Affichette 60*80cm

Affichette française (60*80cm)

Plus dure sera la chute

J1447

Réalisé par Mark Robson (1956). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette signée par Constantin Belinsky – CB noté à droite au dessus du bandeau du titre – nous plonge dans une ruelle mal éclairée où se trament de sombres desseins à base d’armes à feu et de barres métalliques.

L’ambiance crapuleuse est posée par la présence peu engageante pour le personnage central, de 4 complets surmontés de chapeaux américains typiques des années 50’s qui se rapprochent dangereusement du centre de la rue éclairée par un lampadaire. La lutte sera acharnée et ne se jouera pas simplement à distance mais aussi au corps à corps. La lutte va être musclée et la castagne se prépare avec comme participants Humphrey Bogart, Rod Steiger, Jan Sterling, Mike Lane, Max Baer, Jersey Joe Walcott, Edward Andrews, Harold J. Stone, Carlos Montalbán et Nehemiah Persoff.

La cinquième victime

1738

Réalisé par Fritz Lang (1956). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette originale de ce classique du polar, est constituée d’un montage photos non signé.

On retrouve dans ce visuel les informations certes essentielles épurées mais traditionnelles que sont le titre du film écrit à la peinture blanche sur fond rouge qui mentionne en prolongement le réalisateur, le format Superscope, le logo de la production RKO, et enfin les principaux acteurs dont Dana Andrews, Rhonda Fleming, George Sanders, Howard Duff, Thomas Mitchell, Vincent Price, Sally Forest, John Drew Barrymore – ici crédité par John Barrymore, Jr – , James Craig, Ida Lupino, Robert Warwick et Mae Marsh.

Les sorciers de l’île aux singes

1883

Réalisé par Duccio Tessari (1976). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quel plus beau bijou qu’Ursula Andress pour cette affichette écrin réalisée par Michel Landi ?

La belle est en effet vêtue d’une combinaison blanche très légère qui met en valeur tous ses atouts qu’elle défend chèrement avec un fusil dans la main gauche.

En effet derrière elle, défilent un bon nombre de guerriers tribaux africains, armes à la main, en direction d’un homme attaché en hauteur à des rondins de bois. Toutes les conjectures sont lancées et la situation semble être quelque peu tendue depuis peu au regard des habits rituels des autochtones.

Pour l’œil averti, la patte de Michel Landi se reconnait très aisément et outre le style du dessin et les couleurs caractéristiques utilisées, c’est en particulier le cadre blanc fin sur fond noir profond qui est typique de l’artiste. Le soleil est lui aussi représenté d’une manière proche dans d’autres visuels du même affichiste comme dans l’île du docteur moreau ou bien dans Canicule.

Comme bien précisé en dessous du nom de Jack Palance, il ne faut pas oublier Biba la guenon qui a sa pleine place parmi le casting qu’elle partage avec Giuliano Gemma, Enzo Bottesini, Giuseppe Maffioli et Pietro Martellanza.

Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil

1658

Réalisé par Jean Yanne (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ce film de et avec Jean Yanne est signée par Tonin dans un style emprunté à la bande-dessinée satirique.

On retrouve dans ce dessin, tout à fait l’esprit du film foutraque et truculent plein d’idées décapantes voir irrévérencieuses qui fusent à chaque instant sur fond de musiques seventies et de paroles provocantes tout azimuts.

Les nombreuses scènes représentées dans ce visuel, militaires, de découpage humain, de répression policière ou de mitraillage mettent dans l’ambiance décalée de ce film contestataire et brillant, qui traite entre autres de la société de consommation et des croyances religieuses traditionalistes de l’époque.

Film à découvrir autant pour le sujet que pour passer un excellent moment avec une avalanche d’acteurs irrésistibles dont :

  • Bernard Blier
  • Michel Serrault
  • Marina Vlady
  • Jacques François
  • Jacqueline Danno
  • Ginette Garcin
  • Paul Préboist
  • Daniel Prévost
  • Chantal Nobel
  • Jean-Roger Caussimon
  • Maurice Risch
  • Jean Obé

Le reptile

Réalisé par Joseph L. Mankiewicz (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette superbe affichette signée par Jean Mascii ne montre pas l’animal rempant à sang froid suggéré par le titre, mais plutôt les deux stars de ce  film : Kirk Douglas et Henry Fonda.

La composition assez originale, organise l’espace en deux parties séparées par une grande bande rouge verticale qui liste la distribution du film dont Hume Cronyn, Warren Oates, Burgess Meredith, John Randolph, Lee Grant, Arthur O’Connell, Martin Gabel, Michael Blodgett, Alan Hale Jr, Victor French, Claudia McNeil et Bert Freed.

