Action

L’homme au pistolet d’or

Réalisé par Guy Hamilton (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie du film l’homme au pistolet d’or met à l’honneur Roger Moore au centre de représentations innombrables de scènes du film.

Le fameux pistolet d’or – tenu normalement par Christopher Lee dont le personnage n’est pas représenté sur l’affichette – occupe le premier plan et met en joue James Bond en chargeant la balle spéciale 007 en or aussi évidemment : la classe 😉

Ensuite tout autour du personnage principal central, on retrouve des karatékas, une blonde et une brune en maillot de bain 🙂 , des explosions, des voitures volantes, un pistolet laser et un homme en redingote noir et chapeau melon qui met en joue lui aussi – c’est une manie ? – le plus célèbre agent secret britannique.

On retrouve à ses côtés ou contre lui – puisque dans cette série de film le monde est binairement soit avec soit contre lui – Britt Ekland – l’inoubliable blonde du film The Wicker Man 🙂 -, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James – le fameux policier Pepper qui fait exception à la règle énoncée plus haut car par bêtise il n’est ni avec ni contre James Bond 😉 -, Richard Loo, Soon-Tek Oh, Bernard Lee, Lois Maxwell et Desmond Llewelyn.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche pour la ressortie du film les diamants sont éternels illumine la composition de sa lumière cristalline en mille éclats qui proviennent du satellite surgissant de l’espace infini noir profond telle une boule à facettes plate stratosphérique.

Le personnage central est bien sûr le héros autour duquel le scénario gravite, James Bond soutenu en apesanteur par deux sublimes sirènes brune et blonde vêtues de combinaisons spatiales technologiquement à la pointe de la légèreté, qui brassent à pleines poignées des poussières d’étoiles cristallines hors de prix.

Le bras géant télécommandé du petit robot sonde astronaute, extrait grâce à sa pince ce trio de choc et de charme, de la scène de combat représentée en deuxième plan. Cette dernière est exprimée de manière traditionnelle à la franchise 007, avec des explosions telluriques sur une plateforme offshore, provoquées par des hélicoptères de combat en escadrille et des hommes grenouilles flottants dans le ciel – il ne faut pas chercher midi à quatorze heures car l’océan et le ciel sont de la même couleur : bleu -.

Le cosmonaute et seul vrai capitaine à bord, Sean Connery va tantôt affronter ou servir la galerie légendaire des personnages de ce film interprété par Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie au format 40*60cm non signée des Diamants sont éternels est composée très traditionnellement de l’emblèmissime Sean Connery, qui endosse pour la dernière fois officiellement – il reprendra en 1983 le rôle dans Jamais plus jamais, mais cet opus ne fera pas partie de la licence officielle – le smoking du très british James Bond.

Il est bien sûr entouré de deux belles James Bond girls, une blonde et une rousse, au milieu d’une scène d’action qui rassemble plusieurs autres scènes avec des hélicoptères, des explosions, des cosmonautes et une voiturette téléguidée.

Autour de 007, une foule de très bons acteurs complètent la distribution étincelante comme des diamants : Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Tutti contro James Bond

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Affiche italienne signée par Ciriello, qui présente un festival consacré à James Bond en 1970.

Ce superbe dessin se compose de l’agent secret anglais le plus connu au monde au centre de son univers, entouré des portraits de ses plus farouches adversaires – de gauche à droite Charles Gray, Telly Savalas, Gert Fröbe, Harold Sakata, Donald Pleasence et Adolfo Celi. Ces bobines charmantes et tellement sympathiques sont colorées individuellement pour donner à chaque personnage sa spécificité chromatique et de caractère. On passe ainsi du violet, au rouge en passant par le vert, le orange, le bleu et enfin le jaune.

Les six films présentés lors de ce festival sont listés dans la partie basse de l’affiche en deux couleurs alternées noir et rouge :

  • James Bond 007 contre Dr. No
  • Bons baisers de Russie
  • Goldfinger
  • Opération tonnerre
  • On ne vit que deux fois
  • Au service secret de sa majesté

Cette magnifique affiche singulière dans le monde des collectionneurs, représente plus qu’un seul film du thème très recherché James Bond, mais la série entière des 5 films officiels de la licence tournés par Sean Connery avant 1970 – il manquera Les diamants sont éternels en 1971 – et l’unique tourné par George Lazenby en 1969. Cette composition chorale donne à cette pièce une dimension historique et originale qui met en avant aussi bien le personnage principal James Bond que les principaux méchants de ces 6 épisodes mythiques – Dr. No alias Joseph Wiseman n’est pas présent pour une raison inconnue et mystérieuse, peut-être n’est-il pas mis hors d’état de nuire 😉 -.

Goldfinger

 

Réalisé par Guy Hamilton (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quelques notes de musique ou quelques traits de crayon de Jean Mascii et l’univers du très flegmatique agent secret 007 irradie de cette affiche de ressortie de Goldfinger.

