Affichette 60*80cm

Affichette française (60*80cm)

Le voleur de Bagdad

Réalisé par Arthur Lubin et Bruno Vailati (1961). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Jean Mascii aborde cette affichette avec un style des mille et une nuit coloré et éclatant.

Le personnage principal est habillé de rouge vif et de jaune soleil, avec un sabre dans la main gauche et une poignée de bijoux étincelants dans la main droite.

Au second plan, un cheval ailé transporte un couple sur son dos, dans un vol nocturne romantique, au dessus du désert. Le sable est foulé en dessous d’eux, par une caravane d’hommes à cheval, qui brandissent des épées dans le ciel certainement à la recherche de quelqu’un.

En arrière plan à gauche, une ville aux toits orientaux se découpe sur une ciel étoilé et nous laisse capter le saut d’un fuyard devant la pleine lune.

La police très épaisse du titre est faite du même bleu que le ciel et prend le style très rond des bandes dessinées. Le nom de la star du film Steve Reeves flotte dans le coin en haut à gauche, avec une un « s » en trop à la fin de Steve. Le reste de la distribution se partage le coin en bas à droite avec le reste du générique : Georgia Moll, Arturo Dominici, Edy Vessel et Daniele Vargas.

Les Tartares

Réalisé par Richard Thorpe (1961). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affiche bicolore noire et rouge non signée est à base de montage photos.

La composition s’articule autour des trois portraits des personnages principaux du film :

  • Liana Orfei très certainement en haut à gauche
  • Victor Mature à gauche en position de tir à l’arc, habillé d’un ensemble très adapté aux temps chauds et aux soirées mondaines 😉
  • Orson Welles à droite, habillé en chef tartare de parade, lance son regard méchant vers son rival qui semble pourtant avoir une longueur d’avance…

En fond les cavaliers vikings et tartares sont à la manœuvre et vont certainement s’affronter lors d’une bataille qui s’annonce des plus civilisée et bon enfant 😉

La couleur rouge qui entoure le fond et le titre, laisse présager non pas de viande hachée fraîche avec câpres, tabasco, oignons et frites, mais plutôt de sang bien chaud répandu suite à un bon coup de hache ou à une pointe de flèche aiguisée 🙂

Bella Cortez, Arnoldo Foa, Luciano Marin, Furio Meniconi et Folco Lulli complètent cette distribution italo-yougoslave emmenée par la star américaine Orson Welles.

La guerre des étoiles

Réalisé par George Lucas (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette du premier volet de la trilogie reprend le visuel de la grande affiche, qui lui même est tiré d’un des modèles de one sheet américaines très connu.

Le titre en bleu reprend la même forme que le générique déroulant d’introduction du film et marque ainsi l’appartenance à la saga.

Luke Skywalker, Leia et les droïdes R2D2 et Z6PO, sont au centre de la composition et rayonnent d’une lumière blanche pure. Derrière eux, le maléfique Dark Vador tout en noir et son masque impressionnant représente l’adversaire fléau qui menace de s’abattre sur l’univers.

En arrière plan à gauche et en haut, la scène de l’attaque de l’Etoile Noire par les valeureux pilotes rebelles de X-Wings, est représentée au moment où l’escadrille se déploie en position d’attaque. On entend encore le vrombissement des réacteurs de ces chasseurs dans le vide intersidéral 😉

La rébellion se construit des héros interprétés par Mark Hamill, Harrison Ford, Carrie Fisher, Peter Cushing, Alec Guiness, Anthony Daniels, David Prowse, James Earl Jones (la voix de Dark Vador) et Eddie Byrne, pour combattre l’Empire jusqu’à la libération finale.

Que la force soit avec nous

Frankenstein contre l’homme invisible

Réalisé par Howard W. Koch (1957). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche et l’affichette de ressortie prennent le titre de Frankenstein contre l’homme invisible et sont signées d’après Allard.

Les coups de crayon du dessin sont bruts et sauvages pour représenter les personnages, les visages et le fameux bras de la créature. On remarque une grande similitude entre les compositions du bras monstrueux et de la jeune femme victime en robe blanche, de cette ressortie et de l’affichette originale.

La qualité d’impression de cette ressortie est hélas assez faible et ne rend pas la beauté du dessin original de l’affiche grand format. Ainsi cette ressortie reprend la composition mais ni la finesse du dessin ni les couleurs originales.

Comme le suggère la phrase d’accroche, la peur de l’ère atomique terrorisera-t-elle Boris Karloff, Tom Duggan, Jana Lund, Don ‘Red’ Barry et Charlotte Austin, acteurs de ce film de Science-Fission 😉

Frankenstein contre l’homme invisible

Réalisé par Howard W. Koch (1958). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette à la phrase d’accroche : Un monstre de demain, est signée Allard. La composition bien que contenant peu d’éléments, est très évocatrice du sentiment d’effroi que l’on va ressentir en poussant les portes du cinéma.

