Aventure

Jamais plus jamais

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Réalisé par Irvin Kershner (1983). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Comment dire une phrase absolue comme Jamais plus jamais dans un petit format d’affiche 40cm par 60cm ?

Il faut demander à Michel Landi qui choisit comme la tradition l’exige, une composition tournée autour du personnage central 007, interprété par Sean Connery, dont le nom est mis en avant dès la première ligne en haut, à la même taille que James Bond.

Le plus détendu des espions britanniques pointe son Walter PPK vers le spectateur un sourire aux lèvres – comme pour dire me revoilà pour une dernière fois – entouré des deux actrices majeures de cet opus, la blonde et délicieuse Kim Basinger à notre gauche et l’envoutante ténébreuse brune Barbara Carrera de l’autre côté.

Sont représentés aussi en bas quelques éléments habituels de la franchise : les palmiers qui avec les maillots de bain des damoiselles font penser au soleil et aux tropiques, le yacht gigantesque du grand méchant joué par Klaus Maria Brandauer, la petite voiture de marque française me semble-t-il mais costaude, une moto futuriste en plein vol et le propulseur individuel qui servira dans l’attaque finale du château.

Les acteurs du reste de la distribution endossent pour une unique fois, les seconds rôles dont les personnages classiques de la série : Max Von Sydow, Bernie Casey, Alec McCowen, Edward Fox, Pamela Salem et Rowan Atkinson.

Moonraker

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Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche grand format du film Moonraker partage le même visuel que le petit, dessiné richement par Googe pour la 750ème affiche publiée !

Dans l’espace tout est plus léger, le coeur de James Bond, les James Bond Girls couvertes de peu de vêtements, un requin avec des dents métalliques et de grandes mains mais pas Drax qui lui, domine les débats les deux pieds bien ancrés sur la passerelle de commandement. L’armée de cosmonautes qui viennent des navettes spatiales américaines en approche, augure une belle bataille de fin d’épisode avec des décompressions impressionnantes, des dérives inéluctables dans l’espace et des combats corps-à-corps viriles mais feutrés, sans bruit bien sûr – enfin comme dans Star Wars 😉 – .

Le choix du décor représenté dans l’affiche a été dicté naturellement par le sujet principal du film : la station spatiale Moonraker, qui accueille 007 Roger Moore ainsi que Lois Chiles James Bond Girl en chef, Michael Lonsdale Hugo Drax, Richard Kiel Requin, Corinne Cléry – actrice française connue pour son rôle d’O dans le film de 1975 Histoire d’O – , Bernard Lee M, Geoffrey Keen Sir Frederick Gray, Desmond Llewelyn Q et Lois Maxwell Miss Moneypenny.

Moonraker

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Réalisé par Lewis Gilbert (1979). Toutes les informations sur ce film sur imdb

James Bond, l’agent secret le plus connu au monde, part sauver l’humanité en apesanteur pour la gloire de l’empire britannique – mais jusqu’où montera-t-il ? – comme le représente cette superbe affichette signée Googe de 1979.

On retrouve bien évidemment Roger Moore au centre de la composition en tenue de spationaute, qui pointe vers le spectateur un pistolet laser plus approprié à cet environnement exotique – comme toujours – que son traditionnel et fidèle Walter PPK.

Comme souvent, la sexy James Bond Girl interprétée par Lois Chiles, se protège en tenue légère blanche propice à la haute précision technologique, adossée contre le grand James. Dans la station orbitale qui l’entoure, faite d’électronique et de plastique blanc en vogue dans ces années, volètent d’autres nymphettes habillées de la simple tenue féminine destinée à faciliter le travail de haute précision spécifique à la navigation intersidérale – c’est à dire une robe-jupette blanche ouverte par devant 😉 – pour mieux ressentir les changements de pression atmosphérique certainement.

Mais dans cet éden extraterrestre, il y a comme partout des méchants qui viennent troubler la quiétude du vide spatial, comme le requin Richard Kiel qui se jette bras ouvert pourtant sur le héros, sur les ordres d’un Michael Lonsdale comme toujours très chic dans son costard sur la passerelle de commandement.

