Affiche 120*160cm

Affiche française (120*160cm)

Dangereusement vôtre

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Réalisé par John Glen (1985). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’originalité de cette affiche non signée, est la place plus grande qui est donnée au personnage de May Day, interprété par la troublante Grâce Jones.

En effet, il est traditionnel dans les visuels d’affiches de la série James Bond, de placer l’agent secret britannique au centre de la composition et de l’entourer des personnages féminins comme attirés par son charme légendaire. Ici le choix a été fait de le positionner, certes en pleine action avec la Bond Girl Tanya Roberts dans la scène finale du pont légèrement au dessus du centre de l’affiche, mais surtout de décentrer son portrait de plein pied sur la gauche et de le représenter dos à dos, à taille quasi égale, avec l’ennemie implacable puis l’alliée de dernière minute May Day. Roger Moore porte son légendaire smoking nœud papillon noir, qui s’accorde avec la tenue sportive et plus que légère de la superbe Grace Jones, mannequin à la beauté marquante des années 80s.

La scène finale du pont, représentée dans l’unique cadre dans le cadre à droite, introduit le personnage diabolique de Max Zorin interprété par le toujours fantastique et convainquant Christopher Walken, dans son zeppelin QG de contrôle de la destruction de la Silicon Valley en Californie. On notera la superbe perspective du visuel, qui à l’aide d’un objectif imaginaire, donne une profondeur de champs infinie par le montant du haubans jusqu’au tapis du pont et synthétise en arrière plan, la ville à gauche et la montagne à droite, se jouant ainsi de toutes les règles élémentaires de la perspective.

Participent à cette aventure explosive Patrick Macnee, Patrick Bauchau, David Yip, Fiona Fullerton, Manning Redwood, Alison Doody, Willoughby Gray, Robert Brown, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell et Walter Gotell.

Octopussy

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Réalisé par John Glen (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

La pieuvre fascine et attire sur cette affiche, le spécialiste des octopodidés au nombre de pattes réduit et à la chevelure longue et brune.

En effet James Bond dans cet épisode s’intéresse aussi bien aux subtiles œufs originaux de Fabergé qu’aux membres de la confrérie de l’Octopussy, représentés en force et en grâce dans ce visuel.

Autour d’un Roger Moore impassible malgré les huit bras de la délicieuse et envoûtante Maud Adams, la scène indienne de chasse à l’homme représentée en bas à gauche, introduit les deux méchants Louis Jourdan et son exécuteur des hautes œuvres Kabir Bedi, bien décidés à ne pas rentrer au palais avec un seul tigre comme trophée. Une autre prise plus britannique serait à leur goût mais comme d’habitude James Bond est bien armé et possède plusieurs cartes à jouer dont l’avion ultra-léger, en plus de son charme légendaire, qui troublera peut-être les combattantes en tenue légère de l’organisation céphalopode au nom anglais plein de dualité de sens.

Ces pérégrinations pas seulement indiennes vont permettre à Kristina Wayborn, Steven Berkoff, Desmond Llewelyn, Robert Brown, Lois Maxwell, Walter Gotell, Douglas Wilmer et Albert Moses de croiser la route d’un 007 so british, digne de la grande époque victorienne.

Jamais plus jamais

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Réalisé par Irvin Kershner (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Michel Landi signe avec cette superbe affiche, son unique visuel de la série des James Bond with Sir Sean Connery himself !

Cet opus non officiel de la franchise a la particularité de faire endosser le rôle de 007 à celui par qui tout a commencé et qui restera pour beaucoup, l’acteur emblématique à camper ce personnage mythique.

On est donc en 1983 et on n’hésite pas à jouer sur le côté vieillissant de l’acteur – et donc du personnage dans le film – jusque dans sa représentation sur les affiches de cinéma, avec bien sûr toujours la classe internationale et le sourire ravageur – voir ironique et parodique – mais aussi avec les cheveux grisonnants ainsi que de nombreuses rides sur le visage en particulier au niveau du bord de ses yeux.

Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est James Bond, on l’est pour l’éternité même si c’est pas toujours facile ! Alors il faut ajouter deux magnifiques créatures que sont Kim Basinger et Barbara Carrera en tenue légère pour lui tenir compagnie ainsi qu’une troisième fille stylisée comme dans un rêve – la gloire du passé derrière lui ? – avec un flingue qui a l’air plus réel, et tout cela parce qu’il le vaut bien.

Et puis 007 n’est rien sans ses gadgets mécaniques que sont la voiture à Bond, la moto à Bond ou le propulseur individuel à Bond. Bref, lorsque l’on ajoute le yacht et les palmiers, on peut pressentir que l’action ne va pas se passer en Antarctique ! Heureusement pour le reste de la distribution car sinon il aurait fallu adapter les costumes de Klaus Maria Brandauer, Max Von Sydow, Bernie Casey, Alec McCowen, Edward Fox, Pamela Salem et Rowan Atkinson à ces latitudes moins accueillantes.

Moonraker

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Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche grand format du film Moonraker partage le même visuel que le petit, dessiné richement par Googe pour la 750ème affiche publiée !

Dans l’espace tout est plus léger, le coeur de James Bond, les James Bond Girls couvertes de peu de vêtements, un requin avec des dents métalliques et de grandes mains mais pas Drax qui lui, domine les débats les deux pieds bien ancrés sur la passerelle de commandement. L’armée de cosmonautes qui viennent des navettes spatiales américaines en approche, augure une belle bataille de fin d’épisode avec des décompressions impressionnantes, des dérives inéluctables dans l’espace et des combats corps-à-corps viriles mais feutrés, sans bruit bien sûr – enfin comme dans Star Wars 😉 – .

Le choix du décor représenté dans l’affiche a été dicté naturellement par le sujet principal du film : la station spatiale Moonraker, qui accueille 007 Roger Moore ainsi que Lois Chiles James Bond Girl en chef, Michael Lonsdale Hugo Drax, Richard Kiel Requin, Corinne Cléry – actrice française connue pour son rôle d’O dans le film de 1975 Histoire d’O – , Bernard Lee M, Geoffrey Keen Sir Frederick Gray, Desmond Llewelyn Q et Lois Maxwell Miss Moneypenny.

L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le grand format de l’affiche de ressortie du film L’espion qui m’aimait présente le même visuel non signé que le petit format.

Mesdames, messieurs, cet article ahurissant ne va pas vous présenter seulement une magnifique affiche aux détails d’une richesse toute britannique, mais tout simplement trois affiches aux visuels identiques mais toutes des ressorties qui présentent certaines différences :

  • l’affiche ci-dessus possède bien le logo SONIS – en bas à droite – mais les crédits techniques de l’imprimeur SA Lalande-Courbet Paris Wissous ainsi que le visa d’exploitation en salles sont notés verticalement alors que dans l’affiche originale, ils sont dirigés horizontalement
  • La deuxième ci-dessous ne fait pas apparaître en bas à droite le logo SONIS mais arbore fièrement à la place le visa d’exploitation en salles, ainsi que l’imprimeur STE EXPL Lalande-Courbet 91 Wissous de façon horizontale, en bas à gauche
  • La troisième est la plus facile à reconnaître car c’est un poster daté de 1985 avec la permission de Eon Productions : CINEPOSTER AUTHORIZED USER.

A vous cher public de jouer au jeu des 7 erreurs avec ces trois visuels pour espérer remporter la voiture amphibie emblématique de cet épisode de James Bond, mené de main de maitre par Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

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Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche pour la ressortie du film les diamants sont éternels illumine la composition de sa lumière cristalline en mille éclats qui proviennent du satellite surgissant de l’espace infini noir profond telle une boule à facettes plate stratosphérique.

Le personnage central est bien sûr le héros autour duquel le scénario gravite, James Bond soutenu en apesanteur par deux sublimes sirènes brune et blonde vêtues de combinaisons spatiales technologiquement à la pointe de la légèreté, qui brassent à pleines poignées des poussières d’étoiles cristallines hors de prix.

