’un des modèles de one sheet américaines très connu.

Le titre en bleu reprend la même forme que le générique déroulant d’introduction du film et marque ainsi l’appartenance à la saga.

Luke Skywalker, Leia et les droïdes R2D2 et Z6PO, sont au centre de la composition et rayonnent d’une lumière blanche pure. Derrière eux, le maléfique Dark Vador tout en noir et son masque impressionnant représente l’adversaire fléau qui menace de s’abattre sur l’univers.

En arrière plan à gauche et en haut, la scène de l’attaque de l’Etoile Noire par les valeureux pilotes rebelles de X-Wings, est représentée au moment où l’escadrille se déploie en position d’attaque. On entend encore le vrombissement des réacteurs de ces chasseurs dans le vide intersidéral 😉

La rébellion se construit des héros interprétés par Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, Peter Cushing, Alec Guiness, Anthony Daniels, David Prowse, James Earl Jones (la voix de Dark Vador) et Eddie Byrne, pour combattre l’Empire jusqu’à la libération finale.

Que la force soit avec nous

La saga de la guerre des étoiles

La saga Star Wars : 1ère trilogie de 1977 à 1983. Toutes les informations sur ces films sur imdb

Il y a bien longtemps dans une galaxie lointaine, très lointaine…

Car toute trilogie mythique Space Opéra débute par les repères spatiaux temporels primordiaux. Une traduction contemporaine pourrait situer l’action il y a très longtemps dans un lieu très très éloigné 😉 Tout rapport avec la planète Terre ainsi qu’avec ses lois et coutumes seront inévitablement fortuits.

 Bref, une fois le décor planté, il n’y a plus qu’à plonger en pleine immersion dans cette mythologie épique universelle (c’est à dire de l’univers au premier sens du terme) qui narre l’incessante lutte entre deux camps dominants et idéologiquement opposés : la République et l’Empire.

Cette affichette pantalon, devait certainement annoncer les trois horaires de diffusion des trois épisodes de la trilogie par les visuels caractéristiques de chacun des volets. Une compilation extraordinaire de contenus qui se paie le luxe de changer la composition du titre dans le premier volume 😉

Une excellente histoire doit bénéficier de non moins brillants acteurs, qui incarnent ses héros galactiques profondément et durablement ancrés dans notre imaginaire collectif d’honorables terriens :

  • Mark Hamill
  • Harrison Ford
  • Carrie Fisher
  • Peter Cushing
  • Alec Guiness
  • Anthony Daniels
  • David Prowse
  • James Earl Jones pour sa voix de Dark Vador
  • Eddie Byrne

La déesse du feu

Réalisé par Robert Day (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Allard signe cette superbe affiche en soignant tout particulièrement les couleurs et la composition.

En effet, le premier plan est occupé sur la droite, par le buste de la sublime Ursulla Andress vêtue d’une coiffe de plumes jaunes et d’une robe marron-rouge au décolleté généreux.

Au second plan, une scène de bataille aux sabres voit s’affronter des fantassins et des cavaliers à dos de chameaux. Ces deux premiers plans sont nimbés d’un rouge vif qui symbolise aussi bien la passion autour du personnage féminin que la couleur du sang  répandu lors du combat à l’arme blanche.

Une pyramide surplombée d’un visage colossal inquiétant en fond, domine le second plan avec l’expression des visages des statues de l’île de Pâques.

La typographie très réussie du titre renforce par des flammes, l’ambiance incandescente de l’affiche. Autour de la déesse, Peter Cushing, Christopher Lee, Bernard Cribbins, John Richardson, André Morell et Rosenda Monteros dansent l’incantation de la divinité aux yeux bleus 😉

Frankenstein créa la femme

Réalisé par Terence Fisher (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette de ressortie est un montage photo non signé. La composition est assez originale et double l’image du baron Frankenstein et de sa créature, plutôt réussie 😉 Ce duo, ainsi que le filtre de couleur vert, donne à cette photo en noir et blanc, une ambiance troublante et inquiétante sur fond de dédoublement de personnalité.

Peter Cushing reprend le rôle titre, entouré de Susan Denberg, Thorley Walters, John Elder et Anthony Nelson Keys.

L’empreinte de Frankenstein

Réalisé par Freddie Francis (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette superbe affichette, signée par Boris Grinsson, bénéficie d’une composition riche qui inspire au premier cou d’oeil, l’ambiance de cet épisode de la série des Frankenstein.

