UK

Octopussy

J1555

Réalisé par John Glen (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

La pieuvre fascine et attire sur cette affiche, le spécialiste des octopodidés au nombre de pattes réduit et à la chevelure longue et brune.

En effet James Bond dans cet épisode s’intéresse aussi bien aux subtiles œufs originaux de Fabergé qu’aux membres de la confrérie de l’Octopussy, représentés en force et en grâce dans ce visuel.

Autour d’un Roger Moore impassible malgré les huit bras de la délicieuse et envoûtante Maud Adams, la scène indienne de chasse à l’homme représentée en bas à gauche, introduit les deux méchants Louis Jourdan et son exécuteur des hautes œuvres Kabir Bedi, bien décidés à ne pas rentrer au palais avec un seul tigre comme trophée. Une autre prise plus britannique serait à leur goût mais comme d’habitude James Bond est bien armé et possède plusieurs cartes à jouer dont l’avion ultra-léger, en plus de son charme légendaire, qui troublera peut-être les combattantes en tenue légère de l’organisation céphalopode au nom anglais plein de dualité de sens.

Ces pérégrinations pas seulement indiennes vont permettre à Kristina Wayborn, Steven Berkoff, Desmond Llewelyn, Robert Brown, Lois Maxwell, Walter Gotell, Douglas Wilmer et Albert Moses de croiser la route d’un 007 so british, digne de la grande époque victorienne.

Jamais plus jamais

Réalisé par Irvin Kershner (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche allemande de Jamais plus jamais est superbement dessinée par Casaro.

Comme la plupart des visuels internationaux de ce film, Sean Connery dans le rôle titre, pointe son pistolet vers le spectateur avec un sourire discret et ironique. Il est intéressant de comparer cette posture avec celle du visuel français et de constater que les deux affichistes n’ont pas dû utiliser la même photo de la séance de promotion, car Casaro a choisi celle où le flingue est porté plus bas et la tête plus redressée vers le haut. On retrouvera d’ailleurs les mêmes détails aussi représentés dans le visuel français comme les cheveux grisonnants ou les rides sur le visage de 007 toujours habillé dans son smoking noir avec nœud papillon : toujours la classe!

Autour de lui on retrouve Barbara Carrera en ténébreuse tentatrice – revêtue d’une tenue acceptée esthétiquement uniquement dans les 80’s – avec un gros flingue dans les mains. Kim Basinger est elle magnifiquement dessinée avec son maillot de bain tigre, devenu célèbre par la suite pour son côté félin.

On retrouve aussi par rapport au visuel français, le propulseur individuel, la moto en vol ainsi que quelques palmiers sur la droite mais Casaro remplace le type de la voiture par une plus anglaise à droite et ajoute des décors supplémentaires à gauche en arrière plan d’une scène de bataille, avec le sous-marin gadget déplacé par des câbles métalliques comme un téléphérique.

Les autres acteurs qui accompagnent James Bond dans cette dernière aventure de l’air Sean Connery sont Klaus Maria Brandauer, Max Von Sydow,  Bernie Casey, Alec McCowen, Edward Fox, Pamela Salem et Rowan Atkinson.

Jamais plus jamais

1227

Réalisé par Irvin Kershner (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Michel Landi signe avec cette superbe affiche, son unique visuel de la série des James Bond with Sir Sean Connery himself !

Cet opus non officiel de la franchise a la particularité de faire endosser le rôle de 007 à celui par qui tout a commencé et qui restera pour beaucoup, l’acteur emblématique à camper ce personnage mythique.

On est donc en 1983 et on n’hésite pas à jouer sur le côté vieillissant de l’acteur – et donc du personnage dans le film – jusque dans sa représentation sur les affiches de cinéma, avec bien sûr toujours la classe internationale et le sourire ravageur – voir ironique et parodique – mais aussi avec les cheveux grisonnants ainsi que de nombreuses rides sur le visage en particulier au niveau du bord de ses yeux.

Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est James Bond, on l’est pour l’éternité même si c’est pas toujours facile ! Alors il faut ajouter deux magnifiques créatures que sont Kim Basinger et Barbara Carrera en tenue légère pour lui tenir compagnie ainsi qu’une troisième fille stylisée comme dans un rêve – la gloire du passé derrière lui ? – avec un flingue qui a l’air plus réel, et tout cela parce qu’il le vaut bien.