Le bras géant télécommandé du petit robot sonde astronaute, extrait grâce à sa pince ce trio de choc et de charme, de la scène de combat représentée en deuxième plan. Cette dernière est exprimée de manière traditionnelle à la franchise 007, avec des explosions telluriques sur une plateforme offshore, provoquées par des hélicoptères de combat en escadrille et des hommes grenouilles flottants dans le ciel – il ne faut pas chercher midi à quatorze heures car l’océan et le ciel sont de la même couleur : bleu -.

Le cosmonaute et seul vrai capitaine à bord, Sean Connery va tantôt affronter ou servir la galerie légendaire des personnages de ce film interprété par Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Bazooka pour un espion

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Réalisé par Mino Guerrini (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Pour effectuer la transition entre le polar et le film d’espionnage avec le plus connu d’entre tous, l’affiche colorée, musclée mais non signée, de Bazooka pour un espion, remplie parfaitement cette mission délicate …

… comme une arme lourde.

On imagine l’acteur principal Rod Dana, crédité sous le nom de Robert Mark, armé de son gros engin à la main – et posé sur son épaule – prêt à faire feu dans la direction du spectateur, avec à ses trousses un hélicoptère dans le ciel – ça ne rappelle aucune scène d’une autre série de films anglais bien connue 😉 -.

Derrière lui est représentée dans un cadre flottant, une belle blonde – que l’on déduit être l’actrice vedette Alicia Brandet – en robe de soirée dos nu qui regarde derrière son épaule gauche comme surprise par quelque trouble-fête.

L’originalité de cette affiche vient de ses couleurs vives bleu, blanc et rouge – pour un film italo-espagnol c’est original 😉 – qui donnent un dynamisme et une ambiance tournée action qui vend particulièrement bien le thème supposé du film.

La distribution compte aussi entre autres José Bodalo, Monica Randall et John Stacy.

Un million de dollars pour 7 assassinats

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Réalisé par Umberto Lenzi (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche du film Un million de dollars pour 7 assassinats est signée par Constantin Belinsky et nous plonge au cœur d’une ambiance nocturne de braquage d’un coffre-fort rempli à ras bord de billets de banque.

La composition en spirale imaginée par le maître affichiste est astucieuse et donne du sens aux symboles représentés dans un tourbillon qui va évidemment faire tourner la tête des protagonistes.

Le tas de pognon à droite, attire en premier – comme souvent dans ce monde très cruel – l’attention du spectateur. Ensuite le regard pivote naturellement sur le personnage masculin à gauche avec le pistolet muni d’un silencieux qui fait feu vers la sinistra. Cette homme trop élégant pour être complétement honnête, est surmonté dans son dos au troisième plan, par une magnifique blonde en robe jaune et collier de perles blanches, qui pointe elle aussi son pistolet vers la droite. La mode semble être à la self-défense par balles ou bien à la discussion pacifiée par artillerie civilisée et apaisante.

Enfin, dans le fond sombre qui enveloppe tous ces éléments, se trouve un homme ganté en imperméable et chapeau caractéristiques de son passe temps, qui force à l’aide d’un tournevis un coffre-fort, sous la faible lumière de sa torche.

Ainsi, tous les éléments superbement représentés dans cette affiche participent à l’évocation d’une histoire de magot d’un million de dollars, qui va faire tourner tout un petit monde d’entrepreneurs bien sous tous rapports, interprétés entres autres par Roger Browne, José Greci, Carlo Hinterman et Erika Blanc.

Le deuxième souffle

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Réalisé par Jean-Pierre Melville (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le modèle B de l’affiche du deuxième souffle est signée par Ferracci.

Ce visuel impressionnant s’articule autour d’une composition de deux photos qui définissent deux plans bien distincts.

Le premier plan est occupé par un plan large en noir et blanc de Lino Ventura et de son bras tendu. Il pointe dans ce mouvement ample et impressionnant, son pistolet de façon menaçante vers la gauche du spectateur.