On peut aussi noter les autres protagonistes de l’histoire interprétés par Corinne Cléry, Bernard Lee, Geoffrey Keen, Desmond Llewelyn et Lois Maxwell, qui vont évoluer sur la toujours exceptionnelle et maintenant spatiale musique de John Barry.

L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le grand format de l’affiche de ressortie du film L’espion qui m’aimait présente le même visuel non signé que le petit format.

Mesdames, messieurs, cet article ahurissant ne va pas vous présenter seulement une magnifique affiche aux détails d’une richesse toute britannique, mais tout simplement trois affiches aux visuels identiques mais toutes des ressorties qui présentent certaines différences :

  • l’affiche ci-dessus possède bien le logo SONIS – en bas à droite – mais les crédits techniques de l’imprimeur SA Lalande-Courbet Paris Wissous ainsi que le visa d’exploitation en salles sont notés verticalement alors que dans l’affiche originale, ils sont dirigés horizontalement
  • La deuxième ci-dessous ne fait pas apparaître en bas à droite le logo SONIS mais arbore fièrement à la place le visa d’exploitation en salles, ainsi que l’imprimeur STE EXPL Lalande-Courbet 91 Wissous de façon horizontale, en bas à gauche
  • La troisième est la plus facile à reconnaître car c’est un poster daté de 1985 avec la permission de Eon Productions : CINEPOSTER AUTHORIZED USER.

A vous cher public de jouer au jeu des 7 erreurs avec ces trois visuels pour espérer remporter la voiture amphibie emblématique de cet épisode de James Bond, mené de main de maitre par Roger Moore, Barbara Bach, Curd Jürgens, Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

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L’espion qui m’aimait

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Réalisé par Lewis Gilbert (1977). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette de ressortie – trahie par le sens vertical de l’écriture de l’imprimeur, qui devrait être horizontal 😉 – reprend le riche visuel original du film intitulé dans la langue de Shakespeare :  The spy who loved me.

Comme la tradition de représentation du célèbre James Bond l’exige, Roger Moore siège au centre de la composition, adossé à la James Bond girl en chef Barbara Bach, en tenue légère de combat régulière, les armes en avant, prête à faire feu.

Autour de ce couple 1ère classe, se construit l’image du hangar à sous-marin dessiné très précisément avec moult détails ainsi que la vie aquatique des plongeurs, stylisée en bas grâce à un trompe l’œil de plans astucieux. Dans sa zone supérieure, le dessin contient la fameuse voiture aquatique en pleine action, mais aussi des volutes de couleurs psychédéliques roses, vertes, bleues, rouges et jaunes dans le même esprit que la mention très seventies du titre en anglais.

La partie haute qui contient le bandeau réglementaire de présentation du film, introduit le fameux logo 007 rouge emblématique de la franchise avec son célèbre pistolet Walter PPK enchâssé.

Curd Jürgens est le troisième acteur crédité sur l’affichette mais il ne faut pas oublier le reste de la distribution comme Richard Kiel (Requin), Caroline Munro, Walter Gotell, Geoffrey Keen, Bernard Lee, George Baker, Michael Billington, Olga Bisera, Vernon Dobtcheff, Albert Moses et Desmond Llewelyn.

L’homme au pistolet d’or

Réalisé par Guy Hamilton (1974). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie du film l’homme au pistolet d’or met à l’honneur Roger Moore au centre de représentations innombrables de scènes du film.

Le fameux pistolet d’or – tenu normalement par Christopher Lee dont le personnage n’est pas représenté sur l’affichette – occupe le premier plan et met en joue James Bond en chargeant la balle spéciale 007 en or aussi évidemment : la classe 😉

Ensuite tout autour du personnage principal central, on retrouve des karatékas, une blonde et une brune en maillot de bain 🙂 , des explosions, des voitures volantes, un pistolet laser et un homme en redingote noir et chapeau melon qui met en joue lui aussi – c’est une manie ? – le plus célèbre agent secret britannique.