Et puis 007 n’est rien sans ses gadgets mécaniques que sont la voiture à Bond, la moto à Bond ou le propulseur individuel à Bond. Bref, lorsque l’on ajoute le yacht et les palmiers, on peut pressentir que l’action ne va pas se passer en Antarctique ! Heureusement pour le reste de la distribution car sinon il aurait fallu adapter les costumes de Klaus Maria Brandauer, Max Von Sydow, Bernie Casey, Alec McCowen, Edward Fox, Pamela Salem et Rowan Atkinson à ces latitudes moins accueillantes.

Jamais plus jamais

1174

Réalisé par Irvin Kershner (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Comment dire une phrase absolue comme Jamais plus jamais dans un petit format d’affiche 40cm par 60cm ?

Il faut demander à Michel Landi qui choisit comme la tradition l’exige, une composition tournée autour du personnage central 007, interprété par Sean Connery, dont le nom est mis en avant dès la première ligne en haut, à la même taille que James Bond.

Le plus détendu des espions britanniques pointe son Walter PPK vers le spectateur un sourire aux lèvres – comme pour dire me revoilà pour une dernière fois – entouré des deux actrices majeures de cet opus, la blonde et délicieuse Kim Basinger à notre gauche et l’envoutante ténébreuse brune Barbara Carrera de l’autre côté.

Sont représentés aussi en bas quelques éléments habituels de la franchise : les palmiers qui avec les maillots de bain des damoiselles font penser au soleil et aux tropiques, le yacht gigantesque du grand méchant joué par Klaus Maria Brandauer, la petite voiture de marque française me semble-t-il mais costaude, une moto futuriste en plein vol et le propulseur individuel qui servira dans l’attaque finale du château.

Les acteurs du reste de la distribution endossent pour une unique fois, les seconds rôles dont les personnages classiques de la série : Max Von Sydow, Bernie Casey, Alec McCowen, Edward Fox, Pamela Salem et Rowan Atkinson.

Moonraker

J1288

Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche grand format du film Moonraker partage le même visuel que le petit, dessiné richement par Googe pour la 750ème affiche publiée !

Dans l’espace tout est plus léger, le coeur de James Bond, les James Bond Girls couvertes de peu de vêtements, un requin avec des dents métalliques et de grandes mains mais pas Drax qui lui, domine les débats les deux pieds bien ancrés sur la passerelle de commandement. L’armée de cosmonautes qui viennent des navettes spatiales américaines en approche, augure une belle bataille de fin d’épisode avec des décompressions impressionnantes, des dérives inéluctables dans l’espace et des combats corps-à-corps viriles mais feutrés, sans bruit bien sûr – enfin comme dans Star Wars 😉 – .

Le choix du décor représenté dans l’affiche a été dicté naturellement par le sujet principal du film : la station spatiale Moonraker, qui accueille 007 Roger Moore ainsi que Lois Chiles James Bond Girl en chef, Michael Lonsdale Hugo Drax, Richard Kiel Requin, Corinne Cléry – actrice française connue pour son rôle d’O dans le film de 1975 Histoire d’O – , Bernard Lee M, Geoffrey Keen Sir Frederick Gray, Desmond Llewelyn Q et Lois Maxwell Miss Moneypenny.

Moonraker

J1074

Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

James Bond, l’agent secret le plus connu au monde, part sauver l’humanité en apesanteur pour la gloire de l’empire britannique – mais jusqu’où montera-t-il ? – comme le représente cette superbe affichette signée Googe de 1979.

On retrouve bien évidemment Roger Moore au centre de la composition en tenue de spationaute, qui pointe vers le spectateur un pistolet laser plus approprié à cet environnement exotique – comme toujours – que son traditionnel et fidèle Walter PPK.