Tout d’abord on retrouve la créature du Professeur, reconnaissable avec son visage suturé et ses traits statiques, qui porte dans ses bras une jeune prisonnière terrifiée.

Le décor de la scène est le laboratoire du baron Frankenstein où le matériel de chimie et le récepteur électrique à foudre au plafond, renvoient vers la symbolique du savant fou qui ne maîtrise pas la nature et engendre un monstre. La teinte dominante est framboise, couleur qui est très prisée par l’affichiste mais qui a vraisemblablement une signification précise.

Au premier plan à droite, le portrait du scientifique illuminé, Frankenstein, fixe de son regard couleur framboise, un repère à la gauche du spectateur. Ses traits sont tirés et son air grave semble tenir en respect l’attention du spectateur.

Le titre du film est écrit avec un vert que je qualifierai de vert SF, ou vert Science-Fiction, car il est dans la pure tradition des affiches de films de ce genre des années 50s. Cette couleur verte évoque symboliquement le monde végétal, et qui par sa tonalité pastel, ne renvoie pas au vert vif et profond de la nature luxuriante au printemps mais à pâleur de l’humidité froide et morbide de l’hiver.

D’ailleurs, le titre, le baron, sa créature et la jeune femme sont représentés avec cette couleur verte qui indique leur appartenance au monde du vivant « trouble » en opposition avec la chaleur du laboratoire et de ses instruments qui ont la capacité inouïe mais impie d’oser produire la Vie.

Le très charismatique, et habitué au rôle du baron, Peter Cushing poursuit toujours ses expériences contre-nature, entouré de Peter Woodthorpe, Duncan Lamont, Katy Wild et de Kiwi Kingston dans le rôle de la Créature.

La revanche de Frankenstein

Réalisé par Terence Fisher (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette, non signée, est composée d’un dessin et d’une photo. Le dessin reprend le personnage féminin et la représentation du monstre de Frankenstein de la grande affiche française.

La photo en noir et blanc, illustre la rencontre effrayante entre ces deux mêmes personnages lors d’une scène du film.

Un an après le premier opus de la série Hammer consacrée au personnage du baron Frankenstein, La revanche de Frankenstein garde Peter Cushing dans le rôle titre, mais sa créature n’est plus interprétée par Christopher Lee, mais par Michael Gwynn.

La distribution compte aussi Eunice Gayson, John Welsh, Lionel Jeffries et Michael Ripper.

Le chien des Baskerville

Réalisé par Terence Fisher (1959). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le classique roman de Sir Arthur Conan Doyle fut adapté de nombreuses fois, mais une des versions les plus marquantes, fut celle produite par la Hammer qui réunit le duo de stars de la firme anglaise : Christopher Lee est Sir Henry et Peter Cushing campe avec brio le rôle de Sherlock Holmes.

L’affichette devait être à la hauteur du succès du film et c’est Roger Soubie qui signe ce superbe dessin pour son unique titre des productions Hammer.

Dans le décor de la Lande, une silhouette noire se tient près de l’ancienne abbaye en ruine. Le chien de l’enfer surplombe la scène et montre les crocs de la vengeance. Son pelage est nimbé de rouge sang, symbolisant sa violence, et ses yeux lumineux envoient des rayons jaunes marquants le caractère implacable de son châtiment.

La jeune paysanne s’enfuie de cette scène de ténèbres en direction des deux stars en premier plan à droite. Sur le visage de Sir Henry on lit la peur et la stupéfaction en opposition à celui du plus célèbre détective anglais, qui est serein et déterminé à résoudre cette énigme très mystérieuse.

Au générique on retrouve d’autres acteurs récurrents de la Hammer : André Morell, Marla Landi, David Oxley et Miles Malleson.

Dracula 72

Réalisé par Alan Gibson (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le dernier Dracula de la Hammer avec le duo mythique de la célèbre firme anglaise, Christopher Lee et Peter Cushing, se met à l’heure des seventies et donne des visuels d’affiches très ancrés dans cette époque, comme pour ce visuel italien. Dessinée par Casaro, l’affiche se compose d’une photo de groupe de rock hippie et d’un dessin très coloré avec le visage assoiffé de sang du célèbre prince des ténèbres.

L’ambiance de la composition et les couleurs vives traduisent les thèmes traditionnels du film de vampire. Du sang bien sûr, l’érotisme des corps féminins dénudés et des canines affûtées du vampire prêt à déchaîner toute sa violence sur une honnête victime passant par là.