On retrouve à ses côtés ou contre lui – puisque dans cette série de film le monde est binairement soit avec soit contre lui – Britt Ekland – l’inoubliable blonde du film The Wicker Man 🙂 -, Maud Adams, Hervé Villechaize, Clifton James – le fameux policier Pepper qui fait exception à la règle énoncée plus haut car par bêtise il n’est ni avec ni contre James Bond 😉 -, Richard Loo, Soon-Tek Oh, Bernard Lee, Lois Maxwell et Desmond Llewelyn.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affiche pour la ressortie du film les diamants sont éternels illumine la composition de sa lumière cristalline en mille éclats qui proviennent du satellite surgissant de l’espace infini noir profond telle une boule à facettes plate stratosphérique.

Le personnage central est bien sûr le héros autour duquel le scénario gravite, James Bond soutenu en apesanteur par deux sublimes sirènes brune et blonde vêtues de combinaisons spatiales technologiquement à la pointe de la légèreté, qui brassent à pleines poignées des poussières d’étoiles cristallines hors de prix.

Le bras géant télécommandé du petit robot sonde astronaute, extrait grâce à sa pince ce trio de choc et de charme, de la scène de combat représentée en deuxième plan. Cette dernière est exprimée de manière traditionnelle à la franchise 007, avec des explosions telluriques sur une plateforme offshore, provoquées par des hélicoptères de combat en escadrille et des hommes grenouilles flottants dans le ciel – il ne faut pas chercher midi à quatorze heures car l’océan et le ciel sont de la même couleur : bleu -.

Le cosmonaute et seul vrai capitaine à bord, Sean Connery va tantôt affronter ou servir la galerie légendaire des personnages de ce film interprété par Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Les diamants sont éternels

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Réalisé par Guy Hamilton (1971). Toutes les informations sur ce film sur imdb

L’affichette de ressortie au format 40*60cm non signée des Diamants sont éternels est composée très traditionnellement de l’emblèmissime Sean Connery, qui endosse pour la dernière fois officiellement – il reprendra en 1983 le rôle dans Jamais plus jamais, mais cet opus ne fera pas partie de la licence officielle – le smoking du très british James Bond.

Il est bien sûr entouré de deux belles James Bond girls, une blonde et une rousse, au milieu d’une scène d’action qui rassemble plusieurs autres scènes avec des hélicoptères, des explosions, des cosmonautes et une voiturette téléguidée.

Autour de 007, une foule de très bons acteurs complètent la distribution étincelante comme des diamants : Charles Gray, Jill St. John, Lana Wood, Bruce Cabot, Jimmy Dean, Putter Smith, Bernard Lee, Desmond Llewelyn, Lois Maxwell.

Tutti contro James Bond

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Affiche italienne signée par Ciriello, qui présente un festival consacré à James Bond en 1970.

Ce superbe dessin se compose de l’agent secret anglais le plus connu au monde au centre de son univers, entouré des portraits de ses plus farouches adversaires – de gauche à droite Charles Gray, Telly Savalas, Gert Fröbe, Harold Sakata, Donald Pleasence et Adolfo Celi. Ces bobines charmantes et tellement sympathiques sont colorées individuellement pour donner à chaque personnage sa spécificité chromatique et de caractère. On passe ainsi du violet, au rouge en passant par le vert, le orange, le bleu et enfin le jaune.

Les six films présentés lors de ce festival sont listés dans la partie basse de l’affiche en deux couleurs alternées noir et rouge :

  • James Bond 007 contre Dr. No
  • Bons baisers de Russie
  • Goldfinger
  • Opération tonnerre
  • On ne vit que deux fois
  • Au service secret de sa majesté

Cette magnifique affiche singulière dans le monde des collectionneurs, représente plus qu’un seul film du thème très recherché James Bond, mais la série entière des 5 films officiels de la licence tournés par Sean Connery avant 1970 – il manquera Les diamants sont éternels en 1971 – et l’unique tourné par George Lazenby en 1969. Cette composition chorale donne à cette pièce une dimension historique et originale qui met en avant aussi bien le personnage principal James Bond que les principaux méchants de ces 6 épisodes mythiques – Dr. No alias Joseph Wiseman n’est pas présent pour une raison inconnue et mystérieuse, peut-être n’est-il pas mis hors d’état de nuire 😉 -.

