Joseph Cotten

Chut, chut, chère Charlotte

1715

Réalisé par Robert Aldrich (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’ambiance ténébreuse et électrique de cette affiche plonge le spectateur au cœur de ce thriller mystérieux et sombre.

Cette composition signée par Boris Grinsson, met en scène l’apparition d’une jeune femme en robe de soirée face à un homme qui nous tourne le dos. Les deux personnages sont en contre-jour, positionnés au centre de l’affiche et se détachent sur un fond rouge sang irrégulier sur les bords, qui se termine en gouttelettes étirées.

Les visages des deux stars féminines Bette Davis et Olivia de Havilland surplombent la scène et suscitent une curiosité inquiétante au croisement notamment du regard troublant de Mme Davis. Derrière elles, se déchainent les éléments naturels dans un ciel où les nuages noirs comme la nuit, défient les nuages blancs déchirés par des éclairs ,et annoncent une période de troubles.

Le dernier élément anxiogène est la main flottante à droite qui semble lancer la foudre telle une malédiction, à l’encontre des héroïnes.

La distribution de ce film qui compte Joseph Cotten, Agnes Moorehead, Cecil Kellaway, William Campbell, Victor Buono et Mary Astor, fait apparaître aussi une faute de frappe pour l’anecdote dans la recopie du même nom Henry Farrell comme scénariste et d’après une histoire de, avec un seul « r » dans la première apparition.

Rio Hondo

Réalisé par José Briz Méndez (1968). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Ces affiche et affichette solaires, dans le style profondément Far West traditionnel, sont signées par Rodolfo Gasparri.

En effet, la scène représente un duel au pistolet entre quatre cowboys maintenant morts et un cinquième qui est le vainqueur.

La posture du gagnant de la fusillade est très travaillée et donne du mouvement au dessin par la position de la main qui glisse le revolver dans son fourreau après utilisation.

Le décor de la scène se déroule dans la rue principale de la ville, bordée de maisons en bois traditionnelles et éclairée par un soleil aveuglant qui se détache à l’horizon. La couleur rouge du ciel recouvre cette scène d’affrontement, de son manteau de sang.

Autre symbole, le nom du film est écrit sur une planche en bois, façon ranch, et entouré de cordes, qui annonce ce Western espagnol avec dans les rôles principaux Joseph Cotten, William Shatner et Rossana Yanni.

El Perdido

Réalisé par Robert Aldrich (1961). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette au dessin en lithographie original, est malheureusement non signée.

Les tonalités bleues, mettent en musique les notes dessinées par cette composition aux tonalités dramatiques. Le visage grave de Kirk Douglas, regarde en direction du spectateur, mais pour lui signifier quoi ? Quelle inquiétude le pousse à nous interpeller et quelle curiosité va pousser le spectateur à partager l’aventure en entrant dans le cinéma ?

Rock Hudson à gauche, est en bien meilleur position et s’apprête à embrasser la belle blonde qui est de dos, lovée dans ses bras. Un quatrième personnage aux traits féminins, s’approche de la scène composée au premier plan des trois autres protagonistes.

Sous les noms en bleu des deux stars masculines du film, s’inscrit le titre écrit en rouge sur bandeau blanc puis plus bas, on retrouve dans la même police de caractères bleue, le reste de la distribution constitué de Dorothy Malone, Joseph Cotten et Carol Lynley et Neville Brand.

Soleil vert

Réalisé par Richard Fleischer (1973). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le visuel de cette affiche signée par John Solie, est repris dans de nombreux pays et adapté au style local.

Dans notre cas, le dessin très impressionnant de la scène de la répression de l’émeute des habitants affamés, prend toute la place disponible et attire notre attention. Ce dessin accentue l’effet de la foule qui devient immense (plus nombreuse que dans le film) comprimée dans de grandes rues bondées par les mâchoires que sont les immeubles massifs.

Tous les éléments apparaissent immenses et en premier lieu les tractopelles qui ressemblent à des monstres gigantesques qui prennent dans leurs griffes, les minuscules pantins humains.

L’impression globale est oppressante et met mal à l’aise le visiteur allant même jusqu’à le bousculer en détournant les codes urbains du béton trop présent, des buildings inhumains et de la foule entassée comme du bétail, pour suggérer le dérapage et finalement l’horreur.

Ce film beaucoup plus politique que fantastique, nous plonge dans un futur, que l’on pourrait qualifié de peu romancé les jours de cafard, et nous émeut parce qu’il touche nos idéaux de société déchus et nous mène jusqu’à l’horreur des excès de l’humanité.

Les témoins impuissants et les victimes des dérapages d’un tel système que l’on appréhende trop bien, sont les excellents comédiens :

  • Charlton Heston
  • Leigh Taylor-Young
  • Chuck Connors
  • Joseph Cotten
  • Brock Peters
  • Paula Kelly
  • Edward G. Robinson
  • Roy Jenson

Une affiche de ressortie se trouve ci-dessous :

Le continent des hommes poissons

Réalisé par Sergio Martino (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Superbe affichette non signée avec ce superbe dessin de Barbara Bach nageant au milieu des « hommes poissons » avec une éruption volcanique pas loi : La situation est loin d’être sereine mais pas désespérée 😉

Film de pêcheurs 😉 avec aussi Claudio Cassinelli, Richard Johnson, Beryl Cunningham ainsi que le grand Joseph Cotten.

El perdido

Réalisé par Robert Aldrich. Toutes les informations sur ce film sur Imdb

Affiche superbe de Guy Gérard Noël de 1961 qui met en scène une bagarre de nuit au campement entre Rock Hudson et Kirk Douglas. Toujours chez ce dessinateur, on note une habile utilisation d’une alternance de couleurs chaudes et froides pour représenter le choc des sentiments en jeu, mis en scène ici par une lutte entre les deux personnages principaux pour conquerir la belle Dorothy Malone.

On peut noter le choix des couleurs pour traduire les symboles traditionnels :

  • les couleurs chaudes pour le feu de camp dans la nuit, la couleur rouge de la robe du personnage féminin et du personnage joué par Rock Hudson
  • les couleurs froides de la nuit au premier plan
  • les couleurs quasiment irréelles du coucher de soleil du fond

Au générique on note aussi l’illustre Joseph Cotten, Carol Lynley et Neville Brand.