Le second plan qui constitue le fond de l’affiche, est une photo colorée en bleu qui montre Lino à la moustache qui ouvre la bouche et crie en transmettant au spectateur une attitude de détresse voire de haine.

Le décor de ce polar noir est planté et va accueillir les personnages interprétés par Paul Meurisse, Raymond Pellegrin, Christine Fabréga, Paul Frankeur, Michel Constantin, Pierre Grasset et Pierre Zimmer.

Le deuxième souffle

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Réalisé par Jean-Pierre Melville (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Qui dit film noir à la française, dit Jean-Pierre Melville !
Qui dit affiche mythique de film noir à la française de Melville, dit le modèle A du deuxième souffle dessinée par Ferracci !

En effet ce très beau visuel noir et blanc centré sur l’immense portrait de Lino Ventura au centre de la composition, impose la représentation de l’immense star comme forte et définitive. Le regard grave et profond impressionne le visiteur dès le premier regard et insuffle l’ambiance propice à l’appropriation de l’histoire par le futur spectateur.

Le style pointilliste dessine les zones sombres par application d’un noir profond alors que les surfaces lumineuses ne sont pas colorées. Cet effet au contraste marqué, souligne les zones de tons moyens, qui figurent les détails et les contours du dessin.

Au premier plan en bas, quatre silhouettes d’hommes de dos sur la cime d’une colline, sont peints avec le même noir profond que le portrait, pour introduire les autres protagonistes de l’histoire interprétés entres autres par Paul Meurisse, Raymond Pellegrin, Christine Fabréga sans oublier Paul Frankeur, Michel Constantin, Pierre Grasset et Pierre Zimmer.

Trafics dans l’ombre

Réalisé par Antoine d’Ormesson (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le très beau et réaliste dessin de cette affiche signée par Jean Mascii, nous plonge dans l’univers d’un polar urbain rythmé par les poursuites armées dans un bâtiment industriel.

Au premier plan, les portraits d’Anne Doat et de Michel Auclair, donnent toute la gravité de la scène, notamment par les traits crispés des visages inquiets ainsi que le pistolet dégainé du héros prêt à l’emploi.

Le décor qui les entoure, ajoute de la profondeur au dessin par le jeu de perspectives des étages et des escaliers de ce building aux grandes proportions, théâtre de fusillades entre hommes en costumes et policiers en uniforme.

Les couleurs fortes à propos utilisées dans ce visuel, permettent d’évoquer une ambiance sur le fil, entre lumière jaune et noirs sombres inquiétants, dans laquelle vont évoluer Claudine Coster, Gisèle Grimm, Gabriel Jabbour et Alain Quercy.

La femme de paille

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Réalisé par Basil Dearden (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche du film Woman of straw – en VO dans le texte SVP – signée par Allard, inspire la classe et l’élégance même, attisées par les flammes de la passion naissante dans la paille.

Quel très belle idée de composition de l’affichiste de sublimer en couleurs la magnifique star féminine du film, l’italienne Gina Lollobrigida, au contact du non moins élégant Sean Connery, incarné dans un décor portuaire baigné comme lui d’une lumière bleutée du plus bel effet maritime.

La couleur de la peau de la belle est rehaussée par la teinte rouge framboise de sa superbe robe de soirée, décolletée à souhait, qui rappelle l’incandescence des flammèches d’un feu débutant à partir du titre jaune paille du film.

Au deuxième plan, se fondant dans le décor de façon quasi fantastique, le beau Sean Connery se penche délicieusement pour embrasser l’actrice sur la joue comme subjugué par sa beauté. Son attitude, trahie par la fermeture de ses yeux, inspire la séduction et rappelle au spectateur, d’autres personnages incarnés récemment par l’acteur comme celui d’un agent secret en smoking et papillon noir amateur de champagne et de belles femmes ;-).

La baie et son port représentés en fond seront le théâtre de ce thriller qui s’annonce torride, où évolueront les personnages interprétés par Ralph Richardson, Alexander Knox, Johnny Sekka et Laurence Hardy entres autres.