Les autres acteurs et surtout actrices du film : Caroline Munro, Stephanie Beacham, Michael Kitchen et Christopher Neame ont intérêt à rester sur leurs gardes !

Dracula est de retour … en 1972 😉

Le cauchemar de Dracula

Réalisé par Terence Fisher (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

La 600ème affiche mérite une oeuvre d’art exceptionnelle et c’est publication faite, avec celle qui est appelée très respectueusement : Le Cauchemar.

La renommée de ce visuel dépasse les frontières de la France et ce titre est bien plus envié, rêvé et fantasmé que collectionné réellement tant il est difficile à se le procurer. Cette représentation du prince des ténèbres est si emblématique d’une vision collective,  qu’elle a servi de couverture à de nombreux livres dont l’excellent livre Dans les griffes de la Hammer ou bien à l’affiche de la  rétrospective des films de la firme anglaise au musée d’Orsay en 2011.

A partir de cette aura dégagée par cette icône des collectionneurs d’affiches de cinéma fantastique à travers le monde, comment puis-je construire cette article ?

La réponse la plus évidente et aussi la plus simple, est de vous inviter à vous laisser séduire naturellement par son charme enivrant.

Bien sûr je pourrais décrire avec quelle génie Guy Gérard Noël signe son plus beau dessin et réalise une composition parfaite en tous points.

Je ne manquerai pas non plus d’étudier le choix et l’harmonie des couleurs mises au service des émotions suscitées par cette porte ouverte sur l’univers irrésistible du célèbre Comte.

Il y aurait aussi tant à dire sur les prouesses visuelles ainsi que sur les symboles du cinéma fantastique tous réunis en une seule œuvre jusqu’à l’évocation quasi mystique des forces fondatrices du genre.

Mais la plus grande révérence que je puis exécuter face à l’immense beauté de ce chef d’œuvre, est tout simplement d’effacer les mots et de laisser votre regard croiser celui de Dracula en personne, avant d’oser franchir le seuil de votre imaginaire, à jamais marqué par cette scène d’anthologie.

En bas de ce monument, Christopher Lee, Peter Cushing, Michael Gough, Melissa Stribling et Miles Malleson gravent dans le marbre leur nom au générique de nos rêves et cauchemars fantastiques les plus ardents et effrayants.

Les maîtresses de Dracula

Réalisé par Terence Fisher (1960). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche des Maîtresses de Dracula est signée, comme l’affichette, par Koutachy mais le dessin est très différent.

Les maîtresses sont représentées autour du vampire en cape noir, au centre de la scène. Les chauves-souris sont aussi présentes dans le ciel psychédélique, dont les volutes ressemblent au tracé du chemin vers le château.

La grande originalité de cette affiche réside dans le style unique de son dessin et dans la palette étendue des couleurs. Les visages et le titre dans une police originale, installent une ambiance mystérieuse qui invite le spectateur à passer le seuil de l’histoire entre les deux piliers noirs qui encadre la composition globale.

Terence Fisher met en scène et dirige un casting 4 étoiles composé de :

  • Peter Cushing
  • David Peel
  • Yvonne Monlaur
  • Maritita Hunt
  • Miles Malleson
  • Michael Ripper
  • Freda Jackson

Les maîtresses de Dracula

Réalisé par Terence Fisher (1960). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette signée par Koutachy, se pare des symboles du film de vampire :

  • les chauves-souris qui tournoient dans le ciel de façon menaçante
  • la victime féminine l’air apeurée qui regarde fixement avec effroi son bourreau
  • des mains disproportionnées aux ongles crochus qui tiennent en tenaille la blanche ingénue
  • les visages des trois créatures de la nuit aux canines longues et aiguisées

Ainsi la composition de tous ces éléments donne le sujet du film et la couleur dominante verte apporte l’ambiance froide et angoissante propice à ce film de genre. On peut d’ailleurs remarquer l’utilisation d’un vert très proche de celui de l’affichette du Baiser du vampire.

Ce film conte bien l’histoire des maîtresses d’un comte vampire mais contrairement à ce qu’annonce le titre, il ne s’agit pas du personnage à proprement parler de Dracula mais du Baron Meinster joué par David Peel. Van Helsing est joué une fois de plus par le mythique Peter Cushing.

Yvonne Monlaur, Maritita Hunt, Miles Malleson, Michael Ripper et Freda Jackson donnent vie aux personnages secondaires de ce film d’horreur bien ficelé.