Ce visuel très célèbre de la série James Bond représente bien sûr le plus emblématique des interprètes de l’espion anglais Sean Connery, très bien accompagné par sa James Bond Girl Honor Blackman au nom évocateur de Pussy Galore.

Cette scène de lutte avec l’homme de main muet mais costaud aux ordres de l’homme au flingue d’or, fait écho à une autre image du film représentée en dessous, celle du corps doré sans vie de la belle Shirley Eaton.

Sir Connery est entouré dans son médaillon par l’excellent casting qui comprend entres autres Tania Mallet, Bernard Lee, Gert Fröbe, Harold Sakata, Lois Maxwell et Martin Benson.

Un million de dollars pour 7 assassinats

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Réalisé par Umberto Lenzi (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche du film Un million de dollars pour 7 assassinats est signée par Constantin Belinsky et nous plonge au cœur d’une ambiance nocturne de braquage d’un coffre-fort rempli à ras bord de billets de banque.

La composition en spirale imaginée par le maître affichiste est astucieuse et donne du sens aux symboles représentés dans un tourbillon qui va évidemment faire tourner la tête des protagonistes.

Le tas de pognon à droite, attire en premier – comme souvent dans ce monde très cruel – l’attention du spectateur. Ensuite le regard pivote naturellement sur le personnage masculin à gauche avec le pistolet muni d’un silencieux qui fait feu vers la sinistra. Cette homme trop élégant pour être complétement honnête, est surmonté dans son dos au troisième plan, par une magnifique blonde en robe jaune et collier de perles blanches, qui pointe elle aussi son pistolet vers la droite. La mode semble être à la self-défense par balles ou bien à la discussion pacifiée par artillerie civilisée et apaisante.

Enfin, dans le fond sombre qui enveloppe tous ces éléments, se trouve un homme ganté en imperméable et chapeau caractéristiques de son passe temps, qui force à l’aide d’un tournevis un coffre-fort, sous la faible lumière de sa torche.

Ainsi, tous les éléments superbement représentés dans cette affiche participent à l’évocation d’une histoire de magot d’un million de dollars, qui va faire tourner tout un petit monde d’entrepreneurs bien sous tous rapports, interprétés entres autres par Roger Browne, José Greci, Carlo Hinterman et Erika Blanc.

Barbarella

1862

Réalisé par Roger Vadim (1968). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le visuel exceptionnellement spatial de cette affiche anonyme, est extrêmement célèbre et recherché en particulier, par une horde de collectionneurs ou d’amateurs du genre Space Opera en maillot de bain court et bottes de mousquetaires à talons.

Le format panoramique de la composition donne une impression d’écran large et ainsi d’espace infini où progressent différents personnages tous plus atypiques les uns que les autres.

On retrouve au premier plan l’héroïne interprétée par la délicieusement sexy Jane Fonda, dont les formes sont mises en valeur par une tenue futuriste très légère pour les vols spatiaux, mais qui semble ne pas lui poser de problème de frisson dans ce panorama immense, venté – animant ses cheveux – et froid.

La surface de la planète sous ses pieds est parcourue par :

  • une autre dame borgne aux cheveux longs dans une tenue noire juste au corps, qui tient dans ses mains un fouet long et ferme
  • un spationaute barbu et moustachu à souhait qui court vers la précédente femme
  • un guerrier en costume orange des plus classieux
  • un ange blondinet avec de grandes ailes blanches et un pagne habilement porté pour cacher son sexe angélique

Une fusée immense et rouge est en train de bruler après son crash sur cette astre, qui fait face à la planète Terre que l’on reconnait par le dessin des côtes du continent américain en arrière.

Les polices de caractères utilisées embrassent la thématique spatiale notamment dans l’annonce de l’actrice principale Jane Fonda et dans le titre, mais aussi en noir très gras pour énumérer le casting qui compte entres autres : John Phillip Law, Marcel Marceau, David Hemmings, Ugo Tognazzi, Serge Marquand et Anita Pallenberg.

Le secret de l’île sanglante

1893

Réalisé par Quentin Lawrence (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette non signée, pour le moins verdoyante, nous entraîne dans l’histoire du secret de l’île sanglante !

Elle est composée d’un montage photos de différentes scènes, dont la thématique renseigne tout de suite le spectateur sur le genre militaire de ce film qui compte dans sa distribution : Jack Hedley, Barbara Shelley, Patrick Wymark, Michael Ripper et Charles Tingwell.

L’originalité de ce visuel nait de plusieurs détails remarquables :

  • les couleurs noir et blanc qui servent les photos, sont contrebalancées par la tonalité unique de vert qui omniprésente, suggère une agression oppressante mortelle
  • l’effet de profondeur apporté par le dessin de la route en perspective évoque un chemin d’aventures couvert d’embuches et de soldats 😉
  • enfin le titre qui s’écrit en perspective lui aussi sur la route que les deux acteurs doivent prendre pour entrer dans le scénario

À main armée

Réalisé par Jack Lee (1957). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette magnifique affiche « avis de recherche » est signée par Jean Mascii.

