Crime

L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le grand format de l’affiche de ressortie du film L’espion qui m’aimait présente le même visuel non signé que le petit format.

Mesdames, messieurs, cet article ahurissant ne va pas vous présenter seulement une magnifique affiche aux détails d’une richesse toute britannique, mais tout simplement trois affiches aux visuels identiques mais toutes des ressorties qui présentent certaines différences :

  • l’affiche ci-dessus possède bien le logo SONIS – en bas à droite – mais les crédits techniques de l’imprimeur SA Lalande-Courbet Paris Wissous ainsi que le visa d’exploitation en salles sont notés verticalement alors que dans l’affiche originale, ils sont dirigés horizontalement
  • La deuxième ci-dessous ne fait pas apparaître en bas à droite le logo SONIS mais arbore fièrement à la place le visa d’exploitation en salles, ainsi que l’imprimeur STE EXPL Lalande-Courbet 91 Wissous de façon horizontale, en bas à gauche
  • La troisième est la plus facile à reconnaître car c’est un poster daté de 1985 avec la permission de Eon Productions : CINEPOSTER AUTHORIZED USER.

A vous cher public de jouer au jeu des 7 erreurs avec ces trois visuels pour espérer remporter la voiture amphibie emblématique de cet épisode de James Bond, mené de main de maitre par Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

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L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette de ressortie – trahie par le sens vertical de l’écriture de l’imprimeur, qui devrait être horizontal 😉 – reprend le riche visuel original du film intitulé dans la langue de Shakespeare :  The spy who loved me.

Comme la tradition de représentation du célèbre James Bond l’exige, Roger Moore siège au centre de la composition, adossé à la James Bond girl en chef Barbara Bach, en tenue légère de combat régulière, les armes en avant, prête à faire feu.

Autour de ce couple 1ère classe, se construit l’image du hangar à sous-marin dessiné très précisément avec moult détails ainsi que la vie aquatique des plongeurs, stylisée en bas grâce à un trompe l’œil de plans astucieux. Dans sa zone supérieure, le dessin contient la fameuse voiture aquatique en pleine action, mais aussi des volutes de couleurs psychédéliques roses, vertes, bleues, rouges et jaunes dans le même esprit que la mention très seventies du titre en anglais.

La partie haute qui contient le bandeau réglementaire de présentation du film, introduit le fameux logo 007 rouge emblématique de la franchise avec son célèbre pistolet Walter PPK enchâssé.

Curd Jürgens est le troisième acteur crédité sur l’affichette mais il ne faut pas oublier le reste de la distribution comme Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

L’homme au pistolet d’or

Réalisé par Guy Hamilton (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie du film l’homme au pistolet d’or met à l’honneur Roger Moore au centre de représentations innombrables de scènes du film.

Le fameux pistolet d’or – tenu normalement par Christopher Lee dont le personnage n’est pas représenté sur l’affichette – occupe le premier plan et met en joue James Bond en chargeant la balle spéciale 007 en or aussi évidemment : la classe 😉

Ensuite tout autour du personnage principal central, on retrouve des karatékas, une blonde et une brune en maillot de bain 🙂 , des explosions, des voitures volantes, un pistolet laser et un homme en redingote noir et chapeau melon qui met en joue lui aussi – c’est une manie ? – le plus célèbre agent secret britannique.

On retrouve à ses côtés ou contre lui – puisque dans cette série de film le monde est binairement soit avec soit contre lui – Britt Ekland – l’inoubliable blonde du film The Wicker Man 🙂 -, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James – le fameux policier Pepper qui fait exception à la règle énoncée plus haut car par bêtise il n’est ni avec ni contre James Bond 😉 -, Richard Loo, Soon-Tek Oh, Bernard Lee, Lois Maxwell et Desmond Llewelyn.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche pour la ressortie du film les diamants sont éternels illumine la composition de sa lumière cristalline en mille éclats qui proviennent du satellite surgissant de l’espace infini noir profond telle une boule à facettes plate stratosphérique.

Le personnage central est bien sûr le héros autour duquel le scénario gravite, James Bond soutenu en apesanteur par deux sublimes sirènes brune et blonde vêtues de combinaisons spatiales technologiquement à la pointe de la légèreté, qui brassent à pleines poignées des poussières d’étoiles cristallines hors de prix.

Le bras géant télécommandé du petit robot sonde astronaute, extrait grâce à sa pince ce trio de choc et de charme, de la scène de combat représentée en deuxième plan. Cette dernière est exprimée de manière traditionnelle à la franchise 007, avec des explosions telluriques sur une plateforme offshore, provoquées par des hélicoptères de combat en escadrille et des hommes grenouilles flottants dans le ciel – il ne faut pas chercher midi à quatorze heures car l’océan et le ciel sont de la même couleur : bleu -.