Dans la partie droite Kirk Douglas torse nu, regarde en souriant vers le lointain derrière le spectateur. Au dessous de lui une scène de bagarre oppose plusieurs personnages habillés en tenue sommaire à rayure, caractéristique des prisons, à un gardien pour la prise d’un fusil.

La chevauchée sauvage

1676

Réalisé par Richard Brooks (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette non signée du film La chevauchée sauvage est dessinée au galop, dans une course effrénée dont les concurrents utilisent pas moins de trois moyens de transport différents, pour être le premier à franchir la ligne d’arrivée.

Le ton de la course est donné dans cette composition qui place en première position les cavaliers, puis à notre droite une machine de type side-car et enfin une immense locomotive en arrière plan qui surgit du désert avec toute sa puissance physique et son apparence fantomatique inquiétante. Thématique que l’on peut retrouver dans la représentation de Michel Landi pour le film Duel à rapprocher ici dans la personnification menaçante de la machine.

La représentation va même jusqu’à masquer le soleil implacable du désert derrière l’épaisse fumée noire de la cheminée du monstre, ne laissant à l’astre céleste, seulement de minces rayons transpercés les volutes épaisses recrachées par la bête inhumaine.

Quel camp représenté par les concurrents Gene Hackman, Candice Bergen, James Coburn, Ben Johnson, Ian Bannen, Jan-Michael Vincent – Monsieur Supercopter 😉 – , Robert Donner, Jean Willes, Mario Arteaga, Dabney Coleman et Walter Scott, sera déclarer vainqueur à l’issue de cette course folle ?

Un génie, deux associés, une cloche

1705

Réalisé par Damiano Damiani et Sergio Leone (1975). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette belle affichette qui sent la poudre, est signée par Tealdi et Ferracci.

L’argument premier de la production – qui est de mettre en avant la star montante Terence Hill – est mis en avant sur cette affichette par les deux premières phrases d’accroche en haut, qui rappellent le succès en salles du film Mon nom est personne avec le même acteur principal, où Sergio Leone – argument maintenant devenu vendeur – est crédité officiellement.

Terence Hill est habillé en cowboy véritable comme à l’accoutumée, avec ses habits très fonctionnels soumis aux rudes conditions climatiques désertiques dont son chapeau qui a vu des kilomètres à cheval. Adossé à un canon pointé vers le second plan, il tient malicieusement entre ses doigts une allumette qui va déclencher l’allumage de la bombarde d’époque. Dans ce décor de désert américain avec les monticules rocheux si caractéristiques, deux personnages courent à pieds poursuivis par la cavalerie de l’armée. Le boulet de canon sera-t-il pour la cavalerie ou pour les deux pris en chasse ?

Le dernier symbole qui plonge le spectateur dans l’ambiance Western spaghetti est bien sûr le drapeau à la bannière étoilée posé sur Terence Hill avec une forte inclinaison vers le sol. On retrouve dans la distribution une grande variété d’artistes comme Miou-Miou, Robert Charlebois, Mario Brega, Klaus Kinski et Patrick McGoohan.

Une raison pour vivre une raison pour mourir

1706

Réalisé par Tonino Valerii (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Qui de mieux placé pour réaliser une affichette sur le thème du Western Spaghetti que Casaro?

En effet, le coup de crayon précis sur les détails des visages, les couleurs dans l’ambiance au rendu si réaliste et le mouvement insufflé dans les mimiques des acteurs ou bien dans dans la scène d’action de la mitrailleuse, concourent à faire prendre vie à cette composition magnifique du maître affichiste.

La mitrailleuse crache ses balles représentées par du feu qui sort de ses canons, sous les mains expertes d’un Bud Spencer – hirsute comme à son habitude – à la mine réjouie par son labeur meurtrier. Derrière cette scène représentée avec très peu de couleurs pour symboliser le mouvement, les trois visages des stars de la production sont dessinés en enfilade, avec tous les détails et les couleurs évoqués plus haut, pour mettre en valeur les acteurs Bud Spencer, James Coburn et Telly Savalas.

On peut noter au niveau des crédits, le titre dans le lettrage le plus grand en rouge et le pot pourri de caractères utilisés jusqu’aux mots « dans » et « et » qui sont écrits en typographie imitant la calligraphie à la plume. Georges Géret, Guy Mairesse et José Suarez complètent la distribution.

Les 4 mercenaires d’El Paso

1077

Réalisé par Eugenio Martin (1972). Toutes les informations sur ce film sur Imdb

Cette affichette enflammée signée par Yves Thos plonge le spectateur dans l’ambiance brulante et explosive des 4 mercenaires d’El Paso.

En effet le dessin se décompose en trois plans mêlés avec brio par une fusion quasi chimique de couleurs chaudes.