Tout d’abord, le fond est coloré d’un noir profond, percé en son milieu par une trouée bleutée et froide. Le personnage féminin, toujours dans son rôle de victime innocente vêtue d’une robe légère blanche, va tomber entre les mains d’un bourreau monstrueux qui est hors plan.

La créature de Frankenstein, que l’on reconnait par ses agrafes suturées dans la peau et le boulon fixée dans le poignet, est simplement représentée par son bras qui s’avance vers sa proie, de façon menaçante. Les ongles pointus et la position des doigts ne présagent rien de bon pour l’héroïne 😉

Enfin, la taille du bras de la créature est bien supérieure à celle de la victime. Cela nous amène à deux réflexions :

  • Soit, la créature est immense et le bras va bientôt enlever l’actrice grâce à ses griffes acérées : cette situation peut rappeler une scène mythique du cinéma fantastique lorsque le Kong de 1933 tient dans sa main la jeune femme sacrifiée et toute à sa merci.
  • Soit, la composition et les perspectives de l’affichette sont déterminées par la position arrière du point de vue du spectateur.

Les polices en blanc, en bleu et en rouge annoncent outre le titre, le casting composé de Boris Karloff, Tom Duggan, Jana Lund, Don ‘Red’ Barry et Charlotte Austin.

L’étrange créature du lac noir

Réalisé par Jack Arnold (1954). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le style de cette affichette est très original, dans son utilisation d’un dessin naïf et de couleurs particulièrement adaptées au milieu subaquatique.

La composition apparait simpliste voir même primitive, rejoignant ainsi l’idée principale du film construit autour d’un monstre habitant ce lac mystérieux depuis des temps immémoriaux. La position de la créature en haut à gauche, parait aujourd’hui risible, avec en particulier les bras écartés façon « Bouh je vais te faire peur!!! », mais sa représentation est tout à fait fidèle au spécimen du film.

La scène qui a servi de modèle à cette affichette, est celle d’une plongée de recherche effectuée par toute l’équipe de l’expédition. La séduisante ingénue en maillot de bain blanc, tant convoitée par l’homme poisson au travers de son regard perçant et sa gueule ouverte, attire aussi l’oeil du spectateur en bas de la composition. Le choix délibéré de ne pas lui imposer de matériel de plongée malgré son activité, ne s’explique que par l’intérêt subtile que sa plastique naturelle va susciter chez le spectateur.

En effet il n’y a rien de tel que la plongée d’une jeune et belle victime en liberté, dans un lac sombre rempli d’herbes multicolores et de poissons bipèdes humanoïdes 😉

Cette affichette n’est pas signée mais peut-être attribuée par analogie de style, à Constantin Belinsky. Ce dernier signe d’ailleurs le grand format du même titre.

Cette aventure servie par Richard Carlson, Julia Adams, Richard Denning et Antonio Moreno, a la saveur des films de SF des années 50’s, que l’on consomme avec des yeux enfants. Notre imagination se perd comme l’héroïne, dans ce lac aussi noir que la nuit de nos cauchemars. Ce théâtre naturel millénaire perdu au milieu de la jungle, ne renferme pas que de gentils petits poissons mais aussi de terribles habitants oubliés de tous.

La guerre des mondes

Réalisé par Byron Haskin (1953). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ce film classique de style Science-Fiction est illustrée superbement par Venin.

La composition est très travaillée et se base sur un effet d’explosion centrale qui dévoile la destruction de la ville. Trois soucoupes volantes apparaissent en haut à gauche et infligent la désolation grâce à leurs rayons surpuissants. Les civils sont en panique et cherchent un abris par tous les moyens dans un désordre complet. Les bâtiments, les véhicules et les humains sont balayés violemment par une force qui les dépasse et les anéantit.

Le couple au premier plan en bas à droite, hors de la scène principale, montre sa terreur face à l’invasion des extra-terrestres.

L’utilisation habile de deux couleurs, le bleu pour la grande majorité du dessin, et le orange pour mettre en valeur la référence littéraire à H.G. Wells et le titre du film, symbolise la présence de la mort froide et implacable dans ce monde en flammes que Gene Barry, Ann Robinson et Les Tremayne vont essayer de sauver.

La fille de Dracula

Réalisé par Jesús Franco (1972). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette non signée est un montage photo noir et blanc, qui met en scène une jeune femme effrayée par une menace tapie derrière la caméra, à la place du spectateur.

La mise au point est faite sur le visage de l’actrice et le reste de l’image, dont son cou, est plus flou. La couleur rouge apporte une dynamique à la composition en donnant du relief à cette photo. Le rouge sang est présent deux fois :

  • la première fois, en bandeau de fond du titre en bas
  • la seconde fois, par le sang s’échappant du cou de la protagoniste

Pour cette production modeste, la présence du nom Dracula représente un gage de célébrité et attire le spectateur autour d’un thème classique du genre. Cela suffira-t-il au public pour se précipiter avidement dans les salles pour suivre cette histoire interprétée par Howard Vernon, Britt Nichols, Anne Libert et Albert Dalbes ?