La composition se construit autour d’une spirale visuelle dont le point de départ est l’en-tête de l’avis de recherche imprimée sur une affiche placardée, cornée en son coin.

Ensuite, quatre cowboys l’arme à la main, sont représentés en extérieur à côté d’une diligence à l’arrêt, dont on aperçoit notamment le toit et une roue. Au dessous, le titre exécuté avec une police de caractère grasse et jaune vif, est mis en valeur grâce un fort contraste avec le fond noir.

A suivre visuellement, la partie droite est entièrement occupée par le portrait en hauteur de l’acteur principal habillé en cowboy chapeauté. La précision des traits du dessin est supportée par l’utilisation de couleurs à fort contraste, pour représenter les ombres d’une scène à la lumière tamisée. L’attitude inquiétante du visage de l’acteur est centrée sur son regard perçant et grave qui fixe l’attention du spectateur.

En point de fuite, le portrait en haut à gauche d’une superbe femme à la longue chevelure brune, achève la composition et évoque un élément probable du scénario touchant à une histoire d’amour. Il est à noter que tous les personnages représentés sur cette affiche, regardent intensément dans la direction du spectateur comme pour lui indiquer qu’il est surveillé.

On retrouve ainsi quelques thématiques traditionnelles du Western comme l’argent, les combats armés et le désir amoureux incarnés en costume par Peter Finch, Ronald Lewis, Laurence Naismith, Maureen Swanson, David McCallum, Jill Ireland, Jean Anderson et Vincent Ball.

Les tambours de la guerre

Réalisé par Reginald Le Borg (1957). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Les tambours de la guerre résonnent sur cette affiche signée par Allard, et annoncent en couleurs vives, de belles scènes d’action à découvrir dans ce Western.

Au premier plan, un tambour fait en peaux, est troué par une flèche. Un indien en position de combat, une hache à la main, le surplombe en criant. Derrière lui, des volutes rouges immenses se dressent vers le ciel et représentent les flammes de la guerre attisées par des cavaliers indiens chargeant avec lances et fusils sur leurs ennemis. Un indien mort est étendu, transpercé par une flèche sur le sol derrière un de ses compagnons entrain de tirer à l’arc. On en déduit assez facilement que la bataille se livre entre deux tribus indiennes munies de leurs armes traditionnelles.

Un belle femme brune est assise au premier plan en robe bleue. Ce personnage joue certainement un rôle assez important dans l’histoire pour être représenté sur l’affiche à côté du casting du film, composé de Lex Barker, Joan Taylor et Ben Johnson.

Le souffle sauvage

Réalisé par Hugo Fregonese (1953). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le mystère est entier concernant la signature de cette superbe affiche du Western nommé Le souffle sauvage. A supposer que les traits marrons qui se croisent à la gauche du titre sur fond jaune, constituent la signature de l’affichiste, il reste maintenant à déchiffrer les initiales qui y seraient représentées.

Le grain de finition des traits du dessin et l’utilisation de couleurs très vives, peuvent rappeler le style très reconnaissable de Constantin Belinsky, mais cela reste une supposition bien audacieuse. D’autant plus que l’incrustation d’une photo en bas de la composition, n’est pas du tout dans les habitudes du dessinateur.

Sherlock Holmes … à vos plumes si vous êtes inspirés pour démêler cette énigme de ce crime perpétué en 1953 😉

Qu’importe l’exécuteur, les hautes œuvres sont en action pour sublimer les trois stars Gary Cooper, Anthony Quinn et Barbara Stanwyck qui constituent les premières lignes, tant prisées de la distribution de ce Western qui comptent un peu plus bas, les noms de Ruth Roman et Ward Bond.

Les indomptables

Réalisé par Nicholas Ray (1952). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Comme beaucoup de films de cette époque, l’affichette des Indomptables est non signée malgré un dessin remarquable.

Quel beau face à face de stars entre Susan Hayward et Robert Mitchum superbement représenté au premier plan avec un noir et blanc très profond et intense. On notera la finesse des traits et la beauté des dégradés, qui donnent du volume aux deux acteurs et met en avant la relation entre ses deux personnages.

Au second plan, un cowboy chevauche un taureau fougueux lors d’un rodéo suivi par une foule nombreuse massée dans des tribunes. Ces éléments placent le contexte Western fermier du film.

Le procédé utilisé dans ce dessin pour attirer l’attention du spectateur grâce à un contraste très marqué, est l’ajout de la couleur rouge vif dans le ciel, à la manière d’un grand halo de lumière solaire et dans les lettres en gras du titre.

Arthur Kennedy, Frank Faylen et Arthur Hunnicutt complète la très belle distribution de ce film.