Comme souvent, la sexy James Bond Girl interprétée par Lois Chiles, se protège en tenue légère blanche propice à la haute précision technologique, adossée contre le grand James. Dans la station orbitale qui l’entoure, faite d’électronique et de plastique blanc en vogue dans ces années, volètent d’autres nymphettes habillées de la simple tenue féminine destinée à faciliter le travail de haute précision spécifique à la navigation intersidérale – c’est à dire une robe-jupette blanche ouverte par devant 😉 – pour mieux ressentir les changements de pression atmosphérique certainement.

Mais dans cet éden extraterrestre, il y a comme partout des méchants qui viennent troubler la quiétude du vide spatial, comme le requin Richard Kiel qui se jette bras ouvert pourtant sur le héros, sur les ordres d’un Michael Lonsdale comme toujours très chic dans son costard sur la passerelle de commandement.

On peut aussi noter les autres protagonistes de l’histoire interprétés par Corinne Cléry, Bernard Lee, Geoffrey Keen, Desmond Llewelyn et Lois Maxwell, qui vont évoluer sur la toujours exceptionnelle et maintenant spatiale musique de John Barry.

L’espion qui m’aimait

J1292

Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le grand format de l’affiche de ressortie du film L’espion qui m’aimait présente le même visuel non signé que le petit format.

Mesdames, messieurs, cet article ahurissant ne va pas vous présenter seulement une magnifique affiche aux détails d’une richesse toute britannique, mais tout simplement trois affiches aux visuels identiques mais toutes des ressorties qui présentent certaines différences :

  • l’affiche ci-dessus possède bien le logo SONIS – en bas à droite – mais les crédits techniques de l’imprimeur SA Lalande-Courbet Paris Wissous ainsi que le visa d’exploitation en salles sont notés verticalement alors que dans l’affiche originale, ils sont dirigés horizontalement
  • La deuxième ci-dessous ne fait pas apparaître en bas à droite le logo SONIS mais arbore fièrement à la place le visa d’exploitation en salles, ainsi que l’imprimeur STE EXPL Lalande-Courbet 91 Wissous de façon horizontale, en bas à gauche
  • La troisième est la plus facile à reconnaître car c’est un poster daté de 1985 avec la permission de Eon Productions : CINEPOSTER AUTHORIZED USER.

A vous cher public de jouer au jeu des 7 erreurs avec ces trois visuels pour espérer remporter la voiture amphibie emblématique de cet épisode de James Bond, mené de main de maitre par Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

J1449
J1289

L’espion qui m’aimait

J1075

Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette de ressortie – trahie par le sens vertical de l’écriture de l’imprimeur, qui devrait être horizontal 😉 – reprend le riche visuel original du film intitulé dans la langue de Shakespeare :  The spy who loved me.

Comme la tradition de représentation du célèbre James Bond l’exige, Roger Moore siège au centre de la composition, adossé à la James Bond girl en chef Barbara Bach, en tenue légère de combat régulière, les armes en avant, prête à faire feu.

Autour de ce couple 1ère classe, se construit l’image du hangar à sous-marin dessiné très précisément avec moult détails ainsi que la vie aquatique des plongeurs, stylisée en bas grâce à un trompe l’œil de plans astucieux. Dans sa zone supérieure, le dessin contient la fameuse voiture aquatique en pleine action, mais aussi des volutes de couleurs psychédéliques roses, vertes, bleues, rouges et jaunes dans le même esprit que la mention très seventies du titre en anglais.

La partie haute qui contient le bandeau réglementaire de présentation du film, introduit le fameux logo 007 rouge emblématique de la franchise avec son célèbre pistolet Walter PPK enchâssé.

Curd Jürgens est le troisième acteur crédité sur l’affichette mais il ne faut pas oublier le reste de la distribution comme Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

L’homme au pistolet d’or

Réalisé par Guy Hamilton (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie du film l’homme au pistolet d’or met à l’honneur Roger Moore au centre de représentations innombrables de scènes du film.

Le fameux pistolet d’or – tenu normalement par Christopher Lee dont le personnage n’est pas représenté sur l’affichette – occupe le premier plan et met en joue James Bond en chargeant la balle spéciale 007 en or aussi évidemment : la classe 😉

Ensuite tout autour du personnage principal central, on retrouve des karatékas, une blonde et une brune en maillot de bain 🙂 , des explosions, des voitures volantes, un pistolet laser et un homme en redingote noir et chapeau melon qui met en joue lui aussi – c’est une manie ? – le plus célèbre agent secret britannique.