Le premier plan introduit ceux que l’on devine être les féroces 4 mercenaires d’El Paso de front, prêt à faire feu sauvagement et sans sommation vers le spéctateur. Ces personnages mis en avant, prennent place au milieu d’une rue bordée de bâtiments en bois traditionnels du Far West et l’on distingue derrière eux, une foule informe de silhouettes diffuses et menaçantes de cowboys qui se dirigent dans leur dos.

Enfin en incrustation irréelle dans le ciel, se détachent les trois magnifiques portraits des trois stars de la production avec de gauche à droite, Lee Van Cleef, Gina Lollobrigida et James Mason.

Au delà du dessin précis et très expressif de l’affichette, l’unité de couleurs réalisée autour des jaunes, rouges et ocres suggère la passion dans la scène torride du haut – peux-tu enlever ta main droite Lee ? -, l’action et la mort apportées par la scène de combat de la partie inférieure, qui se mêlent en un paysage incandescent qui consume tout.

Pour accompagner les trois stars internationales du casting, on peut citer Jess Hahn, Gianni – Johnny sur l’affiche – Garko, Eduardo Fajardo, Sergio Fantoni et Aldo Sambrell.

On l’appelle Trinita

1666

Réalisé par Enzo Barboni (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Belle affichette signée Casaro, pour cet épisode de la série « Trinita » avec dans les rôles principaux Terence Hill, Bud Spencer, Steffen Zacharias, Dan Sturkie, Gisela Hahn, Elena Pedemonte et Farley Granger.

Casaro représente une fois de plus – voir Mon nom est personne – Terence Hill d’une manière originale, allongée sur une civière de fortune tirée par son cheval. Ce système ingénieux largement utilisé dans le film et optimisé pour un repos constant, pose l’ambiance détendue voir nonchalante du film.

Le soleil implacable est bien présent en haut à droite et illumine par des tons orangés chauds, cette unique scène de sieste intense marquée par le bâillement du protagoniste principal sans aucune gêne. Mais là n’est pas la question, le spectateur suivra-t-il les pérégrinations de ce convoi singulier dans l’Ouest sauvage ?

Les 4 desperados

Réalisé par Julio Buchs (1969). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette superbe affiche signée par Jean Mascii, introduit au public les 4 terribles desperados qui vont certainement causer beaucoup de problèmes au vertueux Ernest Borgnine – c’est ce que nous vend l’accroche en tous cas 😉 -.

En effet, la construction graphique de cette affiche emprunte les codes traditionnels du Western spaghetti, dont le cadrage à l’américaine des 4 cowboys armés jusqu’aux dents avec des mines patibulaires, le plan serré sur le visage d’Ernest Borgnine et les polices des caractères du titre et de l’accroche peints en rouge sang.

On peut remarquer le jeu exécuté par l’affichiste sur les axes et les directions des regards des personnages et des flingues, qui se croisent ou s’évitent dans un quadrillage complexe et certainement codé socialement qui annoncent le duel mortel inévitable de fin de film, climax nécessaire obligatoire au genre.

La distribution internationale du film compte en plus de la vedette américaine, des noms soit locaux espagnoles et italiens, soit américanisés comme George Hilton, Annabella Incontrera, Alberto de Mendoza, Leo Anchóriz, Gustavo Rojo et Antonio Pica.

Constance aux enfers

J1392

Réalisé par François Villiers (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de cette coproduction franco-espagnole Constance aux enfers est signée par B. Bouy.

Ce montage de photos en noir et blanc des trois acteurs principaux, se fond dans un décor bleu profond peint par l’affichiste, pour mettre en valeur les protagonistes de cette histoire.

Michèle Morgan est bien sûr la vedette de la distribution et illumine de son regard perçant et limpide la composition, en attirant le regard du spectateur. La position de Simón Andreu lové tendrement dans ses bras, met en avant la star du film et évoque une romance entre les deux personnages à découvrir tout au long du scénario.

Enfin, Dany Saval apparait en bas à gauche et fixe le spectateur droit dans les yeux. Elle semble passer la tête dans l’encadrement d’une porte – qui correspond aussi au cadre de l’affichette – qu’elle pousse de sa main. Son attitude interruptive dans la scène, donne l’indication au spectateur que son personnage va probablement venir semer le trouble dans les affaires d’autrui – peut-être même du couple- et ainsi compliquer les plans des autres personnages interprétés par Maria Pacôme, George Rigaud – orthographié Georges avec un s – et Claude Rich.

La mention originale ne racontez pas la fin à vos amis placée en bas et accompagnée d’un élégant et naïf visuel d’index qui couvre une bouche afin de se taire. Silence on tourne !