Le cosmonaute et seul vrai capitaine à bord, Sean Connery va tantôt affronter ou servir la galerie légendaire des personnages de ce film interprété par Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie au format 40*60cm non signée des Diamants sont éternels est composée très traditionnellement de l’emblèmissime Sean Connery, qui endosse pour la dernière fois officiellement – il reprendra en 1983 le rôle dans Jamais plus jamais, mais cet opus ne fera pas partie de la licence officielle – le smoking du très british James Bond.

Il est bien sûr entouré de deux belles James Bond girls, une blonde et une rousse, au milieu d’une scène d’action qui rassemble plusieurs autres scènes avec des hélicoptères, des explosions, des cosmonautes et une voiturette téléguidée.

Autour de 007, une foule de très bons acteurs complètent la distribution étincelante comme des diamants : Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Tutti contro James Bond

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Affiche italienne signée par Ciriello, qui présente un festival consacré à James Bond en 1970.

Ce superbe dessin se compose de l’agent secret anglais le plus connu au monde au centre de son univers, entouré des portraits de ses plus farouches adversaires – de gauche à droite Charles Gray, Telly Savalas, Gert Fröbe, Harold Sakata, Donald Pleasence et Adolfo Celi. Ces bobines charmantes et tellement sympathiques sont colorées individuellement pour donner à chaque personnage sa spécificité chromatique et de caractère. On passe ainsi du violet, au rouge en passant par le vert, le orange, le bleu et enfin le jaune.

Les six films présentés lors de ce festival sont listés dans la partie basse de l’affiche en deux couleurs alternées noir et rouge :

  • James Bond 007 contre Dr. No
  • Bons baisers de Russie
  • Goldfinger
  • Opération tonnerre
  • On ne vit que deux fois
  • Au service secret de sa majesté

Cette magnifique affiche singulière dans le monde des collectionneurs, représente plus qu’un seul film du thème très recherché James Bond, mais la série entière des 5 films officiels de la licence tournés par Sean Connery avant 1970 – il manquera Les diamants sont éternels en 1971 – et l’unique tourné par George Lazenby en 1969. Cette composition chorale donne à cette pièce une dimension historique et originale qui met en avant aussi bien le personnage principal James Bond que les principaux méchants de ces 6 épisodes mythiques – Dr. No alias Joseph Wiseman n’est pas présent pour une raison inconnue et mystérieuse, peut-être n’est-il pas mis hors d’état de nuire 😉 -.

Goldfinger

 

Réalisé par Guy Hamilton (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quelques notes de musique ou quelques traits de crayon de Jean Mascii et l’univers du très flegmatique agent secret 007 irradie de cette affiche de ressortie de Goldfinger.

Ce visuel très célèbre de la série James Bond représente bien sûr le plus emblématique des interprètes de l’espion anglais Sean Connery, très bien accompagné par sa James Bond Girl Honor Blackman au nom évocateur de Pussy Galore.

Cette scène de lutte avec l’homme de main muet mais costaud aux ordres de l’homme au flingue d’or, fait écho à une autre image du film représentée en dessous, celle du corps doré sans vie de la belle Shirley Eaton.

Sir Connery est entouré dans son médaillon par l’excellent casting qui comprend entres autres Tania Mallet, Bernard Lee, Gert Fröbe, Harold Sakata, Lois Maxwell et Martin Benson.

Bazooka pour un espion

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Réalisé par Mino Guerrini (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Pour effectuer la transition entre le polar et le film d’espionnage avec le plus connu d’entre tous, l’affiche colorée, musclée mais non signée, de Bazooka pour un espion, remplie parfaitement cette mission délicate …

… comme une arme lourde.

On imagine l’acteur principal Rod Dana, crédité sous le nom de Robert Mark, armé de son gros engin à la main – et posé sur son épaule – prêt à faire feu dans la direction du spectateur, avec à ses trousses un hélicoptère dans le ciel – ça ne rappelle aucune scène d’une autre série de films anglais bien connue 😉 -.

Derrière lui est représentée dans un cadre flottant, une belle blonde – que l’on déduit être l’actrice vedette Alicia Brandet – en robe de soirée dos nu qui regarde derrière son épaule gauche comme surprise par quelque trouble-fête.

L’originalité de cette affiche vient de ses couleurs vives bleu, blanc et rouge – pour un film italo-espagnol c’est original 😉 – qui donnent un dynamisme et une ambiance tournée action qui vend particulièrement bien le thème supposé du film.

La distribution compte aussi entre autres José Bodalo, Monica Randall et John Stacy.

