Réalisé par Howard W. Koch (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb
Cette affichette à la phrase d’accroche : Un monstre de demain, est signée Allard. La composition bien que contenant peu d’éléments, est très évocatrice du sentiment d’effroi que l’on va ressentir en poussant les portes du cinéma.
Tout d’abord, le fond est coloré d’un noir profond, percé en son milieu par une trouée bleutée et froide. Le personnage féminin, toujours dans son rôle de victime innocente vêtue d’une robe légère blanche, va tomber entre les mains d’un bourreau monstrueux qui est hors plan.
La créature de Frankenstein, que l’on reconnait par ses agrafes suturées dans la peau et le boulon fixée dans le poignet, est simplement représentée par son bras qui s’avance vers sa proie, de façon menaçante. Les ongles pointus et la position des doigts ne présagent rien de bon pour l’héroïne 😉
Enfin, la taille du bras de la créature est bien supérieure à celle de la victime. Cela nous amène à deux réflexions :
- Soit, la créature est immense et le bras va bientôt enlever l’actrice grâce à ses griffes acérées : cette situation peut rappeler une scène mythique du cinéma fantastique lorsque le Kong de 1933 tient dans sa main la jeune femme sacrifiée et toute à sa merci.
- Soit, la composition et les perspectives de l’affichette sont déterminées par la position arrière du point de vue du spectateur.
Les polices en blanc, en bleu et en rouge annoncent outre le titre, le casting composé de Boris Karloff, Tom Duggan, Jana Lund, Don ‘Red’ Barry et Charlotte Austin.