Goldfinger

 

Réalisé par Guy Hamilton (1964). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Quelques notes de musique ou quelques traits de crayon de Jean Mascii et l’univers du très flegmatique agent secret 007 irradie de cette affiche de ressortie de Goldfinger.

Ce visuel très célèbre de la série James Bond représente bien sûr le plus emblématique des interprètes de l’espion anglais Sean Connery, très bien accompagné par sa James Bond Girl Honor Blackman au nom évocateur de Pussy Galore.

Cette scène de lutte avec l’homme de main muet mais costaud aux ordres de l’homme au flingue d’or, fait écho à une autre image du film représentée en dessous, celle du corps doré sans vie de la belle Shirley Eaton.

Sir Connery est entouré dans son médaillon par l’excellent casting qui comprend entres autres Tania Mallet, Bernard Lee, Gert Fröbe, Harold Sakata, Lois Maxwell et Martin Benson.

Barbarella

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Réalisé par Roger Vadim (1968). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Le visuel exceptionnellement spatial de cette affiche anonyme, est extrêmement célèbre et recherché en particulier, par une horde de collectionneurs ou d’amateurs du genre Space Opera en maillot de bain court et bottes de mousquetaires à talons.

Le format panoramique de la composition donne une impression d’écran large et ainsi d’espace infini où progressent différents personnages tous plus atypiques les uns que les autres.

On retrouve au premier plan l’héroïne interprétée par la délicieusement sexy Jane Fonda, dont les formes sont mises en valeur par une tenue futuriste très légère pour les vols spatiaux, mais qui semble ne pas lui poser de problème de frisson dans ce panorama immense, venté – animant ses cheveux – et froid.

La surface de la planète sous ses pieds est parcourue par :

  • une autre dame borgne aux cheveux longs dans une tenue noire juste au corps, qui tient dans ses mains un fouet long et ferme
  • un spationaute barbu et moustachu à souhait qui court vers la précédente femme
  • un guerrier en costume orange des plus classieux
  • un ange blondinet avec de grandes ailes blanches et un pagne habilement porté pour cacher son sexe angélique

Une fusée immense et rouge est en train de bruler après son crash sur cette astre, qui fait face à la planète Terre que l’on reconnait par le dessin des côtes du continent américain en arrière.

Les polices de caractères utilisées embrassent la thématique spatiale notamment dans l’annonce de l’actrice principale Jane Fonda et dans le titre, mais aussi en noir très gras pour énumérer le casting qui compte entres autres : John Phillip Law, Marcel Marceau, David Hemmings, Ugo Tognazzi, Serge Marquand et Anita Pallenberg.

Les exploits d’Ali Baba

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Réalisé par Virgil W. Vogel (1965). Toutes les informations sur ce film sur imdb

Cette affichette non signée offre une plongée bleue aux spectateurs dans l’univers des contes des mille et une nuit.

Le ton du film est donné par de multiples symboles qui vont évoquer l’ambiance singulière des exploits du célèbre Ali Baba. En premier, le personnage principal tient une place de choix à côté du titre du film – et donc de son nom -, habillé avec le costume réglementaire de son rôle et brandissant le sabre emblématique dû à sa fonction.

Bien sûr on retrouve aussi la belle princesse en tenue officielle légère de danseuse orientale avec ce qu’il faut de tissu transparent et de pierreries, pour mettre en valeur son grain de peau royal tout à fait exceptionnel vu d’ici.

En bas à gauche, la représentation de cavaliers drapés aux mines austères et harassées par un long voyage poussiéreux dans le désert, contraste avec la volupté et la sensualité de la belle brune précédemment décrite.

Enfin le fameux fond bleu de la composition, représente un combat virevoltant et dynamique à l’épée dans un palais, entre  un duelliste en noir – certainement le méchant – et son adversaire en blanc – on peut penser le héros -, bondissant si fort qu’il sort du cadre.

Les protagonistes de cette aventure sont interprétés par Peter Mann, Jocelyn Lane, Frank McGrath, Gavin MacLeod, Peter Whitney, Frank DeKova,  Greg Morris,  Irene Tsu et Morgan Woodward.