Un million de dollars pour 7 assassinats

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Réalisé par Umberto Lenzi (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche du film Un million de dollars pour 7 assassinats est signée par Constantin Belinsky et nous plonge au cœur d’une ambiance nocturne de braquage d’un coffre-fort rempli à ras bord de billets de banque.

La composition en spirale imaginée par le maître affichiste est astucieuse et donne du sens aux symboles représentés dans un tourbillon qui va évidemment faire tourner la tête des protagonistes.

Le tas de pognon à droite, attire en premier – comme souvent dans ce monde très cruel – l’attention du spectateur. Ensuite le regard pivote naturellement sur le personnage masculin à gauche avec le pistolet muni d’un silencieux qui fait feu vers la sinistra. Cette homme trop élégant pour être complétement honnête, est surmonté dans son dos au troisième plan, par une magnifique blonde en robe jaune et collier de perles blanches, qui pointe elle aussi son pistolet vers la droite. La mode semble être à la self-défense par balles ou bien à la discussion pacifiée par artillerie civilisée et apaisante.

Enfin, dans le fond sombre qui enveloppe tous ces éléments, se trouve un homme ganté en imperméable et chapeau caractéristiques de son passe temps, qui force à l’aide d’un tournevis un coffre-fort, sous la faible lumière de sa torche.

Ainsi, tous les éléments superbement représentés dans cette affiche participent à l’évocation d’une histoire de magot d’un million de dollars, qui va faire tourner tout un petit monde d’entrepreneurs bien sous tous rapports, interprétés entres autres par Roger Browne, José Greci, Carlo Hinterman et Erika Blanc.

Le deuxième souffle

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Réalisé par Jean-Pierre Melville (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le modèle B de l’affiche du deuxième souffle est signée par Ferracci.

Ce visuel impressionnant s’articule autour d’une composition de deux photos qui définissent deux plans bien distincts.

Le premier plan est occupé par un plan large en noir et blanc de Lino Ventura et de son bras tendu. Il pointe dans ce mouvement ample et impressionnant, son pistolet de façon menaçante vers la gauche du spectateur.

Le second plan qui constitue le fond de l’affiche, est une photo colorée en bleu qui montre Lino à la moustache qui ouvre la bouche et crie en transmettant au spectateur une attitude de détresse voire de haine.

Le décor de ce polar noir est planté et va accueillir les personnages interprétés par Paul Meurisse, Raymond Pellegrin, Christine Fabréga, Paul Frankeur, Michel Constantin, Pierre Grasset et Pierre Zimmer.

Le deuxième souffle

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Réalisé par Jean-Pierre Melville (1966). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Qui dit film noir à la française, dit Jean-Pierre Melville !
Qui dit affiche mythique de film noir à la française de Melville, dit le modèle A du deuxième souffle dessinée par Ferracci !

En effet ce très beau visuel noir et blanc centré sur l’immense portrait de Lino Ventura au centre de la composition, impose la représentation de l’immense star comme forte et définitive. Le regard grave et profond impressionne le visiteur dès le premier regard et insuffle l’ambiance propice à l’appropriation de l’histoire par le futur spectateur.

Le style pointilliste dessine les zones sombres par application d’un noir profond alors que les surfaces lumineuses ne sont pas colorées. Cet effet au contraste marqué, souligne les zones de tons moyens, qui figurent les détails et les contours du dessin.

Au premier plan en bas, quatre silhouettes d’hommes de dos sur la cime d’une colline, sont peints avec le même noir profond que le portrait, pour introduire les autres protagonistes de l’histoire interprétés entres autres par Paul Meurisse, Raymond Pellegrin, Christine Fabréga sans oublier Paul Frankeur, Michel Constantin, Pierre Grasset et Pierre Zimmer.

Trafics dans l’ombre

Réalisé par Antoine d’Ormesson (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le très beau et réaliste dessin de cette affiche signée par Jean Mascii, nous plonge dans l’univers d’un polar urbain rythmé par les poursuites armées dans un bâtiment industriel.

Au premier plan, les portraits d’Anne Doat et de Michel Auclair, donnent toute la gravité de la scène, notamment par les traits crispés des visages inquiets ainsi que le pistolet dégainé du héros prêt à l’emploi.

Le décor qui les entoure, ajoute de la profondeur au dessin par le jeu de perspectives des étages et des escaliers de ce building aux grandes proportions, théâtre de fusillades entre hommes en costumes et policiers en uniforme.

Les couleurs fortes à propos utilisées dans ce visuel, permettent d’évoquer une ambiance sur le fil, entre lumière jaune et noirs sombres inquiétants, dans laquelle vont évoluer Claudine Coster, Gisèle Grimm, Gabriel Jabbour et Alain Quercy.