On retrouve à ses côtés ou contre lui – puisque dans cette série de film le monde est binairement soit avec soit contre lui – Britt Ekland – l’inoubliable blonde du film The Wicker Man 🙂 -, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James – le fameux policier Pepper qui fait exception à la règle énoncée plus haut car par bêtise il n’est ni avec ni contre James Bond 😉 -, Richard Loo, Soon-Tek Oh, Bernard Lee, Lois Maxwell et Desmond Llewelyn.

Les diamants sont éternels

J1290

Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche pour la ressortie du film les diamants sont éternels illumine la composition de sa lumière cristalline en mille éclats qui proviennent du satellite surgissant de l’espace infini noir profond telle une boule à facettes plate stratosphérique.

Le personnage central est bien sûr le héros autour duquel le scénario gravite, James Bond soutenu en apesanteur par deux sublimes sirènes brune et blonde vêtues de combinaisons spatiales technologiquement à la pointe de la légèreté, qui brassent à pleines poignées des poussières d’étoiles cristallines hors de prix.

Le bras géant télécommandé du petit robot sonde astronaute, extrait grâce à sa pince ce trio de choc et de charme, de la scène de combat représentée en deuxième plan. Cette dernière est exprimée de manière traditionnelle à la franchise 007, avec des explosions telluriques sur une plateforme offshore, provoquées par des hélicoptères de combat en escadrille et des hommes grenouilles flottants dans le ciel – il ne faut pas chercher midi à quatorze heures car l’océan et le ciel sont de la même couleur : bleu -.

Le cosmonaute et seul vrai capitaine à bord, Sean Connery va tantôt affronter ou servir la galerie légendaire des personnages de ce film interprété par Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Les diamants sont éternels

J1076

Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie au format 40*60cm non signée des Diamants sont éternels est composée très traditionnellement de l’emblèmissime Sean Connery, qui endosse pour la dernière fois officiellement – il reprendra en 1983 le rôle dans Jamais plus jamais, mais cet opus ne fera pas partie de la licence officielle – le smoking du très british James Bond.

Il est bien sûr entouré de deux belles James Bond girls, une blonde et une rousse, au milieu d’une scène d’action qui rassemble plusieurs autres scènes avec des hélicoptères, des explosions, des cosmonautes et une voiturette téléguidée.

Autour de 007, une foule de très bons acteurs complètent la distribution étincelante comme des diamants : Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Tutti contro James Bond

J1208

Affiche italienne signée par Ciriello, qui présente un festival consacré à James Bond en 1970.

Ce superbe dessin se compose de l’agent secret anglais le plus connu au monde au centre de son univers, entouré des portraits de ses plus farouches adversaires – de gauche à droite Charles Gray, Telly Savalas, Gert Fröbe, Harold Sakata, Donald Pleasence et Adolfo Celi. Ces bobines charmantes et tellement sympathiques sont colorées individuellement pour donner à chaque personnage sa spécificité chromatique et de caractère. On passe ainsi du violet, au rouge en passant par le vert, le orange, le bleu et enfin le jaune.

Les six films présentés lors de ce festival sont listés dans la partie basse de l’affiche en deux couleurs alternées noir et rouge :

  • James Bond 007 contre Dr. No
  • Bons baisers de Russie
  • Goldfinger
  • Opération tonnerre
  • On ne vit que deux fois
  • Au service secret de sa majesté

Cette magnifique affiche singulière dans le monde des collectionneurs, représente plus qu’un seul film du thème très recherché James Bond, mais la série entière des 5 films officiels de la licence tournés par Sean Connery avant 1970 – il manquera Les diamants sont éternels en 1971 – et l’unique tourné par George Lazenby en 1969. Cette composition chorale donne à cette pièce une dimension historique et originale qui met en avant aussi bien le personnage principal James Bond que les principaux méchants de ces 6 épisodes mythiques – Dr. No alias Joseph Wiseman n’est pas présent pour une raison inconnue et mystérieuse, peut-être n’est-il pas mis hors d’état de nuire 😉 -.