Le bal des vampires

Réalisé par Roman Polanski (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Même si ces deux visuels sont très proches, il y a néanmoins de nombreuses différences entre l’affiche de ressortie ci-dessus et l’affichette ci-dessous de première sortie en salles.

Tout d’abord, la mention légale « Interdit aux moins de 13 ans » n’est présente que sur l’affichette originale.

On note aussi des différences dans les couleurs appliquées aux deux visuels. La pointe de couleur qui se remarque le plus, est certainement le bonnet gauche de la robe de la reine du bal.

En effet sa couleur bleue se distingue par rapport au reste des couleurs rouges qui dominent la composition. Je ne sais pas si cette touche a été peinte comme cela par Clément Hurel ou si c’était cette note dissonante résulte d’une erreur d’impression.

Dans les très nombreux visuels d’affiches sur ce titre, on retrouve l’affiche argentine qui reprend le dessin du bal mais emprunte le visuel du haut à une haute représentation.

Le couple de l’affiche française, constitué par le vampire (Ferdy Mayne) et la princesse (Sharone Tate), demeure l’image la plus parodique et naïve de toutes les variations autour du monde. L’apprécier ou pas, n’est plus qu’une histoire de goût : cuit, saignant ou bleu 😉

Roman Polanski, Jack MacGowran et Alfie Bass ont choisi, ils prendront du tartare de chiroptère 😉

La crypte du vampire

Réalisé par Camillo Mastrocinque (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette nouvelle affichette sur le thème des vampires, est signée par le dessinateur Piovano.

On peut noter la composition qui, bien que chargée, donne la part belle à une ambiance de château médiévale, de herse, de donjon et de ses habitants réguliers avec bail « éternel », bien commode en temps de crise 😉 Il faut ajouter une nuit bien sombre, des éclairs et une silhouette de pendu en ombre chinoise sur le mur en pierre pour obtenir une invitation colorée pour ce film d’horreur au style latin pur jus.

Il ne manquait plus que le châtelain avec une hallebarde campé derrière la demoiselle apeurée du premier plan. Mais que regarde Christopher Lee avec ce regard effrayé et cette posture de combattant prêt à se battre pour sauver sa vie ?

Pour le savoir, il faut passer à la caisse et payer son ticket pour oser accompagner Adriana Ambesi, Ursula Davis, José Campos, Vera Valmont et Nela Conju dans leurs aventures.

Les cicatrices de Dracula

Réalisé par Roy Ward Baker (1970). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette non signée est tout aussi originale par sa composition que par ses couleurs et le style de son dessin.

En effet, quand on regarde attentivement sa composition, on remarque l’agencement très précis de tous ses éléments qui concourent à occuper une place maximale, sans aller jusqu’à la surcharge.

Le visage de Dracula au premier plan à droite, est étonnamment peint avec un jaune vif. Les contours de ce dessin sont en noir et permettent aux vaisseaux sanguins des yeux et aux gouttes de sang autour de la bouche du prince des ténèbres, de ressortir crûment par  contraste de couleurs.

Un poignard occupe la diagonale libre à gauche et se place en avant-plan par rapport aux trois autres personnages. Les deux premiers sont un couple dont l’intimité de leur lit est menacée par cette place centrale trop exposée et … par l’appétence manifestement assouvie de la demoiselle pour les morsures profondes dans le cou à l’aide de ses canines très professionnelles 😉

En arrière plan enfin, une jeune femme est en train de subir les assauts gloutons de chauves-souris, mâles évidemment 😉 , qui partagent les goûts de la délicieuse créature à l’appétit féroce du second plan. Les petites quenottes de ces chiroptères se repaissent des protubérances mammaires bien rebondies de la dite personne du fond, aussi affreusement effrayée que délicatement dévêtue.

Il est à noter l’hétérogénéité des polices des caractères utilisées qui se limitent pourtant à trois informations uniquement :

  • le titre du film en rouge sang, cerclé de jaune
  • la mention pédagogique « il revient » écrite en blanc pour bien préciser que Dracula est de retour et que ça va faire mal aux globules 😉
  • le nom mythique de l’acteur emblématique du rôle, Christopher Lee, peint en blanc sur une planche en bois 🙂 qui n’a hélas pas pu sauver cet épisode, reconnu plus faible, dans la série des Dracula de la Hammer

On pourra quand même citer les autres acteurs et actrices qui ont servi cet opus du Prince de la Nuit : Dennis Waterman, Jenny Hanley, Michael Gwynn, Christopher Matthews et Michael Ripper.

Frankenstein créa la femme

Réalisé par Terence Fisher (1967). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette de ressortie est un montage photo non signé. La composition est assez originale et double l’image du baron Frankenstein et de sa créature, plutôt réussie 😉 Ce duo, ainsi que le filtre de couleur vert, donne à cette photo en noir et blanc, une ambiance troublante et inquiétante sur fond de dédoublement de personnalité.

Peter Cushing reprend le rôle titre, entouré de Susan Denberg, Thorley Walters, John Elder et Anthony Nelson Keys.